Le présent dossier, consacré à l'image des migrations maghrébines sur les écrans français, traite, au moyen d'une série de contributions, du rôle des médias dans la définition et la redéfinition permanente de la "communauté nationale" ainsi que de leur indéniable influence sur la hiérarchisation de ses différentes composantes.
Ce dossier fait état de plusieurs travaux menés dans le champ de l'histoire culturelle ou de la sociologie de l'art associé aux problèmatiques migratoires et qui constituent aujourd'hui de nouveaux chantiers de recherches. Deux entrées thématiques complémentaires sont explorées : l'analyse des expressions artistiques qui prennent comme problématique les réalités migratoires ; les représentations des migrations inscrites dans l'art contemporain.
A travers ces cinq études d'analyse sociologique de la réception cinématographique, l'auteur se propose de renouer les liens entre sociologie de la culture et histoire sociale, entre histoire de l'art et histoire des publics. Haut lieu de l'histoire industrielle et de l'immigration italienne, la Lorraine constitue le cadre d'l'observation qui alimente cette réflexion.
«Comment construire ensemble un monde meilleur pour tous ?» C'est la question fondamentale qui traverse l'oeuvre de Sembène Ousmane, cinéaste-écrivain sénégalais. Il est incontournable pour la compréhension des cultures africaines, la représentation des femmes, de la politique et de la marginalité. Il laisse une oeuvre dense (films et écrits) que les auteurs (universitaires, journalistes, écrivains, cinéastes) ont ici à coeur de « jardiner » pour la rendre encore plus accessible. (extrait de la quatrième de couverture).
Ce dictionnaire présente les films de long métrage (en 16 mm ou 35 mm, ou bien tournés en vidéo puis transférés - et distribués - sous ces formats) réalisés par des Africains en Afrique ou en exil.
Avec 3 millions d'entrées en France, le film "Indigènes" a déclenché un véritable tapage médiatique. Mais pour les immigrés maghrébins, le chemin vers cette consécration cinématographique fut long et pénible. De 1936, date à laquelle ils apparaissent pour la première fois sur les écrans dans une très courte séquence de "La vie est à nous", film à sketches de Jean Renoir, à 2006, date de parution de "Indigènes", près de 300 longs métrages de fiction (dont 80 pour cent sont produits après 1980) mettent en scène des immigrés maghrébins. Or, le traitement cinématographique qui leur est réservé porte la trace des différents préjugés qui circulent à leur propos tout au long de la période étudiée.
Le préjugé est un recours traditionnel dans le discours cinématographique. Dans cet article, l'auteur étudie l'usage qui est fait du préjugé dans les productions à grand public dans un objectif marchand, puis le renversement dans la représentation des minorités arabes et asiatiques. Entre la représentation cinématographique et l'image sociale, entre l'écran de nos pensées et la réalité de nos fantasmes navigue une image de l'Autre fondée sur les sédiments de l'histoire, les aléas de l'actualité, mais surtout sur une généralisation hâtive qui est à la base du préjugé.
Au sommaire de ce dossier : Métis d'Indochine, l'inconfort d'un entre-deux. La spécificité des métis. Le métissage et le concept de temporalité. Métissages incontournables : méandres et périls idnetitaires Haïti 2005
Analyse des critiques parues dans la presse, tant en France qu'en Algérie, sur le film Indigènes, du réalisateur Rachid Bouchareb. Les débats suscités par ce film reflètent l'ambivalence française à l'égard du fait colonial et, plus généralement, des populations post-coloniales vivant en France, la relation à l'altérité passant par la commisération ou son expression politique, le paternalisme, sentiment qui prend souvent le dessus sur celui de la co-appartenance.
En Lorraine, le film L'anniversaire de Thomas - diffusé en 1982 - est devenu un objet mémoriel par excellence de l'immigration ouvrière, toutes origines confondues quand bien même il est centré sur la population italienne de Villerupt. En lien avec la création d'u Festival du film italien - qui est une réponse à un double blocage mémoriel : celui du monde immigré, celui du monde ouvrier - cette entrée dans le patrimoine régional s'explique par la capacité du film à lutter contre l'oubli inhérent à la fermeture des sites, à subsumer les particularismes identitaires à l'intérieur d'un territoire et à réactiver la présence/absence d'un monde disparu.
Cet ouvrage traite de l'émigration des Européens vers les États-Unis dans le domaine du cinéma. Le point de vue adopté s'inscrit dans un cadre interdisciplinaire (historique, esthétique, économique, etc.) et dans une perspective à la fois " intertextuelle " et " contextuelle ". Les questions auxquelles tentent de répondre les auteurs sont d'abord d'ordre théorique et épistémologique : qu'est-ce que l'exil et l'émigration ? Comment établir une typologie de cette émigration ? Quel rapport cette émigration dans le domaine du cinéma entretient-elle avec l'émigration en général ? Etc. On s'interroge ensuite sur la situation des émigrés (acteurs, cinéastes, producteurs, compositeurs, écrivains) ainsi que sur les relations spécifiques entre Hollywood et différents pays européens (Irlande, Belgique, Russie, etc.). Un regard économique est enfin porté sur cette émigration. (4e de couverture)
Situation du cinéma français ou de réalisateurs africains vis-à-vis du vécu partagé entre là-bas et ici.
Etude de l'image et du portrait de l'immigré dans le cinéma français.