Dans les pays francophones, les immigrés de tout âge, hommes et femmes, rencontrent souvent de réelles difficultés pour apprendre le français et restent de ce fait souvent à l'écart de la vie publique. Quelles sont les conséquences pour les migrants et pour la société d'accueil ? De quelle manière l'avenir de la langue française est-il engagé ? Quelle politique conviendrait-il de promouvoir ? Cet ouvrage, réalisé à l'initiative des organismes de gestion linguistique de la Communauté française de Belgique, de France, du Québec et de la Suisse romande présente comment ces questions sont abordées dans ces différentes régions et énonce des recommandations dans le but de fournir des éléments de réflexion et de comparaison et de promouvoir de nouvelles formes d'intégration : faut-il contraindre les migrants à étudier le français ? Quels moyens financiers et pédagogiques mettre en ouvre ? Quelle place réserver aux langues d'origine ? L'ouvrage est organisé en quatre parties : état de situation ; intégration scolaire des élèves allophones ; la langue et son apprentissage ; langue, travail et société.
Réflexion sur les langues minoritaires opposées à la langue nationale.
Cet atlas collectif présente des informations, des tableaux, des analyses, des principes théoriques et des cartes des frontières linguistiques. Mais, il contient aussi des propositions de solutions pour résoudre les conflits et les tensions existant entre les groupes ethniques dans le globe. Ces propositions découlent de l'application de "l'ethnisme", à savoir d'une théorie politique élaborée à la fin des années cinquante par François FONTAN. Le principe primordial de sa théorie est : "il n'y a pas de peuple sans sa langue et il n'y a pas de langue sans sa culture et chaque peuple a le droit d'être maître de son destin culturel, politique et économique sur son territoire linguistique. Ne pas reconnaître ce droit, c'est accepter d'entériner les situations d'impérialisme". Cet ouvrage contient une préface et une conclusion de Ben.
Sont traitées dans cette partie : langage et politique nationale; conflits linguistiques et identitaires : la berbérité.
L'article est un recueil des multiples nuances propres à la notion de communauté. Les définitions sont tirées principalement de dictionnaire et d'encyclopédie français du XVIIe et du XVIIIe siècle. En particulier, d'après l'encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers (1751), il est primordial de faire le distinguo entre les termes suivants : communauté, communautés ecclésiastiques, communautés d'habitants, communautés laïques et, enfin, communautés tacites.
Cette étude porte sur trois grandes thématiques : les rapports sociaux, les situations migratoires et les stratégies identitaires en France et s'articule sur deux espaces : l'espace résidentiel et l'espace professionnel. Ce travail tente de construire l'image de l'immigré devenant dans une certaine mesure citoyen, et les modalités et niveaux de ce devenir. Les Soninké, originaires du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal, représentent l'une des premières immigrations de travail d'Afrique noire en France. Leur sédentarisation et la familialisation tardive de leur immigration reposent sur deux caractéristiques : la dynamique communautaire ethnico-villageoise et une certaine marginalisation sociale.
L'une des expressions marquantes de l'identité juive en diaspora est l'existence séculaire du yiddish et du judéo-espagnol, envisagé ici sous l'angle de leurs divergences, tant sociologiques que linguistiques. Ces deux langues sont au sens propre et premier du terme langues de diaspora en ce qu'elles sont le mode d'expression d'un peuple expulsé, dispersé plusieurs fois, qui vit dans le regret de la terre mythique perdue et de sa langue perdue, l'hébreu.
Ce dossier, sur la présence des Tsiganes en Europe Centrale et Orientale, fait état de l'ambiguité des politiques adoptées à leur égard et de la reproduction du phénomène de marginalisation ethnique. L'accent est mis sur les situations d'exclusion sociale et spatiale, sur la recherche d'identité collective, sur la non reconnaissance de la langue romani et des Roms comme ethnie distincte, sur l'insécurité des Sinti, sur la survie communautaire, sur l'absence de statut juridique et de la protection de la loi, sur la relation Etat-Tsiganes, sur la condition de "sous-citoyenneté" malgré l'objectif, visé par le nationalisme, d'effacer les différences ethniques.
Panorama de l'ethnie, de la tribu à la communauté ethnique ou encore communauté linguistique ou communauté religieuse à travers le Monde. Cet ouvrage collectif fait le tour des situations ethniques dans 160 pays, divisés en 7 grands chapitres : l'Amérique du Nord, l'Amérique Latine, l'Europe de l'Est avec l'URSS, le monde arabe : Maghreb, Machrek, et Israël, l'Afrique noire et enfin l'Asie et le Pacifique Sud.
Après une présentation démographique et socio-culturelle de la communauté marocaine aux Pays-Bas, les auteurs examinent la langue que les Marocains choisissent de parler aux Pays-Bas, en fonction de leur âge et du lieu dans lequel ils se trouvent : dans la rue, à l'école....
Les berbérophones en France constituent certainement l'une des communautés d'origine étrangère les plus importantes, même si son existence et son identité propre sont rarement perçues par les chercheurs Français. Le nombre de berbérophones établis en France est évalué à : 510 000 personnes (300 000 d'origine algérienne, 210 000 d'origine marocaine). Quels moyens ont-ils mis en place dans l'immigration pour affirmer leur identité.
Il y aurait en France 8 527 Grecs. La plupart seraient regroupés dans l'agglomération parisienne, les autres dans les grandes villes maritimes : Marseille, Nantes, Saint-Nazaire. Quelles difficultés spécifiques cette communauté rencontre-t-elle. Comment les pratiques culturelles et sociales des immigrés grecs organisées autour d'un cadre communautaire plutôt religieux s'articulent avec l'image des «bonnes» pratiques langagières. Quelle est la place de la langue grecque pour les immigrés de la première et de la deuxième génération en France.
Descriptif de la langue judéo-espagnol et de la langue judéo-arabe, qui de toutes les langues minorisées sont probablement les plus atteintes dans leur structures linguistiques profondes.
Descriptif de la langue Lao parlée au Laos et en Thaïlande. Analyse du bilinguisme spécifique choisi par les Laotiens réfugiés en France. Accomodation de la langue maternelle au français selon les circonstances.