« La France invisible, ce sont des populations qui, malgré leur nombre, sont masquées, volontairement ou non, par les chiffres, le droit, le discours politique, les représentations médiatiques, les politiques publiques, les études sociologiques ou se retrouvent enfermées dans des catégorisations dépassées qui occultent leurs conditions d'existence. » (Extrait de la 4e de couverture).
Ce document présente les résultats de l'enquête sur l'emploi réalisée en mars 2000 concernant les étrangers, cette enquête fait apparaître le taux d'activité selon le sexe, l'âge, la catégorie socio-professionnelle et la nationalité ainsi que les chômeurs selon le sexe, la nationalité et l'âge regroupé.
Etude des phénomènes d'exclusion dans une citré marseillaise à travers le parcours biographique des résidants en tenant compte du contexte social et de la tradition spécifique de l'espace civique de la ville qui favorise les liens sociaux entre exclus, le cas du mouvement des chômeurs étant pris comme exemple significatif.
En Europe, les années 1830-1930, marquées par l'industrialisation, l'urbanisation et la démocratisation modifièrent le statut et le sort des individus rejetés par la société. Pauvres et vagabonds, migrants et chômeurs, mais aussi femmes, criminels, marginaux constituèrent des bataillons d'exclus. L'étude de cette période pose la question de la validité de la notion d'exclusion. Que recouvre ce terme utilisé par la sociologie depuis une vingtaine d'années ? (présentation de l'éditeur)
Ce document présente les résultats de l'enquête sur l'emploi réalisée en 1998. Concernant les étrangers, cette enquête fait apparaître le taux d'activité selon le sexe, l'âge, la catégorie socio-professionnelle et la nationalité ainsi que les chômeurs selon le sexe, la nationalité et l'âge regroupé.
L'actualité politique en France se caractérise à la fois par une unification de la classe politique dans une perspective européenne et par l'émergence de porte-parole au sein d'une société civile en mouvement. L'ouvrage interroge, à la lumière de la Révolution française, le décalage permanent entre l'action gouvernamentale et le mouvement des sujets actifs dans la résistance civile. L'auteur met en exergue les ressources propres de sentiments, d'actions et de paroles des "sans" (sans-papiers...), véritables "sans-culottes" contemporains. En s'inspirant de certaines dynamiques propres à la Révolution française, il décrit les potentialités novatrices du lien entre acteurs, spectateurs et législateurs qui se déploie actuellement au sein des mouvements sociaux.
La convergence entre les revendications des sans-papiers et des demandeurs d'emploi reflète la précarité qui touche une partie de plus en plus importante de la société.
Les parcours migratoires sont déterminants : l'âge d'entrée en France, par exemple, peut influencer la trajectoire scolaire et donc l'insertion professionnelle des jeunes issus de l'immigration. Les taux de chômage diffèrent entre enfants d'immigrés et enfants de parents nés en France et des écarts apparaissent au sein des immigrés selon leur origine.
Deux contributions prononcées lors de la rencontre organisée par la fédération des Associations pour l'Education et la Formation des Travailleurs Immigrés (AEFTI) à Paris le 28 juin 1997, soulignent les enjeux de la politique d'insertion de l'Etat. Il s'agit, avec les emplois-jeunes de créer des emplois durables avec un important volet de formation professionnelle et de réserver aux générations issues de l'immigration une place correspondante à leur présence dans le pays. Au titre de la lutte contre les discriminations, l'autre enjeu est de rétablir toutes les missions du Fonds d'Action Sociale (FAS) notamment en matière de formation professionnelle en soutenant l'effort des associations qui travaillent avec des adultes chômeurs.
Rappel historique de l'existence d'un fichier de chômeurs qui a été constitué dans les années trente à Décines, dans la banlieue lyonnaise, avec des connotations xénophobes concernant les travailleurs migrants.
Analyse de constats, qui sont le fruit d'une réflexion, quant au rôle de la formation dans le retour vers l'emploi de demandeurs adultes et de faible niveau de qualification. La communication s'articule autour de deux points : une analyse quantitative de l'efficacité de la formation à travers le taux de retour à l'emploi ; une analyse qualitative cherchant à déterminer le rôle spécifique de la formation dans la réinsertion sur le marché du travail.
Ce dossier présente des initiatives de développement local menées en partenariat entre des collectivités locales et des organismes de formation d'adultes, dans le cadre de la politique urbaine en faveur de la réinsertion sociale et de la réinsertion professionnelle de chômeurs de longue durée ou de jeunes de bas niveau de qualification. D'autres actions se situant dans le cadre du développement social urbain et des quartiers, visent la valorisation de l'environnement, le développement de la vie associative par des femmes, l'intégration de primo-immigrés maghrébins ou africains. Enfin, des initiatives de développement local rural concernent le développement d'activités économiques et la formation des femmes en milieu rural.
A partir d'un échantillon l'étude présente les caractéristiques démographiques et la répartition socio-professionnelle des résidents vivant en foyer de la SONACOTRA. 36
En analysant 6 800 annonces passées par des étrangers dans un journal viennois (de juillet 1990 à septembre 1992), l'auteur analyse les différences de qualification ; alors que la majorité écrasante des Turcs et des immigrés des Balkans est faiblement qualifiée, la nouvelle immigration des anciens pays communistes est le fait de travailleurs qualifiés : infirmières, enseignants, médecins, techniciens, etc. Une comparaison entre qualification et emploi recherché montre l'étendue de la déqualification dans la trajectoire migratoire.