Historique du système colonial japonais qui, dès sa naissance, paraît lié aux entreprises militaires du Japon. De fait, ce système n'a pas survécu pas à la débacle militaire d'août 1945.
Deux points essentiels se dégagent de cette étude : la relation entre le rapport au savoir et le positionnement social chez les femmes asiatiques dans une approche plutôt sociologique (psycho-sociologique et socio-clinique) ; les questions posées autour de la situation interculturelle telles que l'acculturation, le problème d'identité, le conflit des valeurs, et la question du retour avec une approche phénoméno-compréhensive. Ces deux approches amènent en fin de compte à réfléchir sur le sens de l'éducation des femmes asiatiques et à leur proposer de nouvelles valeurs qui leur permettront de faire un pas plus confiant dans la direction de leur autonomie et de leur épanouissement.
Ce rapport d'information présente une analyse de la situation des services français de visas au travers de nombreuses auditions et d'une enquête menée auprès des quelques 230 postes consulaires français dans le monde. Les missions menées dans les consulats en Chine, à Hong Kong et à Taiwan, mais aussi au Mali mettent en lumière le manque de moyens en matériel et en personnel dans les services des visas. L'Algérie fait figure d'exception puisque des moyens très importants ont été mis en place pour faire face à une activité considérable depuis 1997.
Cette revue de presse, tirée de différents journaux de la région asiatique, fait le point sur les politiques migratoires actuelles (entrée et séjour, intégration, immigration irrégulière) afin d'individualiser les tendances du phénomène migratoire en Asie. Dans le développement économique rapide que connaît l'Asie, l'émigration est inhérente à la transformation de l'économie dans ses différentes étapes, mais elle reste une émigration précaire, sans perspectives d'intégration et sans que le pays d'origine puisse amorcer un vrai développement.
Parmi les migrants, travailleurs dont le nombre croît sans cesse - ils sont aujourd'hui plus de 35 millions - les femmes asiatiques constituent le groupe dont l'expansion est la plus rapide. L'Asie est le théâtre d'une "industrie de la migration" en plein essor, tant légale que clandestine, qui offre une sous-traitance de main-d'oeuvre à quelques-unes des économies les plus riches et dynamiques du monde, à un coût humain souvent très élevé.
Recherche sur la migration internationale générée par les multinationales américaines à Taïwan. Deux aspects sont étudiés : l'incidence des caractéristiques individuelles des employés sur leur affectation à l'étranger (nationalité, position dans l'entreprise, sexe); les schémas migratoires suscités par l'entreprise multinationale. Les données qualitatives et quantitatives utilisées (1985-1990) montrent que ce type d'investissement direct à l'étranger, basé sur l'«utilisation» de ressources humaines et des compétences de haut niveau a instauré une nouvelle forme de migration tournante.
Considérant que dans le domaine des mouvements migratoires en Asie, les questions qui ont retenu essentiellement l'attention en 1994 étaient celles des travailleurs sans papier, des femmes migrantes, du croisement de la migration avec l'économie et la diplomatie, l'auteur dégage les thèmes majeurs qui ont été abordés par la presse asiatique en 1994. Elle distingue les sujets qui concernent les pays d'accueil, demandeurs d'une main-d'oeuvre peu qualifiée (Taïwan, Malaisie, Corée du Sud, Japon) des pays exportateurs de main-d'oeuvre avec ou sans qualification professionnelle (Indonésie, Philippines, Chine).
On ne peut tirer de conclusions définitives sur l'impact de l'immigration dans les pays d'Asie de l'Est. Les conséquences de l'importation de main-d'oeuvre doivent être mesurées en fonction des alternatives existantes pour remédier à la pénurie de main-d'oeuvre. Ces alternatives doivent être étudiées en fonction des intérêts des pays concernés, mais aussi dans le cadre de l'interdépendance croissante au plan international. Un programme de recherche beaucoup plus rigoureux doit être envisagé.
C'est surtout après l'adoption en 1965 du «New Immigration Act» que les Chinois sont arrivés massivement aux Etats-Unis pour constituer des enclaves, les «Chinatowns» dans les grandes villes. Intégration par l'enseignement supérieur ou la formation professionnelle, établissement dans le commerce ou création d'entreprise familiale : les nouveaux immigrants chinois ont appris la méthode américaine d'organisation en «groupe d'intérêt ethnique» afin de prendre part à la démocratie américaine.
Cinquante-cinq millions de Chinois vivent à l'extérieur de leur pays. Issus de la diaspora, de Hong Kong ou de Taïwan, ils ont conservé de forts liens avec leur pays d'origine et participent depuis une dizaine d'années à son développement et à son intégration à l'économie mondiale. L'auteur évoque la diaspora chinoise d'un point de vue économique et historique et analyse le rôle économique prépondérant des Chinois de l'étranger.
Le Conseil Economique et Social a adopté un avis sur le rôle de la France dans les principaux pays du Pacifique Nord : Corée du Sud, Hong-Kong, Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour, Sultanat de Brunei, Taïwan et la Thaïlande, le développement de la présence des Français à l'étranger, la coopération internationale, et le transfert de technologies.