A la demande du FAS, une enquête a été réalisée afin d'évaluer les pratqiues et les contenus de projets des foyers de travailleurs migrants. Celle-ci a porté sur un échantillon de quinze foyers et résidences sociales situés dans la région Rhône-Alpes. Responsables de foyers, partenaires locaux et résidents ont été sollicités. On trouvera dans cette analyse un rappel des mutations en cours dans les foyers, une description du contenu de l'accompagnement social, une description de sa mise en oeuvre, une analyse de ses apports et de ses limites, une présentation des enjeux en termes d'avenir et de positionnement de la part du FAS
Passer de maisons de villages à des immeubles de banlieues ne va pas sans heurts et frustrations, provoquant violence, inadaptation, déprédations. L'auteur, dirigeant une maison d'accueil d'enfants en banlieue parisienne, fait une synthèse entre l'analyse globale de la rencontre interculturelle dans les banlieues et la mise en évidence de solutions pratiques pour rétablir le tissu social.
Si l'on se penche sur l'histoire des militants de l'action sociale telle qu'elle s'est construite en France (Marseille) à partir des mouvements de jeunesse ou d'éducation populaire issus du catholicisme ou du socialisme laïc autour de la question de la résorption du bidonville puis de l'accueil des familles immigrées, on constate que le profil des éducateurs ou des animateurs de l'action culturelle repose sur des valeurs d'engagement politique qui permettent aux générations issues de l'immigration d'accomplir une mobilité sociale sans renoncer à l'action collective. Cette élite qui forme les classes moyennes des cités, à l'emploi souvent précaire et qui a choisi d'investir les dispositifs d'animation reste au service d'une classe ouvrière qu'elle côtoie et sa propre réussite est un élément de régulation des relations sociales.
Enquête sur l'ensemble de la région France (Provence-Alpes-Côte d'Azur) auprès des associations financées par la Direction régionale du FAS pour évaluer les types d'emplois générés par cette vie associative. Pour chaque département, l'étude révèle le nombre de salariés, le type et le statut du poste occupé et leur répartition par fonctions. Outre les disparités propres à cette région, le secteur de la formation professionnelle représente 36 pour cent des postes et 33 pour cent des contrats à durée indéterminée alors que le secteur de l'animation sociale et culturelle représente 26 pour cent des postes et 45 pour cent à durée déterminée. Il y a donc beaucoup plus de précarité pour les animateurs que pour les formateurs.
Le Conseil Général du Rhône organise dans ses maisons du département (MDR) des consultations de protection maternelle et infantile, fréquentées par une majorité de personnes d'origine étrangère. Ce rapport est divisé en deux parties : la première est une réflexion sur les PMI, lieu de prévention sanitaire et d'accompagnement des enfants au sein de sa famille; sur leur salle d'attente, lieu, espace et temps à prendre en compte; et sur le projet d'animation, avec l'incidence du choix des animateurs et de celui de l'outil d'animation. La deuxième partie est un compte-rendu de l'analyse de l'enquête réalisée en 1993 en France (Rhône) pour faire le point sur l'existant de ces animations.
Des associations villageoises, souvent créées par d'anciens immigrés, couvrent les trois pays de la vallée du fleuve Sénégal : Mali, Mauritanie et Sénégal. Le CEFP organise l'animation, l'information et la formation de chaque centre ou coopérative. Le préalable à toute formation est l'alphabétisation. L'animateur doit connaître les réalités socio-économiques avant d'identifier les besoins en formation des membres du centre.
A travers la présentation du métier de conteur, l'auteur de cette intervention livre le récit d'une expérience pédagogique et artistique afin de contribuer à la réflexion sur le thème des médiateurs culturels. Dans un premier temps, il effectue une lecture du conte en tant que lien social (univers à explorer et à construire, outil pédagogique et révélateur de lien social), illustrée par le métier de conteur. A partir de cet exemple, il analyse l'usage du concept : intermédiaire culturel en l'opposant ou en le comparant au concept : "marginal-secant" proposé par la sociologie des organisations.
