Cet ouvrage met en relation des questions politiques (au sens le plus large du terme), des problèmes éducatifs (avec leurs aspects institutionnels et pédagogiques) et des dimensions linguistiques et didactiques. L'unité de cet ouvrage collectif tient à l'attention portée à certains publics scolaires (les élèves nouvellement arrivés en France et ceux " issus de l'immigration "), à la langue française et aux autres langues en présence, aux formes culturelles de l'intégration sociale et éducative, aux pratiques d'enseignement et processus d'apprentissage.
Issu d'un colloque international tenu à Paris et à Montréal en 2005, cet ouvrage s'interroge sur les relations entre les immigrations et la question des langues et des cultures. Il étudie la dimension sociolinguistique des contacts de langues et de cultures et la manière dont ils sont vécus, le rôle des politiques linguistiques et la didactique de l'apprentissage de la langue d'accueil.
La revue consacre un dossier important aux conditions d'accueil des élèves nouveaux arrivants en france et en particulier dans le quartier de Belleville à Paris.Différents thèmes sont aussi abordés : les nouveaux courants migratoires qui traversent l'est de l'Europe en Russie et dans le Caucase, les actions de lutte contre es discriminations entreprises par Orange, l'urgence de conforter l'accès aux soins des migrants atteints par le sida, la proposition de loi pour la reconnaissance d'un véritable droit à l'apprentissage d e la langue française à tous les migrants ,enfin le dialogue interreligieux chez les jeunes.
Présentation des orientations que le gouvernement a choisi d'adopter en matière d'intégration. Un bilan exhaustif de la politique d'intégration menée depuis 2002 est présenté en annexe.
Ce numéro rend compte des résultats d'une étude menée par le CLP qui avait pour objectif principal de dresser un état des lieux sur la prise en compte de la formation linguistique en français au sein de la formation continue en entreprise, pour des publics migrants.
Dossier critique sur les discours politiques qui justifient une politique d'immigration plus restrictive par le racisme du peuple et qui protègent en pratique inefficacement les femmes.. .Les discours pernicieux vont même jusqu'à malmener le droit fondamental de vivre en famille.
Ces journées de travail font suite à un premier séminaire organisé en 2004 sur le même thème. Ce document synthétise les évolutions constatées dans les différents pays étudiés. L'accent est mis sur la formation linguistique dans le cadre de la formation professionnelle continue.
Analyse comparée des dispositions en vigueur pour l'apprentissage de la langue du pays d'accueil par les étrangers dans plusieurs pays européens
Ce document présente les actes du colloque du 8 juin 2005. Ce colloque avait pour objectif, d'une part, de définir les enjeux de l'apprentissage de la langue française et, d'autre part, de montrer comment les branches, les entreprises et les syndicats se mobilisent pour y parvenir.
Analyse de la problématique des migrations féminines en Europe, et notamment en France, au prisme des différents modes d'investissement dans la langue du pays d'accueil par les femmes migrantes.; L'analyse du rapport des femmes à la langue : français servira de support empirique à l'analyse de leurs capacités d'action et d'initiative. A cet égard, la surreprésentation des femmes dans les apprentisages linguistiques formels, puis les pratiques et les représentations des apprentissages linguistiques en situation migratoire en France sont tour à tour étudiées.
Actes de l'université d'automne qui a eu lieu du 25 au 28 octobre 2004. Un regard autre porté sur l'étranger est la condition de possibilité d'une intégration réussie, même au prix d'une révision de nos habitudes. Mais s'il est essentiel de respecter les langues et les cultures d'origine, c'est l'apprentissage du français qui permet l'intégration harmonieuse du nouvel arrivant. Agir autrement ne ferait qu'ajouter de l'exclusion à l'exclusion. Comment accueillir ceux qui arrivent d'un pays déchiré, ou sont marqués par les traces toujours visibles d'un certain passé colonial, comment se situer soi-même en tant qu'acteur dans l'école et dans la ville, comment évaluer les pratiques ? Autant de défis républicains auxquels il a été répondu autour de différents thèmes : Immigration et intégration en France, d'hier à aujourd'hui (Pascal Blanchard, Dominique Borne, Françoise Lorcerie, Catherine Withol de Wenden) ; Les politiques de l'intégration en Europe : peut-on parler d'une politique européenne d'intégration ? (Mariam Abou Zahab, Christophe Bertossi, Jeannette Bougrab, Jean-Guy Branger, Inès Michalowski, Enrico Pugliese) ; Le bilinguisme favorise-t-il l'intégration ? (Gilbert Dalgalian) ; Langue et migration (Mohand Améziane Abdellak, Félicia Heindereich) ; La maîtrise de la langue dans l'apprentissage du français comme langue seconde (Michèle Verdelhan, Gérard Vigner) ; Quel avenir pour les enseignements des langues et cultures d'origine ? (Viviane Bouysse) ; Les politiques de scolarisation (Marc Bablet, Christian Bovier, Erik Louis, Gilles Pétreault) ; Le suivi de cohorte de nouveaux arrivants : questions de méthode (Barbara Fouquet-Chauprade) ; Apprendre à lire et à écrire à l'âge adulte pour s'intégrer (Mariela de Ferrari) ; Les politiques de la ville en matière d'intégration des nouveaux arrivants (Jacques Donzelot) ; Quels partenariats pour réussir l'intégration ? (Abdel Aïssou, Daniel Bouvard, Denise Causse, Francis Delarue, Françoise Fourneret).
Organisées par l'académie de Créteil, l'Inspection générale de l'Éducation nationale et la direction de l'Enseignement scolaire, les Journées qui se sont déroulées du 25 au 28 octobre 2004 à la Maison de la Légion d'Honneur, ont été consacrées à une réflexion entre les partenaires du système scolaire sur l'intégration des élèves nouvellement arrivés. Un regard autre porté sur l'étranger est la condition de possibilité d'une intégration réussie, même au prix d'une révision de nos habitudes : la tabula rasa n'est plus à l'ordre du jour, tout particulièrement en ce qui concerne ces élèves. Mais s'il est essentiel de respecter les langues et les cultures d'origine, c'est l'apprentissage du français qui permet l'intégration harmonieuse du nouvel arrivant. Agir autrement ne ferait qu'ajouter de l'exclusion à l'exclusion. Comment accueillir ceux qui arrivent d'un pays déchiré, ou sont marqués par les traces toujours visibles d'un certain passé colonial ; comment se situer soi-même en tant qu'acteur dans l'école, dans la ville ; comment évaluer les pratiques : autant de défis républicains auxquels il a été répondu au travers d'exposés, d'échanges et de témoignages. (4e de couverture)
En juin 2004, deux journées de travail ont réuni des spécialistes de six pays d'Europe venus présenter leur législation et confronter leurs pratiques de formation linguistique pour les migrants avec celles de la France. Ce document met en valeur les éléments les plus remarquables qui ont été identifiés au cours de ces journées et susceptibles d'orienter la réflexion et l'action. Des fiches analytiques, pays par pays, complétent ce compte -rendu synthétique.
Dans ce rapport la Cour des Comptes analyse les différentes politiques d'immigration mises en ouvre depuis trente ans. Après avoir expliqué la genèse et décrit les modalités des actions publiques qui ont été conduites jusqu'ici pour répondre aux défis de l'accueil et de l'intégration, le rapport tente de dresser leur bilan en examinant la situation des populations concernées. Il cherche aussi à apprécier les conditions de la réussite des réformes en cours ou annoncées récemment à la lumière des évolutions observées dans les mouvements migratoires. La Cour formule de nombreuses recommandations qui lui paraissent de nature à conforter la démarche engagée.