Témoignage des actions locales effectuées dans les camps de réfugiès rwandais au Zaïre.
Etat des lieux, 10 ans après le génocide des tutsis au Ruwanda.
Témoignage d'un rescapé du génocide Tutsi au Rwanda qui insiste sur le soutien apporté par la France au régime rwandais.
La guerre raciale et ethnique ou tribale dont on parle à propos du Rwanda et du Burundi n'a pas plus de sens que la guerre multiséculaire des races gauloise et franque dans l'histoire de France. Nous avons oublié jusqu'à l'existence d'une telle grille d'intelligibilité à propos de notre passé et nous ne comprenons même plus les allusions à cette guerre interne dans la littérature où elles abondent pourtant (Extrait de l'article)
Evolution de l'histoire de l'immigration en Belgique après la colonisation. Les pays d'émigration sont de plus en plus diversifiés. Les Africains les plus nombreux en Belgique proviennent d'une ex-colonie (le Congo) et de deux territoires sous tutelle belge, le Rwanda et le Burundi.
L'ouvrage explique le fonctionnement des idéologies de la discrimination et du rejet (racisme, antisémitisme, xénophobie, sexisme, ethnodifférentialisme) ou comment rendre l'autre visible afin de déclencher des réflexes identitaires de méfiance, de vigilance, de susciter des aversions et d'entretenir des peurs collectives.
En dépit de problèmes et de tensions, de nombreuses sociétés pluri-ethniques ne semblent pas s'acheminer vers le déchirement, la violence et le conflit. On peut constater des progrès énormes dans le domaine des techniques de prévention et de résolution des conflits ethniques.
Retour sur le génocide du Rwanda. Ce génocide s'est appuyé sur une idéologie raciste se dissimulant sous une fausse connotation ethnologique et scientifique. Produit d'une idéologie, il n'a pas été contré par le gouvernement français notamment.
Six ans après le génocide des Tutsi et les massacres de Hutus modérés, la revue Défis Sud rassemble analyses politiques, textes littéraires et témoignages sur le Rwanda
La tragédie rwandaise appelle différents angles d'analyse, souvent rappelés ici. On trouvera dans ce livre une attention persistante à ce que l'on peut appeler l'ethnicisation progressive du Rwanda par des élites politiques intériorisant d'anciennes fantasmagories coloniales, exacerbant les frontières entre les catégories sociales de Hutu, de Tutsi et de Twa, s'insinuant par la propagande dans la psyché des gens. Un jour vint le temps des cartes d'identité portant la mention de «l'ethnie» : nous ne sommes pas si loin de l'Europe centrale.
La fondation de la première mission, en 1900, ouvre une histoire à la fois religieuse, politique et sociale, les liens entre missions et pouvoirs locaux et leur évolution, permettent de comprendre comment s'est formé l'antagonisme Tutsi-Hutu, préludant à la déchirure de 1994.
L'ouvrage fait référence à tous ceux qui fuient une situation de crise extrême sur le plan politique, religieux, foncier, environnemental ou qui subissent un déplacement contraint du fait de politiques migratoires voulues par l'aménagement du territoire. Par mobilité sous contrainte, il faut entendre les mouvements collectifs, massifs, imposés parfois de manière brutale, tous induits par des forces d'expulsion vers un ailleurs qui n'a pas été souhaité. La diversité des cas analysés dans ce texte rend compte de la notion de réfugié et de déplacé dans le sens de leur définition première ainsi que de celle, plus restrictive, des organismes onusiens. La première partie de l'ouvrage tente de poser les jalons d'une classification entre déplacés, réfugiés, migrants économiques, demandeurs d'asile et exilés. Comment intervenir face à des situations si différentes ? La deuxième partie rassemble six études de cas, dont quatre en Afrique et deux en Asie du Sud-Est. Dans la troisième et dernière partie du livre les auteurs s'interrogent sur le rôle des sciences sociales à propos des connaissances qu'il faudrait acquérir afin d'accueillir au mieux les réfugiés.
D'origine rwandaise, l'auteur alterne analyses politiques et expériences personnelles. Après trente ans d'exil B. Sehene est retourné dans son pays lors du génocide ethnique : un témoignage qui cherche à dépasser la profonde haine dressant l'une contre l'autre les deux communautés rwandaises.
Durant plus de deux ans, de juillet-août 1994 à octobre 1996, environ 1 300 000 réfugiés hutu vécurent dans des camps installés en catastrophe au Kivu, à proximité de la frontière du Rwanda. L'offensive des "Banyamulenge" relayés par l'AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre) de Kabila a fait disparaître ces camps. Ce texte a donc valeur de témoignage historique. Il décrit ce que furent les camps du Kivu, l'organisation physique et la gestion interne, l'encadrement par plusieurs ONG, les problèmes d'approvisionnement par le "food pipeline" Est-africain et la vie au quotidien. Il montre aussi l'impact de la concentration des réfugiés sur l'environnement humain et physique de l'est du Zaïre. Il pose enfin la question du sens de l'humanitaire dans un contexte géopolitique régional extrêmement tendu, sur lequel ne cessa de peser la mémoire du génocide de 1994.
Dès le début de la colonisation dans la région des Grands Lacs, la problématique de la mobilité forcée des populations, sous les différentes formes qu'elle a pu prendre selon les périodes, est au coeur des enjeux socio-politiques : expansion démographique transfrontalière, installation ou salariat de migrants économiques, expatriation volontaire individuelle ou collective comme forme de protestation politique contre les autorités en place, vrais réfugiés et déplacés humanitaires. La mobilité forcée apparaît comme une réponse constante à l'impossibilité de construire, à partir de ces économies exclusivement agricoles, des sociétés où prévaudraient des formes de mobilité spatiale et sociale ouvertes et acceptables par les divers acteurs et pays impliqués. De plus, depuis les indépendances, l'apport de centaines de milliers, voire de millions de réfugiés, opposants déclarés ou simples citoyens en fuite, s'est surajouté épisodiquement aux flux anciens.