Interprétation et questionnement autour de l'enquête réalisée auprès de la population juive de Strasbourg, Toulouse et de la région parisienne. Cette réflexion tente de comprendre le sentiment des Juifs de France et de savoir si la tentation de repli de soi est le signe d'une "ethnicisation" ou d'une "communautarisation" croissante de la société démocratique.
A partir de l'expérience de mixité sociale vécue par des enfants gitans sédentaires ou en migration (Perpignan, Toulouse, Barcelone) et des enfants marocains de familles ayant récemment immigré en France, l'auteur cherche à identifier les processus de déscolarisation de ces enfants dans des contextes communautaires où l'école ne peut leur assurer seule la transmission des compétences culturelles et sociales requises dans la société française pour acquérir l'autonomie adulte et citoyenne.
Après avoir distingué la discrimination directe de la discrimination indirecte, les auteurs examinent les effets produits par les discriminations sur les jeunes filles et les jeunes hommes en situation de précarité et issues de l'immigration vivant à Toulouse et dans ses environs.
Malgré leur atténuation, les discriminations légales liées à la nationalité ont une influence sur l'accès à de nombreux droits et participent à la précarisation des conditions matérielles d'existence des étrangers. Mais quel sont les effets combinés de ces discriminations sur le long terme? L'auteur tente de répondre à cette question à partir de l'étude de parcours individuels, situés dans leurs contextes familiaux, sur deux générations.
A l'occasion des élections municipales de mars 2001 les Motivé-e-s bousculent le paysage politique et déclenchent une interrogation de fond sur la place et l'expression de la citoyenneté dans la cité. L'ouvrage propose le récit de cette aventure humaine : un témoignage, un outil.
Zebda, groupe de musique populaire issu des quartiers nord de Toulouse s'est acquis une notoriété nationale dans le monde des variétés. A travers l'association Tactikollectif, le groupe s'est aussi lancé dans la campagne des municipales en rencontrant un certain succès. Ce passage original du culturel au politique modifie en même temps les termes de la politique de la ville au plan local.
Sur la base de 114 enquêtes par questionnaire, 12 entretiens semi-directifs et sur un échantillon représentatif composé de 120 personnes âgées de 50 ans et plus sélectionnées par la méthode des quotas, cet article présente la problématique du vieillissement des immigrés portugais résidant à Toulouse non comme l'aperçu socio-démographique d'une catégorie sociale en fin de vie active, mais comme l'étude d'une population insérée dans l'espace global de vie des salariés de cette ville, avec une spécificité sociale apportée par leur appartenance culturelle. Après avoir analysé le vécu et le viellissement des Portugais âges, l'auteur étudie le retour, tout en privilégiant quelques facteurs socio-culturels pertinents : le rôle de la famille, les facteurs économiques (salaire, épargne) et les facteurs culturels tels que la religion et les traditions. Le retour définitif dans le pays d'origine se révèle presque impossible car les émigrés appartiennent à un double espace social, celui du pays d'origine et celui du pays d'accueil.
Soixante ans après la "retirada" et le douloureux exil qui fit de Toulouse la capitale d'une Espagne vaincue, la mémoire reconstruit aujourd'hui la longue histoire de ces républicains exilés et de leurs descendants qui ont profondément marqué la vie de Toulouse et de sa région. Cet ouvrage multiplie les points de vue aussi bien idéologiques et politiques que culturels, sociologiques, professionnels, sentimentaux ou familiaux. Il laisse parler les personnes autant que les institutions, l'émotion autant que les archives parfois inconnues ; il joint à la chaleur d'une mémoire locale la précision d'une histoire partagée. (4e de couverture)
L'ouvrage porte sur un thème d'actualité locale et internationale à partir d'une recherche menée en 1998 pour le compte de L'observatoire Français des Drogues et Toxicomanies en liaison avec le Groupement de Recherche CNRS Psychotropes, Politiques et Sociétés.
Cette publication d'une thèse sur la communauté juive de Toulouse s'attache à observer, sur une période de trente ans, la construction du fait communautaire et les transformations induites - au plan des mentalités, des institutions, de l'organisation sociale - par la fin de la seconde guerre mondiale et l'arrivée des Juifs d'Afrique du Nord. En trois parties l'auteur retrace l'histoire de la présence juive depuis le Moyen Age, dans le cadre toulousain ; étudie les divers aspects du rapatriement (la politique d'accueil, les conséquences...) ; dégage les mécanismes d'intégration, de rénovation des structures communautaires et de reformulation de la judéité, soulignant la complexité de l'ensemble sépharade.
L'approche comparative des situations cliniques en psychopathologie semble inexistante. L'auteur, au travers de l'expérience du Centre neuropsychiatrique de Cantho au Vietnam, réfléchit sur l'efficacité et l'apport de la médecine "traditionnelle" en lien avec ceux de la médecine "occidentale" et de la psychopathologie transculturelle.
Au début des années soixante, l'arrivée massive des rapatriés d'Afrique du Nord a conduit la municipalité de Toulouse à accélérer le rythme de la construction immobilière, en particulier sur la rive gauche de la Garonne. Le projet urbanistique le plus important de Toulouse demeure la création en 1960 de la ZUP du Mirail, première ville nouvelle de France. Aujourd'hui, les habitants portent un jugement assez favorable sur leur quartier, dont l'image ne leur semble pas correspondre à la réalité. Et ils manifestent un fort sentiment d'appartenance à la ville, surtout les personnes les plus aisées. En revanche, les gens de milieu modeste ont surtout des relations de voisinage et se montrent plus attachés à leur quartier. Toutefois, s'ils le pouvaient, 53 pour cent des habitants du Mirail changeraient volontiers de quartier. A Toulouse, la politique dite de la ville a contribué à organiser à l'échelle de chaque cité une scène publique, invitant un certain nombre d'habitants à y prendre pied sans leur garantir pour autant que cet accès leur ouvre la moindre fenêtre sur l'espace politique local.
La vie au quotidien à la cité Bagatelle de Toulouse, construite au départ pour les rapatriés d'Algérie, et qui abrite aujourd'hui une population essentiellement maghrébine.