Les auteurs décrivent des «jungles», campements et squats à Patras, Rome, Calais et Paris. Des refuges où l'on s'abrite dans un contexte hostile, des lieux où des habitants en transit s'inventent un quotidien dans le temps de l'attente. Leur hospitalité, leur sourire et leur désir d'autrui ont un sens politique qui déroute les politiques de la « guerre aux migrants ».
Analyse des différents aspects de la migration des Roumains originaires de Vulturu séjournat et travaillant irrégulièrement à Rome. En utilisant une méthodologie qualitative et sur la base d'une enquête de terrain, la recherche aboutit à comprendre les stratégies migratoires et à dresser l'inventaire des ressources utilisées par les personnes originaires de ce village pour s'en sortir dans une situation migratoire qui touche toutes les dimensions de leur vie.; En partant de l'étude de la présence des Roumains en Italie, l'auteur analyse les sources et les ressources des réseaux migratoires reliant Rome et Vulturu, les contradictions relatives à la migration des femmes originaires de ce village et l'insertion sur le marché du travail à Rome des immigrés en provenance de Vulturu.
Cette étude vise à évaluer la place de la Pologne, de la Roumanie et de l'Ukraine dans les flux d'entrée en Italie à partir du cas de Rome; puis cherche à comprendre les mécanismes qui organisent les flux, afin d'identifier quels processus sont à l'oeuvre en Italie, entre stabilisation et circulation internationale.
Ce neuvième rapport de la Caritas de Rome propose une analyse des statistiques disponibles relatives au phénomène migratoire tant dans le contexte européen et international que dans le cadre du cas italien. Centré sur la présence étrangère en Italie, les auteurs étudient les nouveaux flux migratoires, la répartition des immigrés par continent de provenance et par localisation territoriale, leur insertion socio-culturelle et les problèmes qu'ils rencontrent à l'égard de l'emploi. La troisième partie de l'ouvrage propose quelques grilles utiles pour la lecture et l'analyse de plusieurs contextes régionaux italiens, en approfondissant celui de Milan (Lombardie) ainsi que celui de Rome (Latium). Enfin, une quatrième partie a trait à la politique d'asile italienne.
La migration de personnes hautement qualifiées représente un bénéfice pour le pays d'accueil et une perte pour le pays d'origine. Les résultats d'une étude entreprises sur les migrants résidant à Rome indiquent que les étrangers ont un niveau d'instruction comparable à celui des citoyens romains, du moins jusqu'en 1991. L'analyse des professions exercées par les immigrés montre qu'ils sont concentrés dans deux groupes distincts : les intellectuels, les scientifiques, les professions spécialisées et les emplois n'exigeant aucune qualification. Les immigrés ayant un niveau de qualification élevée exercent pour la plupart une activité en dessous de leur niveau d'études, ce qui se vérifie surtout pour les femmes hautement qualifiées et pour une grande partie de diplômés.
L'absence en Italie d'une tradition d'accueil, le contexte de crise de l'Etat social et le processus de diabolisation de l'immigration en cours à l'échelle européenne représenteraient les déterminants des choix en matière d'intégration, les facteurs qu'il faut retenir dans l'analyse des politiques sociales adoptées en faveur des immigrés. Dans cet article, l'auteur analyse le cadre normatif, la gestion des collectivités locales, le rôle des organisations du secteur "privé social", en focalisant son attention sur les caractéristiques de l'immigration à Rome, l'émergence des problèmes dans les années quatre-vingt et la politique de la nouvelle direction municipale.
Analyse du discours tenu par "La Republica" à propos de l'installation illicite d'immigrés dans l'immeuble Pantanella au coeur de Rome contribuant à justifier leur expulsion et leur dispersion par les autorités le 31 janvier 1991. Analyse du schéma des représentations sociales et de l'attitude discriminatoire diffusé par la presse.
Analyse diachronique du droit de cité ou de citoyenneté accordé à l'étranger dans l'empire romain, lequel a connu un accroissement démographique tel qu'il a permis l'inclusion de nouveaux citoyens et conféré l'égalité des droits ou certains droits politiques aux esclaves affranchis comme aux populations conquises et ceci parallèlement à un système de droits fondés sur la filiation.
L'auteur présente les données d'une recherche à partir des fiches médicales de 2 612 patients, provenant des pays en voie de développement, immigrés en Italie (Rome), dans la période de 1986-87. La population étudiée est caractérisée par une forte diversification, de provenance (plus de 60 nations), d'une concentration dans la tranche d'âge de 20-29 ans (plus de 60
Recherche sur les problèmes de santé mentale et de psychopathologie dans une population d'immigrés en Italie (Rome).
L'immigration étrangère récente qui a connue l'Italie s'est développée depuis 1975 et les pays d'origine principaux sont Africains ou Asiatiques du Sud-Est le lieu de destination concerne essentiellement l'Italie (Rome). Le nombre des immigrés clandestins a considérablement augmenté. Examen de différent statut juridique des immigrés.
En 1989, 80 000 cas de SIDA ont été signalés dans le monde, chiffre sous-estimé d'après l'Organisation Mondiale pour la Santé (OMS). Cette nouvelle pathologie infectieuse, la maladie : SIDA, a donné naissance à une discrimination de la population marginale et des immigrés, des populations «potentiellement atteintes», amenant quelques pays de l'Europe de l'Est et de l'Europe Centrale à pratiquer des mesures de quarantaine et de dépistage systématique aux frontières, sur des populations de couleur. D'après une étude effectuée en Italie (Rome) en 1987 sur une population immigrée fréquentant le Centre Caritas, l'immigration provenant des pays africains n'a joué aucun rôle dans la propagation du SIDA en Italie; mais à partir de 1987, la proportion d'immigrés provenant d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique Centrale ayant augmenté, et que c'est sur ses deux aires géographiques que le virus du SIDA est le plus propagé, le besoin de programme d'interventions sanitaires se fait sentir.
L'étude de la psychopathologie et de la santé en général de l'immigré en Italie (Rome) ne peut pas négliger le rôle des associations qui opèrent dans la capitale auprès de ces populations. Les auteurs en dresse une typologie, d'après des interviews réalisées auprès de 35 organismes qui travaillent auprès des immigrés.