Réflexion sur les notions de race, sexe et classes sociales en tant que sujets d'étude et disciplines d'enseignement aux Etats-Unis. De leur approche littéraire (analyse des ouvrages classiques relevant de divers domaines - anthropologie, économie, psychologie, sociologie - et abordant ces thèmes) et de leur approche expérimentale (enseignement en université), les auteurs tirent des conclusions. Ils soulignent l'interrelation qui unit ces trois éléments, la nécessité de les intégrer dans les programmes d'enseignement, la pauvreté du matériel à la disposition des enseignants. Enfin ils se proposent d'élaborer une pédagogie visant à susciter, chez les étudiants, une conscientisation du Multiculturalisme américain et une «pensée critique» face à ces trois catégories d'analyse, pertinentes pour toutes les questions sociales.
Cet article évoque les sages-femmes, Allemandes, Polonaises et Scandinaves immigrées aux Etats-Unis (Wisconsin) entre 1870-1920. Cette profession de santé était exercée par des femmes mariées, souvent mères de famille, et qui travaillaient à l'extérieur (la pratique de l'accouchement à domicile étant encore la règle). Elles exerçaient surtout leur profession dans leurs réseaux sociaux : famille, voisinage, ces réseaux étant en fait leur propre groupe ethnique.
Analyse des schémas migratoires et processus d'installation des Néerlandais de religion catholique aux Etats-Unis (Wisconsin) entre 1840-1870. Méthodologie : monographie de quelques familles originaires des Pays-Bas (Nord-Brabant) mettant en évidence le contexte socio-économique des villages de départ et la mise en place d'une chaîne migratoire. L'étude des conditions d'émigration et d'installation souligne l'importance des relations familiales et du réseau social entre la famille émigré, favorisant le regroupement géographique et évitant le déracinement.
Répartition géographique des migrants dans l'espace urbain : les caractéristiques et le développement du quartier d'immigrés Néerlandais aux Etats-Unis (Wisconsin, Grand Rapids) entre 1850-1900. Remise en cause du modèle des «zones de concentration» de l'habitat immigré, élaboré par l'Ecole d'urbanisme de Chicago au profit d'une théorie de regroupement des migrants par similitude d'appartenance culturelle et de région d'origine, le schéma de localisation des nouvelles vagues migratoires suivant les mêmes lignes.