Analyse des mutations du monde rural par un ethnologue qui prend comme exemple son village bourguignon : Chichery dans l'Yonne. Il en présente la vie quotidienne, les pratiques religieuses et l'agriculture.
La question des mariages forcés apparaît aujourd'hui fortement dans le champ thématique institutionnel, " des violences faites aux femmes issues de l'immigration ", nées en France ou nouvellement arrivantes. L'annonce d'un " risque matrimonial ", selon lequel 70 000 mineures seraient menacées de mariages forcés, projection démographique discutable, avancée par le secteur associatif, n'est pas sans effet. C'est dans ce contexte que l'auteure examine la validité de la distinction sociologique entre mariages arrangés et mariages forcés avec pour toile de fond, la problématique du consentement, ou de la contrainte avérée. Le postulat énoncé est que ce risque a des conséquences majeures sur la question de l'entrée du séjour des étrangers, précisément parce que le mariage est un mode d'entrée légal en France, mais également du point de vue des processus d'intégration et des constructions identitaires des " victimes " et des " auteurs " potentiels. Le dépouillement exhaustif des données publiques constitue la trame méthodologique des investigations, sur la base d'une part, de l'expérience militante des associations de femmes, d'autre part de l'arsenal juridique et pénal. Ces données sont complétées par des entretiens semi directifs auprès d'acteurs de terrain dans le contexte rennais. La difficulté à se reconnaître comme victimes, entre endogamie culturelle et repli identitaire, ne permet pas de conclure que la majorité des mariages arrangés par les familles puissent être qualifiés de mariages forcés ni vécus comme tels par les jeunes filles.
Cet article qui présente le traditionnel sacrifice de l'Ayd s'interroge sur la place de ce rite dans les grandes villes modernes.
Analyse les différentes manières de vivre la guinguette. Dans une interaction constante entre images, fiction et réalité, plusieurs stratégies permettent de la rendre conforme aux rêves de chacun.
L'ouvrage évoque : l'histoire et la géographie des Comores, l'arrivée des Comoriens à Marseille, les lieux de vie (quartiers Nord et le Panier), l'organisation communautaire, la persistance des coutumes et la vie quotidienne.
Les Chinois implantés en Asie du Sud-Ouest font preuve d'un dynamisme entrepreneurial et d'une organisation en réseaux qui leur assurent dans la plupart des pays le contrôle de l'agriculture commerciale, de l'industrie et de la finance. Le présent ouvrage examine les raisons profondes, mais aussi les modalités et les conséquences sur le plan socio-politique, d'une telle domination dans le cas de la Thaïlande. (4e de couverture)
Importance de la communauté comorienne à Marseille et analyse des comportements à partir de quelques exemples
Naissances, mariages, divorces sont encadrés dans chaque pays par des règles de droit spécifiques ou des coutumes auxquelles s'ajoutent désormais des références juridiques supranationales. Des conflits de lois et de principes surgissent depuis la détermination de l'autorité compétente jusqu'à l'effectivité du jugement. Jusqu'où prendre en compte la différence culturelle ?
Le grand mariage est l'une des coutumes les plus importantes de la société comorienne : elle conditionne le statut social de l'homme qui s'y prète et l'honneur de la famille est lié au bon accomplissement des festivités. Mais celles-ci sont tellement coûteuses qu'elles obligent de nombreux hommes à émigrer, principalement en France et souvent à Marseille pour faire face aux dépenses. Comment la coutume évolue-t-elle au contact de la société française ? Qu'en pensent les jeunes générations issues de l'immigration ?
Avec la fermeture du "carré" musulman à Genève en 1992, l'organisation de cimetières en Suisse est devenue une priorité pour la communauté musulmane de ce pays. Les responsables religieux présentent cette revendication comme purement religieuse. Ils prônent la solution du cimetière séparé comme la seule respectueuse du rite funéraire musulman. Or, les motivations de la revendication du droit au cimetière sont multiples : l'appartenance culturelle, nationale et sociale vient se greffer sur l'appartenance religieuse. L'attitude face à cette question nous renseigne sur l'attitude d'une communauté religieuse en situation d'immigration. En effet, au cours des négociations avec le gouvernement, la communauté musulmane de Suisse a accepté des assouplissements du rituel funéraire.
Le texte est issu d'un travail de terrain de longue durée parmi des Juifs éthiopiens en Israël. Ces derniers constituent à la fois une population juive atteignant la Terre Promise, une population noire arrivant dans une société blanche, une population rurale découvrant un Etat industrialisé et une population africaine accédant à un pays occidentalisé. L'auteur s'est heurtée à la question des individus "retournant" dans leur patrie et examine les problèmes méthodologiques rencontrés pour "ethnographier" une population déplacée ainsi qu'une culture éclatée.
Le sang du mouton de l'Aïd-el-kabir - la grande fête musulmane - est, avec le minaret des mosquées et le foulard des lycéennes, un des signes visibles dans l'espace public de la présence de l'islam dans les villes françaises. Or, dan la France républicaine et laïque, tout abattage d'un animal, même rituel et festif, est considéré par les institutions comme un acte technique devant être pratiqué dans un abattoir, seul lieu légal de la mort de l'animal de boucherie. A partir d'un rapport pendu au FAS sur l'égorgement des moutons en souvenir du sacrifice d'Abraham, le chercheur a tenté d'analyser les pratiques des musulmans en les comparant à celles des Institutions et de la législation française en matière d'abattage rituel hallal.
Ce dossier est consacré aux fêtes célébrées dans chacune des différentes communautés vivant en Belgique. Les sens des fêtes dans les communautés musulmanes, juives, catholiques mais aussi chinoises sont présentés et expliqués succinctement. Ces fêtes, souvent religieuses mais pas toujours sont l'occasion de faire connaissance avec la culture de ses camarades de classe. De plus, au sein d'une même communauté, chaque famille a sa manière de faire la fête, les auteurs nous livrent ici de nombreux témoignages.