Plusieurs milliers de migrants originaires de Toscane vivent dans l'ouest de l'Australie et nombreux sont ceux qui proviennent d'une aire géographiquement circonscrite. L'article indique que l'installation de nombreux Toscans dans certaines régions est souvent en étroite relation avec l'aire d'origine. Les migrants de la partie montagneuse de la Toscane, déjà habitués aux activités montagneuses locales comme celle du bois, se sont dirigés dans l'ouest de l'Australie pour travailler dans les industries du bois. Ceux qui venaient des zones rurales de la plaine, habitués aux activités agricoles et aux services tertiaires, se sont installés aux alentours de Perth, travaillant souvent dans le jardinage, dans les services et le commerce.
Expérience de scolarisation d'élèves étrangers en Italie et particulièrement à Florence : méthodes de pédagogie interculturelle pour des enfants de nomades originaires d'ex-yougoslavie.
Ce travail socio-anthropologique a pour objet le dispositif industriel constitué autour de la région marbrière de Carrare (Toscane). Les phénomènes observés, sur la base d'enquêtes menées en France et en Italie, ont été resitués dans leur perspective historique. La recherche a d'abord mis en évidence la part active prise par les étrangers selon des modalités diverses dans le développement du dispositif, et l'articulation dynamique de ces apports avec les migrations/mobilités des marbriers carrarais. C'est à Carrare que se jouent les dynamiques identitaires et socio-économiques les plus décisives.
Entre le XIXe siècle et le XXe siècle, l'Italie (Toscane), que l'on a parfois présentée comme une région peu marquée par l'émigration, voit progressivement se développer une importante mobilité. Cet article montre comment l'Appenin toscan et ses environs (les provinces de Massa-Carrare et de Lucques surtout) ont été précocement et durablement marqués par une forte émigration, et étudie les causes et les modalités du passage, dans ces zones montagneuses, d'une mobilité d'Ancien Régime (colportage, migrations agricoles de proximité) à un exode massif à la fin du XIXe siècle. A la même époque les départs augmentent au coeur même de la Toscane. L'étude s'attache donc à analyser les caractères démographiques, sociologiques et professionnels de ces courants successifs d'émigration et étudie l'ensemble des destinations tour à tour privilégiés par les Italiens toscans entre le milieu du XIXe S. et la Première Guerre mondiale.
L'absence de définition claire, en Italie d'une politique sociale et d'une politique d'immigration est préjudiciable pour la recherche. Le manque de coordination et de méthodologie en action sociale génère une situation d'ignorance et d'invisibilité des communautés. A terme l'insertion ne peut avoir lieu pour cause de discrimination silencieuse. Ce point de vue est illustré par un regard sur la communauté des Marocains.
L'article décrit l'immigration chinoise en Italie, en se focalisant plus spécialement sur la communauté chinoise de Toscane, une des plus importantes du pays. Cette communauté, dont la formation remonte seulement à une dizaine d'années, s'est développée dans les traditionnels districts industriels de la maroquinerie et-très récemment-de la confection. Les immigrés chinois ont progressivement pris la place des artisans italiens dans ces secteurs de production. L'article, qui se base sur une enquête de terrain et sur une longue observation participante, considère le parcours migratoire des Chinois (provenant en grande majorité du Zhejiang, en Chine Populaire), l'organisation communautaire, l'activité économique, l'interaction avec la population locale.