L'auteur a recueilli les propos d'un jeune étudiant, qui a voyagé en Asie (Thaïlande, Laos, Vietnam, Chine) durant trois mois, pendant l'été 2002, sur sa manière de percevoir les Asiatiques, aussi bien dans leurs pays, qu'en France.
L'auteur, parti d'une réflexion sur l'usage hors internet du mot "diaspora" accolé au qualificatif "chinoise" s'interroge sur les effets induits par cette désignation ; il se propose de recenser cex deux termes sur internet à l'aide d'un moteur de recherche. L'analyse des résultats est en cours.
Depuis le début des années 1990, 29 villages ont été aménagés par le HCR pour les réfugiés rapatriés au Laos. Les rapatriés ont reproduit des formes de construction et d'organisation apatride propres à leurs cultures. Ils ont rapporté de leur exil des éléments de modernité comme les activités économiques en réseau international et réinvestissements productifs.
Depuis les années 1970, la population cambodgienne a été contraite à des déplacements de diverses natures. La réinstallation au Cambodge de ces réfugiés est remise en cause par le manque de terres car la plupart d'entre elles ont été dévastées par les combats, sont encore minées ou sont tombées aux mains de militaires en cours de démobilisation qui forcent les civils à travailler pour leur compte ou bien les expulsent de leurs terres.
Les Chinois implantés en Asie du Sud-Ouest font preuve d'un dynamisme entrepreneurial et d'une organisation en réseaux qui leur assurent dans la plupart des pays le contrôle de l'agriculture commerciale, de l'industrie et de la finance. Le présent ouvrage examine les raisons profondes, mais aussi les modalités et les conséquences sur le plan socio-politique, d'une telle domination dans le cas de la Thaïlande. (4e de couverture)
Les déplacements forcés et réinstallations de populations consécutifs à des programmes de développement ont atteint une ampleur et une fréquence telles qu'ils sont reconnus comme des phénomènes universels et nécessitent des solutions régies par des politiques spécialisées. L'auteur identifie les tendances générales révélées par le vaste corpus de données empiriques en matière de réinstallation, pour ensuite esquisser un modèle théorique de déplacement et de reconstruction. Ce modèle tire avantage des toutes dernières recherches en matière de réinstallation et propose un large cadre théorique pour diagnostiquer et anticiper les risques d'appauvrissement. L'auteur souligne que la reconstruction et l'amélioration des moyens d'existence des personnes déplacées exigent une lutte pour renverser les risques de paupérisation au moyen de stratégies soutenues par un financement adéquat. Enfin, il critique les approches qui négligent la reconstruction et les limites propres à l'analyse des coûts et avantages.
Conférence faite le 14-15 mai 1998 à Manille aux Philippines. Analyse de l'impact de la crise financière asiatique sur les migrations dans les pays de départ et dans les pays d'accueil en Asie. Cette crise, qui a une incidence sur l'économie des pays d'accueil, notamment sur la Thaïlande, la Corée, la Malaisie et Hong Kong, a comme corollaire le chômage dans cette région du globe, les perspectives d'emploi étant très incertaines. Cette crise a aussi une incidence sur les pays de départ (notamment sur l'Indonésie, les Philippines et le Bangladesh), car les pays d'accueil privilégient leurs propres intérêts. De ce fait, ces derniers ont mis en place des politiques migratoires restrictives.
Ce dossier est consacré à la diaspora chinoise. Les différents articles abordent les questions suivantes : Hong Kong, carrefour d'échanges et de réseaux ; investissement économique des Chinois d'outre-mer dans leur pays d'origine ; dévalorisation des liens claniques et familiaux par les relations capitalistiques ; dynamisme de la diaspora chinoise à Cuba.
Cette revue de presse, tirée de différents journaux de la région asiatique, fait le point sur les politiques migratoires actuelles (entrée et séjour, intégration, immigration irrégulière) afin d'individualiser les tendances du phénomène migratoire en Asie. Dans le développement économique rapide que connaît l'Asie, l'émigration est inhérente à la transformation de l'économie dans ses différentes étapes, mais elle reste une émigration précaire, sans perspectives d'intégration et sans que le pays d'origine puisse amorcer un vrai développement.
Dernièrement un des plus grands phénomènes aux niveaux économique et social consiste en la féminisation des migrations internationales de travail. Les problèmes relatifs aux femmes migrantes dépendent du fait d'être à la fois femmes et migrantes. La spécificité des flux de travailleuses migrantes, asiatiques en particulier, a été étudiée relativement aux modalités de réunification familiale et à la résidence permanente, aux entrées temporaires sur la base des critères du marché du travail, du recrutement et aux conditions d'entrée et d'admission à l'étranger.
Parmi les migrants, travailleurs dont le nombre croît sans cesse - ils sont aujourd'hui plus de 35 millions - les femmes asiatiques constituent le groupe dont l'expansion est la plus rapide. L'Asie est le théâtre d'une "industrie de la migration" en plein essor, tant légale que clandestine, qui offre une sous-traitance de main-d'oeuvre à quelques-unes des économies les plus riches et dynamiques du monde, à un coût humain souvent très élevé.
L'auteur présente un modèle d'équilibre général calibré (EGC) des économies du Bassin Pacifique pour dix pays, qui a été construit pour simuler les effets des réformes de la politique commerciale de la région.
L'ouvrage s'appuie sur les communications et les discussions auxquelles a donné lieu l'atelier consacré au thème "Stratégies du Développement, de l'emploi et des migrations internationales" qui s'est tenu au Centre de Développement du 11 au 13 juillet 1994. Y sont examinés l'Indonésie, la Malaisie, le Mexique, le Pakistan, les Philippines, le Taipei chinois et la Thaïlande. Les conclusions sont sans équivoque : seules des politiques de développement qui multiplient les possibilités d'emploi dans les pays de départ apporteront une solution durable au problème des migrations.
Etude de la relation entre développement économique et migrations dans les pays d'Asie du sud-est entre 1974-1992 : les aspects et causes des migrations dans cette région. L'auteur examine le rôle de l'Asiatic South-East Association Nations (ASEAN) dans la croissance amorcée depuis la seconde moitié des années 1980 (mouvement de capitaux étrangers en Asie, statistiques économiques, pourcentage de femmes dans la force de travail industrielle, salaire féminin comparativement au salaire masculin, etc.) ainsi que la recomposition des mouvements migrations inter-asiatiques après la guerre du Golfe vers les pays nouvellement industrialisés (Corée, Thaïlande, Singapour).
Les communautés ethniques définies par un nom propre ou ethnonyme, un habitat déterminé, des formes culturelles spécifiques, constituent des unités sociales, homogènes ou non, qui sont reconnues. Actuellement, ces "minorités" ethniques et culturelles ont la particularité d'être insérées dans des structures politiques et administratives qui les dépassent et dont l'Etat-nation représente le modèle le plus répandu. L'évolution très rapide du Sud-Est Asiatique, touchant les zones rurales même isolées, n'épargne pas les minorités qui se trouvent fragilisées. Dans quelle mesure pourront-elles conserver leur identité et se maintenir en tant que sociétés distinctes ? L'auteur s'intéresse à la question des minorités ethniques et culturelles intégrées dans les Etats du Sud-Est Asiatique, Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Birmanie et au Japon (Okinawa).