Issue d'une thèse, cette étude aborde les relations d'affaires franco-nigérianes. La méthode d'enquête relève de la pluridisciplinarité de l'analyse, qui porte sur les aspects anthropologiques, sociologiques, économiques et politiques.
Une analyse des premiers pas de la coopération internationale portant sur les transferts de fonds des travailleurs migrants (TFM) au moyen des outils de l'économie politique internationale. En quelques années, les TFM sont devenus l'une des premières sources de devises pour le pays en développement. La question est de savoir si cette coopération constitue une avancée vers un régime international...
Etude de cas d'une association qui a créé en vingt ans plus d'une vingtaine de projets toujours actifs dans différentes régions du Maroc.
Les Africains du sud du Sahara se sont inscrits très tardivement dans la dynamique des migrations internationales. Depuis la fin de la bipolarisation du monde et le début de la seconde mondialisation, ces migrations se sont intensifiées. C'est en trouvant de bonnes réponses aux causes à l'origine de l'immigration qu'on arrivera à résoudre le problème, mais pas en sanctionnant ni en excluant les immigrés.
...Si les coopérants, en tant que tels, ont fait leur temps, remplacés par les bataillons de l'humanitaire, il n'en va pas de même des postures, des thématiques ou des modes d'appropriation. La bonne conscience caritative, le sanglot de l'homme blanc, le rappel à l'ordre écologique, l'alibi du commerce équitable, le tourisme sexuel, etc., stigmatisés en leur genèse dans les Colonies de vacances, sont devenus désormais les expressions dominantes de l'impérialisme. (extrait de la quatrième de couverture)
Ce numéro cherche à éclairer les nouveaux enjeux des migrations au travers de la politique dans les DOM, autour de la notion de co-développement. La revue traite aussi du travail social dans les Centres d'accueil pour demandeurs d'asile (CADA),de l'intervention de l'ANAEM dans le cadre du service social international ,et de l'adoption internationale.Divers articles enfin font état de regards croisés sur l'immigration entre différents pays d'Europe. A noter aussi deux articles sur l'ACSE et la CNHI.
Ce travail sur les Africains de Wallonie porte d'une part sur les possibilités et des moyens d'un investissement humain et économique en Afrique dont les acteurs principaux seraient les Africains immigrés en région wallonne et d'autre part, sur l'intégration sociale de cette population dans son pays d'installation. L'objectif est ainsi de définir le potentiel humain de ces communautés ainsi que leurs possibilités de participation valorisante à une coopération entre la région wallonne et certaines régions de l'Afrique, dans une visée de développement équitable et durable, au Sud comme au Nord. Ce projet se fonde sur le double rapport existant entre la migration et la coopération internationale et la coopération et l'intégration sociale des migrants. (Présentation de l'éditeur)
En janvier, l'Institut Panos de Paris lançait un programme global intitulé "Migration, développement et intégration pluriculturels" (Mideip) ayant pour objectif de promouvoir les valeurs ajoutées culturelles, sociales et économiques introduites par les personnes issues de l'immigration dans le développement des sociétés du Sud et du Nord. Articulé autour de projets de recherche et de recherches-actions ainsi qu'autour d'activités de diffusion ciblée, l'ouvrage D'un voyage à l'autre est le point de départ de cette initiative. Les relations entre migration et développement y sont observées sous l'angle des pratiques initiées par les acteurs issus de l'immigration africaine ou asiatique résidant en Europe, pratiques en faveur du développement de leur société d'origine mais aussi d'accueil.
L'immigration est un phénomène nouveau en Italie, si on la compare à la France ou au Royaume-Uni. Toutefois, des liens se sont progressivement noués entre la coopération au développement et l'immigration. Par ailleurs, tout comme l'immigration est perçue comme un enjeu local, les pratiques de coopération au développement sont essentiellement observées à partir des rapports qui se construisent au niveau des communes et des provinces. Il s'agit donc d'une coopération décentralisée qui s'appuie sur des liens avec l'immigration.
Ces dernières années, les migrations internationales ont augmenté et constituent désormais un facteur important de transformation sociale dans toutes les régions du monde. L'article passe en revue les causes et les caractéristiques des migrations et examine certaines questions-clés : les migrations et le développement, la coopération internationale, l'établissement des migrants et la diversité ethnique, les migrations en tant que menace pour l'Etat-nation.
L'auteur identifie les formes d'internationalisme "transfrontières" (réseau d'alliances liant organisations et militants syndicaux, défenseurs des droits des immigrés et de l'environnement) apparues entre 1994-1998 aux Etats-Unis, en réaction au libre-échange, à la mondialisation et aux développements locaux générés par le North American Free Trade Agreement (NAFTA). Il examine les ouvertures et limites du North American Agreement on Labor Cooperation (NAALC), accord complémentaire sur le travail, ainsi que les éventuelles possibilités pour les travailleurs étrangers et les syndicats d'instaurer une réelle "mondialisation par le bas".
Le 30 septembre 1998 se sont déroulées les cérémonies d'ouverture des négociations pour le renouvellement du partenariat qui lie les 15 pays de l'Union européenne et les 71 pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) à Bruxelles. Il s'agit du futur accord de partenariat pour le développement économique appelé à remplacer la quatrième Convention de Lomé révisée qui expire le 29 février 2000. Cet article retrace les dispositifs de ce modèle unique de coopération internationale et plaide pour que la convention sorte de la clandestinité.
La Convention de Lomé actuellement en vigueur (Lomé IV), qui lie l'Union européenne à 71 pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (les pays ACP), expire le 29 février 2000. Les choix politiques et économiques européens ayant des conséquences directes sur l'avenir de ces pays et sur les chances qu'ont leur nationaux de "vivre et travailler au pays", la qualité de cette relation avec les pays ACP, et plus généralement avec les pays du Sud, devrait, selon l'auteur, être présente dans la campagne électorale pour le Parlement européen de juin 1999.
La migration internationale considérée du point de vue de l'émigration et des relations avec le pays d'origine se développe comme problématique en France à partir de 1974 avec les programmes de retour puis d'aide à la réinsertion ou sous l'angle du transfert de fonds que constitue l'apport de l'épargne des migrants dans leurs pays d'origine. Les projets d'aide au développement, portés par les immigrés en dehors des négociations de coopération internationale entre Etats, ne sont pas assez pris en compte alors qu'ils ont un impact à la fois économique et social et constituent des stratégies dynamiques qui font évoluer les sociétés d'origine.