Cet article porte sur l'analyse des circulations migratoires à partir d'Haïti et en direction de la Guyane française. Il traite de l'émergence et du développement du rôle joué par le Surinam dans ces circulations.
Le dossier thématique de ce numéro regroupe quatre articles tirés de communications présentées au Colloque de Nice "Migrations de transit en Afrique, dynamiques locales et globales, gestion politique et expériences d'acteurs". L'objectif de ce colloque était de confronter les résultats d'un programme de recherches (sur le développement des circulations à l'intérieur et à partir du continent africain dans le contexte de la fermeture des frontières), aux résultats de chercheurs travaillant sur des thèmes proches en Afrique mais aussi sur d'autres continents...
Roman plein de péripéties et histoire vraie à la fois, ce récit écrit par une femme vers 1680 est le premier, un siècle après le début de la traite, à en montrer l'horreur et l'indignité...
L'auteur met en exergue la politique migratoire française dans le département de Guyane. Celle-ci s'immisce dans la gestion socio-sanitaire des immigrés contaminés par le VIH, altérant de fait le recours aux soins et la lutte contre la maladie.
Analyse des conséquences des migrations dans les Caraïbes. Pendant presque tout le XIXème siècle, une migration interne coexistait avec une migration vers l'Amérique du Nord et les anciennes "Mères-Patries" européennes. L'accent est mis sur trois cas spécifiques : une des îles des Antilles néerlandaises (Aruba), Surinam (l'ancienne Guyane hollandaise) et l'île de Hispaniola (Saint-Domingue et Haïti). Ces trois cas éclairent le développement des migrations légales et clandestines actuelles : d'abord, une région périphérique, qui a exporté de la main-d'oeuvre vers les pays riches du nord, et qui est souvent affligé par un haut niveau de chômage, peut importer de la main-d'oeuvre à bon marché pour certains secteurs d'emploi; ensuite, les facteurs d'attraction et d'expulsion sont de plus en plus liés à des facteurs culturels et au besoin d'acquérir les symboles du statut occidental.
La Guyane compte un nombre croissant d'étrangers, soit 26