Au cours de l'été 2006, l'évacuation du grand squat de Cachan occupé par des travailleurs immigrés fait grand bruit. Associations, riverains, élus locaux, fonctionnaires régionaux, partis politiques, people prennent position. Les uns et les autres, impliqués dans cet événement retentissant, veulent en faire un exemple de fermeté et de remise en ordre énergique, ou d'humanité et d'intégration...(extrait de la quatrième de couverture).
Une enquête auprès de stagiaires en début et en fin de formation en IUFM a permis de dégager une typologie de leurs représentations de la différence culturelle, et leur évolution. Elle fait apparaître qu'une formation à l'interculturel devrait prendre en compte aussi bien une analyse et une déconstruction des concepts identitaires que la dimension expériencielle de la différence et de l'altérité.
Effectuée pour le compte du Fas par deux chercheuses de Vérès consultants, la synthèse concerne la seconde étape de l'évaluation des plates-formes d'accueil des primo-arrivants, la première ayant porté sur les acteurs du dispositif (Omi, Ddass, Fas, Assfam, Education nationale). L'objectif était de savoir comment ce dispositif est vécu par les bénéficiaires, de connaître leurs attentes et leurs aspirations, puis de mettre à jour les possibles dysfonctionnements propres à la plate-forme ou au dispositif en prenant soin de bien les distinguer des difficultés propres à toute émigration. Pour ce faire, une enquête sur deux sites, dans le Nord et dans le Val-de-Marne a été réalisée et de nombreux entretiens ont pu être menés à cette occasion.
Cette enquête réalisée auprès des bénéficiaires du dispositif d'accueil en France a pour objectif de repérer les besoins des primo-arrivants dès leur arrivée, d'explorer les perceptions des plates-formes de ces derniers et de mesurer l'efficacité du service rendu. La recherche s'est effectuée dans deux départements : le Val de Marne et le Nord.
Evaluation du dispositif "école ouverte" aux élèves pendant les vacances dans quatre établissements scolaires. Axés sur la socialisation des élèves et portés par la motivation des personnels administratifs supérieure à celle des enseignants, les projets ont des effets positifs sur l'image de l'école et induisent des changements de comportement. Encore expérimentales, ces initiatives modifient le climat scolaire, ouvrent l'école sur le quartier et améliorent les relations école-parents ; c'est un élément de participation sociale et de médiation qui personnalise les lieux, les enfants et les adultes dans une ambiance meilleure.
Cet ouvrage éclaire une des dimensions de l'histoire juive, la dimension locale à travers trois monographies croisées : l'histoire de la condition juive des années 20 aux années 50 à Montreuil, Bagnolet et Vincennes. Si la période de l'Occupation avec son "arsenal discriminatoire et de persécution" en occupe le centre, l'époque d'avant-guerre est restituée à partir de documents écrits et de témoignages oraux. L'ouvrage est très documenté - plans, photos, extraits de documents officiels, et donne des informations sur la vie professionnelle et communautaire des Juifs de ces banlieues. L'auteur analyse les mesures prises à leur encontre, les formes de résistance et les conséquences de la shoah.
La commune de Champigny-sur-Marne assure depuis 1992 une large diffusion gratuite de préservatifs par distributeurs automatiques répartis en différents points ciblés de la ville, notamment dans les quatre foyers de travailleurs migrants. En 1995, EVAL, à la demande de la municipalité, a réalisé auprès des résidents, une enquête qualitative portant sur l'appréhension du risque sexuel inhérent à la prostitution dans ces foyers.
Léonard, d'origine tamoule, Rachid, d'origine algérienne ont décidé de rester dans leur cité et d'y aider les jeunes en les impliquant dans "un projet fou" : écrire un livre sur la bourse. Ceci nous vaut un témoignage drôle et impitoyable sur les banlieues ainsi qu'une leçon de générosité et de courage.
Nadia, adolescente qui réussit à l'école et en tant qu'aînée occupe une place centrale dans sa famille se voit interdire un jour par ses parents de poursuivre ses études. Trois ans plus tard, elle accepte un mariage contraint. A partir de cette biographie, l'auteur effectue un retour sur la méthode d'entretien et analyse les rapports entre l'ordre de l'institution scolaire et celui de l'univers féminin en milieu traditionnel.
Outre les conseils municipaux, il existe d'autres formes plus classiques de participation des étrangers à la vie locale. L'auteur en présente trois exemples : la Commission Extra-Municipale des Immigrés (CEMI) d'Hérouville-Saint Clair; l'Office Municipal des Migrants (OMM) à Champigny; le Conseil Consultatif des Etrangers (CCE) à Strasbourg.
Etude comparative entre les émigrés portugais habitant le XVIème arrondissement de Paris et deux communes périphériques : Champigny et Villiers-sur-Marne. Après avoir suivi l'installation de ces Portugais arrivés en France dans des tissus urbains différents, l'auteur se penche tout particulièrement sur les relations sociales et les relations interethniques locales, ainsi que sur les organisations socio-culturelles émanant de la vie associative mises en place par les intéressés. Les Portugais, s'ils entrent dans un processus d'insertion sociale en tant que sujets-acteurs, ils n'en restent pas moins attachés à leur pays d'origine, le Portugal. Dans ce processus, le rôle des jeunes, comme celui des femmes, demeure prépondérant.
Cet ouvrage retrace l'histoire des Italiens installés à Nogent-sur-Marne à la fin du 19ème siècle et l'évolution de cette communauté.
Dès 1925, près de la moitié des Arméniens réfugiés habitaient à Issy-les-Moulineaux ou à Alfortville. La diaspora issue de la rupture connaissait ces deux lieux. Chaque exilé savait qu'il pourrait compter sur le réseau d'entraide de la communauté pour faire étape ou fonder un foyer. L'auteur a recueilli le témoignage de ceux qui ont vécu cette période de l'histoire de la communauté arménienne et de ses territoires.
L'immigration des Italiens à Nogent est l'une des plus anciennes en région parisienne. Une filière issue d'une vallée apennine a donné lieu à une communauté bien visible au centre de la commune, fait unique dans la région.
Le bidonville de Champigny fut une plaque tournante de l'immigration. A la fin des années 1950, les Portugais qui arrivaient en France durent affronter le problème de l'hébergement. Or la région parisienne connaissait une grave crise de logement. C'est alors que les premières constructions rudimentaires sont apparues sur le plateau de Champigny. C'est à partir de 1956 que s'est constitué ce bidonville où les Portugais qui travaillaient dans le bâtiment-travaux publics faisaient venir leurs familles, leurs voisins. C'est l'histoire de ce lieu de mémoire de l'immigration que l'auteur relate, à partir du témoignage de ceux qui ont vécu cette période.