Devant l'extension croissante du nationalisme basque au sein de l'Eglise catholique basque au cours des premières décennies du XXe siècle, la hiérarchie réagit et de nombreux prêtres basques furent exilés en Amérique à cause de leur position. Si au début l'exil ne représente que des cas isolés, après 1910 l'émigration augmente, pour atteindre son apogée avec la guerre civile espagnole. La participation de ces prêtres au processus d'expansion du nationalisme dans les colonies basques d'Amérique fut essentiel et leur aide fut également très utile aux émigrés qui quittèrent le pays basque jusqu'à la guerre de 1936-1939.
Les Indiens Yanomami d'Amazonie, ne sont pas des nomades, mais les conditions imposées par les chercheurs d'or les obligent à quitter leurs lieux habituels d'habitation.
Après avoir passé en revue les différentes institutions du Pacte andino, l'auteur analyse la politique migratoire qui découle de cette convention internationale selon trois sujets : la migration de main-d'oeuvre, la circulation de personnes et la migration frontalière andine par rapport à l'intégration frontalière.
Analyse des résultats d'une enquête menée en 1987 auprès de cinquante chefs de famille (43 hommes et 6 femmes) dominicaines émigrées au Venezuela. Présentation des objectifs de l'étude. Exposé des divers facteurs analysés : données générales et historiques sur les migrations des Dominicains, organisation familiale (division et recomposition de l'unité familiale avant et après la migration, mobilité des groupes familiaux), stratégies de subsistances individuelles et familiales (situation économique, revenu, consommation familiale, réseaux d'entraide), degré d'intégration dans la société d'accueil.
Le but de ce travail est d'étudier non seulement l'évolution démographique des Colombiens au Venezuela et d'analyser leurs caractéristiques socio-démographiques, mais plus particulièrement d'étudier leur insertion professionnelle dans le pays et leur revenu, pendant les années 1980-1985. Les sources statistiques sont l'enquête de foyers par échantillonnage, les données du Bureau Central de la Statistique et de l'Informatique, et les données du Registre Civil.
La Congrégation Scalabrinienne, fondée en novembre 1887 par l'Evêque de Plaisance (Italie), Mgr Scalabrini (J.B.), dans le but de porter assistance religieuse et sociale aux émigrants Italiens, commence son oeuvre en 1888 au Brésil, en 1890 en Argentine et en 1894 au Venezuela. Mis à part le Brésil, la présence scalabrinienne ne dura que peu d'années en Amérique Latine, et elle n'a repris qu'en 1940 en Argentine et en 1958 au Venezuela. Cette étude tente d'expliquer les causes de cet échec initial, en se référant particulièrement au cas argentin, et en analysant d'une part les relations entre l'église catholique et l'Etat-Nation, et d'autre part, les caractéristiques spécifiques de l'émigration italienne à la fin du XIXème siècle.
Réflexion sur le retour étayée par quatre études de cas de divers pays : La migration pendulaire des femmes entre le Mexique et les Etats-Unis les soumet à une adaptation continue. Etude du processus d'adaptation lors d'un retour définitif au pays et influence sur le milieu et les relations conjugales. La stratégie migratoire aux Caraïbes repose sur une idéologie. L'éducation et l'ascension sociale sont les buts poursuivis : Il ne peut y avoir de retour sans réinsertion professionnelle. Etude des migrations saisonnières de Colombiens en situation irrégulière au Venezuela. Analyse de la politique migratoire des pays industrialisés pour inciter au retour.
Présentation de l'état de la recherche sur l'émigration colombienne au Venezuela. Les auteurs passent en revue les études des derniers 15 ans concernant le mouvement migratoire des Colombiens vers le Venezuela, lors de l'expansion économique des deux pays dans les années 70 et de la recession des années 80. Les caractéristiques socio-démographiques et socio-professionnelles de la population d'origine colombienne émigrée sont analysées, en se référant à la bibliographie respective des deux pays concernés.
Analyse du rôle des migrations internationales de la force de travail dans le processus de l'établissement et de la consolidation du capitalisme au Venezuela, et le rôle de l'Etat en tant que stimulateur ou régulateur de l'immigration, par l'intermédiaire de la politique d'immigration et de la législation. Discussion du processus migratoire international vers le Venezuela entre 1830-1985. Les auteurs analysent de même le comportement récent de l'immigration vers le Venezuela dans le cadre de la crise économique vénézuelienne et latino-américaine, et présentent quelques projections migratoires. Finalement, ils élaborent une interprétation globale du processus de la migration internationale vers le pays, dans le contexte du développement national.
Ce travail a pour objectif de faire connaître le volume d'immigrants Colombiens au Venezuela et d'établir les variations socio-démographiques et socio-professionnelles de cette population entre 1981-1986. En 1987, les Colombiens ne dépassaient pas 500 000 personnes, et contrairement à ce qu'on dit, non seulement l'immigration colombienne a connu une baisse, mais il s'est produit aussi une migration de retour. Cette immigration n'est pas homogène et elle est formée par des groupes de population différenciés en termes de capacité et d'insertion professionnelle. Une répartition socio-professionnelle de cette population immigrée est analysée.
Dans ce travail, les principaux résultats d'une enquête nationale de migration (annexe à l'Enquête de Foyers) réalisée au Venezuela pendant le premier trimestre de 1987, sont présentés et discutés. La première partie décrit la réalité migratoire dans le pays pendant la décennie des années 1980. La deuxième partie présente les résultats de l'enquête, d'après les caractéristiques socio-démographiques et socio-professionnelles de la population étrangère résidante au Venezuela en 1987. La dernière partie présente un profil de la population immigrée et analyse les aspects qualitatifs qui dérivent des résultats de l'enquête.
Les conséquences de la démocratisation des régimes politiques d'Argentine et d'Uruguay et de l'octroi de quelques permis de retour par le Chili pour les Argentins, Uruguayens et Chiliens immigrés au Venezuela. Analyse du contexte polico-économique de l'émigration du Cône Sud de l'Amérique Latine entre 1973-1980 vers le Venezuela : volume des migrations, comparaison entre pays, intégration sociale et professionnelle des migrants. L'impact de la réouverture démocratique des pays d'origine, les mouvements de retour organisés par le Comité Intergouvernemental pour les Migrations (CIM) et le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCNUR) entre 1983-1986. Aspects essentiels de ces retours, solde migratoire.
Analyse critique des diverses sources statistiques concernant la migration internationale au Venezuela.
La crise économique qui frappe l'Amérique Latine en général, et la Colombie et le Venezuela en particulier, est le résultat d'un ensemble de phénomènes et de facteurs structurels et conjoncturels. Cette crise a affecté le processus de migration de main-d'oeuvre entre les pays, tant dans l'intensité du flux migratoire de travailleurs Colombiens vers le Venezuela que dans l'importance de la migration de retour vers la Colombie. Le but de ce travail se situe dans cette perspective en approfondissant la compréhension du phénomène et en examinant les effets de la récession vénézuélienne sur la Colombie, particulièrement sur le commerce bilatéral.