Flux migratoire de 20 000 réfugiés français, émigrés royalistes, à Cuba après la révolution de Saint-Domingue.
Histoire des Aquitains partis vers les îles d'Haïti et de Saint-Domingue au 17e et au 18e siècles. Bordeaux, Bayonne ou La Rochelle sont les ports de départ vers les "Iles à sucre".
Analyse des conséquences des migrations dans les Caraïbes. Pendant presque tout le XIXème siècle, une migration interne coexistait avec une migration vers l'Amérique du Nord et les anciennes "Mères-Patries" européennes. L'accent est mis sur trois cas spécifiques : une des îles des Antilles néerlandaises (Aruba), Surinam (l'ancienne Guyane hollandaise) et l'île de Hispaniola (Saint-Domingue et Haïti). Ces trois cas éclairent le développement des migrations légales et clandestines actuelles : d'abord, une région périphérique, qui a exporté de la main-d'oeuvre vers les pays riches du nord, et qui est souvent affligé par un haut niveau de chômage, peut importer de la main-d'oeuvre à bon marché pour certains secteurs d'emploi; ensuite, les facteurs d'attraction et d'expulsion sont de plus en plus liés à des facteurs culturels et au besoin d'acquérir les symboles du statut occidental.