Transformation de l'espace bibliothèque en base logistique de l'écrit dans la ville, travail avec des chômeurs, des élèves de lycée professionnel (LP), plan d'aide à la lecture, intervention de la bibliothèque dans le cadre plus général du développement social des quartiers, autant d'exemples qui prouvent qu'au-delà des stratégies d'alliance minimale entre école et bibliothèques ces dernières peuvent jouer un rôle plus diversifié où collaborent les divers organismes d'insertion professionnelle et sociale des exclus de l'écrit.
Soumis à l'avis du Conseil Economique et Social, ce rapport se propose, après définition rapide de la notion d'intégration, d'en étudier les processus, modes et espaces de participation pour la jeunesse en France. La tranche d'âge choisie-les 4-25 ans-représente 17 millions de personnes, groupe essentiellement hétérogène par l'origine sociale, culturelle, ethnique, aux parcours diversifiés dont le fil commun, entre confort et exclusion, reste tout de même le rapport aux loisirs comme pratique culturelle et espace d'appropriation sociale. De nombreuses propositions de ce rapport, plus spécialement orientées vers les besoins des jeunes défavorisés, sont élaborés à partir d'un examen minutieux de critères socio-économiques dans l'utilisation des loisirs, le temps consacré ainsi que, bien sûr, l'offre existante dans ce domaine, en matière de politiques sectorielles et de dispositifs, et son degré d'adéquation aux attentes des jeunes.
Après six ans d'expériences vécues auprès des enfants et des jeunes de ce quartier populaire et pluriculturel en France (Paris, quartier Goutte d'Or), l'auteur tente d'exprimer quels sont la place et le rôle des éducateurs au sein des associations de loisirs pour enfants. Qu'est-ce que l'animation globale collective dans une perspective interculturelle.
Ce fascicule regroupe des impressions et réflexions de femmes de nationalités diverses, appartenant à la première ou seconde génération vivant en France (Somme, Amiens). Elles s'expriment sur leur parcours individuel, le rôle de la femme dans leur société d'origine, leurs conditions de vie dans l'immigration, les conflits familiaux, leur intégration. Présentation de l'association Femme en Mouvement qui les rassemble : animation, expression culturelle.
Etude descriptive de l'histoire des associations d'immigrés, ouvriers spécialisés à la Régie Nationale des Usines Renault (RNUR) en France (Boulogne-Billancourt). L'évolution historique des associations et leur implantation locale (quartier, entreprise). Leurs spécificités par nationalité, leur représentation à l'usine de Billancourt. Leur rôle socio-politique dans le passé, depuis 1968, et le présent, leur stratégie culturelle. Evolution de la vie associative depuis 1981, coordination entre associations d'immigrés et françaises de solidarité.
Les stratégies d'encadrement des jeunes en France depuis le 19e siècle et l'organisation de la prévention sociale de la délinquance. Politique de la jeunesse depuis 1949. Nouveaux dispositifs de prévention depuis 1980 et nouveaux acteurs intervenant depuis 1982 dans ce champ : la police l'armée, les «animateurs issus du milieu». Le rôle de ces jeunes leaders, fils d'immigrés ou de harkis : fixateurs de bandes, ilôtiers de quartiers. Encouragement à leur professionalisation dans le cadre d'une restructuration des stratégies préventives.
Analyse des liens entre les opérations «Eté-Jeunes» et les dispositifs d'insertion professionnelle et sociale destinés aux jeunes de milieux défavorisés, immigrés. L'évolution des opérations entre 1982-1984, dans leurs orientations et leurs formes : réeducation par le travail, découverte des nouvelles technologies, etc. L'animation pédagogique en France (Nord) de l'opération été 1984 : approche quantitative et qualitative (implication des jeunes dans les activités, public touché, etc...). Résistances rencontrées face à la mise au travail des jeunes durant l'été.
Attitudes des jeunes des banlieues en France (Lyon) en situation d'animation et dynamique des opérations d'été leur permettant de reconquérir une identité. Observation directe des jeunes dans leur quartier : le désir et l'impossibilité d'en sortir, l'ethnicité, la constitution d'une identité locale. Les animations : les différents styles d'animateurs, les stages, les systèmes de valeurs locaux des jeunes en interférence avec leurs interprétations des activités. La demande de consommation culturelle et les associations étrangères (maghrébines, antillaises, vietnamiennes).