Le quotidien des demandeurs d'asile accueillis au sein de structures, dédiées à l'hébergement et à l'accompagnement des étrangers pendant la durée de leur requête auprès des autorités françaises. A partir de l'observation de ce quotidien en CADA (centres d'accueil pour demandeurs d'asile), l'auteure examine les normes et les institutions, et les pratiques et expériences des différents acteurs.
De l'été 1999 à fin 2002, plus de 76 000 étrangers en situation irrégulière transitent par le Centre d'accueil et d'urgence humanitaire de la Croix-Rouge française à Sangatte. Cette porte, sur le sable de la Manche, figure une sorte de camp ouvert où se gère quotidiennement une situation d'exception : le passage répété de chercheurs d'asile pour qui la France ne représente qu'une étape migratoire. Ce travail interroge donc la vie quotidienne d'hommes reçus dans un camp humanitaire et tente de comprendre les agencements relationnels et matériels qu'ils mobilisent afin de réaliser leur projet d'exil...(extrait de la quatrième de couverture).
Seuls ou en famille, les demandeurs en France ont la possibilité d'être hébergés dans des structures d'accueil. Ils sont alors confrontés aux difficultés de l'attente, de l'intégration à un nouveau cadre de vie, ainsi qu'aux barrières linguistiques et culturelles. Cet ouvrage de photographies est le témoin de cet exil.
L'étude, parue en octobre 2003, se propose de déterminer quel était l'impact de l'attente des papiers sur les stratégies que les jeunes demandeurs d'asile et leurs parents mettent en place pour établir un équilibre entre deux impératifs : un processus de deuil de l'histoire passée, individuelle et collective, et la création de relations avec la société française, marquée par l'attente de l'octroi ou du refus du statut de réfugié. Elle se propose d'identifier les modes de protection dont bénéficie l'enfant pour pouvoir explorer ce nouvel environnement. Que doit-on leur dire de la fuite ? Sont-ils protégés par la parole ou le silence ? Conçue comme une recherche-action ayant pour objectif de mieux comprendre pour mieux intervenir, cette étude s'accompagne de recommandations pour améliorer les services existants.
Questionnement autour de l'immigration, de ses causes et des politiques et pratiques de l'immigration qui varient peu. L'analyse a comme point de départ la fermeture du centre de Sangatte.
Cette étude a été réalisée à la demande du directeur du centre d'hébergement et d'accueil humanitaire de Sangatte. Elle porte sur les caractéristiques sociologiques des populations étrangères en situation irrégulière accueillies dans le centre. L'étude repose sur des questionnaires distribués et des entretiens réalisés avec les personnes accueillies dans le centre. Ces personnes sont, dans la grande majorité vde l'échantillon choisi, des Afghans, des Irakiens, des Iraniens. Les questionnaires et les échanges ont porté sur le parcours des personnes, depuis les motifs de départ du pays d'origine, les conditions du voyage, l'arrivée en France et jusqu'aux projets envisagés. Outre les recommandations qu'il fait pour le centre de Sangatte, l'auteur conclut sur la protection des personnes immigrées en situation illégale
Réalisée par l"association Quest'us pour la direction de la Population et des Migrations, cette étude a deux objectifs principaux; D'une part, vérifier l'adéquation du dispositif de formation aux besoins des réfugiés résidant en centre provisoire d'hébergement (CPH) et observer quels typesde partenariat les DDASS et les CPH ont pu construire avec les dispositifs de droit commun.; D'autre part, améliorer la connaissance des réfugiés non hébergés en CPH dans la région Ile-de-France et en Provence-Alpes-Côte-d'Azur auprès de responsables de centres, de formateurs et d'acteurs de terrain. Elle s'appuie également sur une enquête complémentaire conduite par questionnaires auprès de vingt-quatre directeurs de centres et de seize responsables des DDASS, DRTEFP et DDTEFP et enfin sur des entretiens approfondis réalisés avec des réfugiés de la région Ile-de-France qui ne résident pas en CPH.
Ce rapport s'articule autour de deux axes. Le premier concerne le dispositif national d'accueil et particulièrement les centres provisoires d'hébergement, chargés de l'accueil et de l'intégration des réfugiés statutaires. L'objectif était de comprendre comment est envisagée et mise en pratique la formation des réfugiés dans ces centres et d'en estimer les conséquences pour les réfugiés. Le deuxième axe concerne les réfugiés non hébergés dans ce type de structure. Il s'agissait de mieux connaître le public, d'évaluer ses besoins en formation et la réponse des organismes de formation. L'auteur s'interroge sur le lien entre apprentissages linguistiques et insertion socioprofessionnelle avec comme perspective l'amélioration des dispositifs existants et l'éventuelle création d'un pôle commun d'accueil et d'orientation.
Le point sur le droit d'asile en France et en Europe avec comme accès de fixation Sangatte, la zone d'attente de Roissy ; évolutions du droit d'asile depuis 50 ans, traitement des demandeurs d'asile, un projet récent de directive européenne.
Face à l'afflux de demandeurs d'asile dans la région de Haute Normandie depuis 2001, les auteurs nous exposent les réponses apportées par les acteurs locaux et l'évolution du dispositif d'accueil de ces personnes dans cette région.
Histoire du centre d'hébergement de Merksplas, en Belgique, depuis les années 30, appelé «centre fermé», où étaient enfermés les réfugiés, qui ne pouvaient ni s'installer ni travailler librement en Belgique.
L'auteur analyse l'interprétation qui est faite de la Convention de Genève par les différents Etats européens et souligne que ces interprétations entraînent des possibilités d'accueil variées. A travers l'exemple de la France, il met en lumière, à partir d'exemples concrets, les lectures qui aboutissent à des conclusions contraires entre l'Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) et la Commission de recours.