Synthèse d'une étude qui porte sur une analyse critique des principaux ouvrages qui ont traité du vécu et des représentations de l'habitat dévalorisé. Elle comporte en même temps l'analyse de l'évolution des politiques de logement auxquelles sont confrontées, dans leur majorité, les populations immigrées. Cette lecture critique s'accompagne d'un travail de clarification des concepts qui vont être utilisés : ethnicité, communautarisme, ségrégation. Une enquête de terrain menée dans la banlieue lyonnaise, à Grenoble et à Cholet succède à cette réflexion.
Cette étude repose d'une part sur le recensement et l'analyse critique d'ouvrages qui traitent du vécu et des représentations de l'habitat urbain dévalorisé ainsi que de l'évolution (depuis les années 60) des politiques de logement affectant dans leur majorité les populations issues de l'immigration, et, d'autre part sur la conduite d'enquêtes auprès des acteurs de la politique urbaine et auprès d'habitants choisis selon une répartition qui comprend des résidents «ordinaires», des membres d'associations communautaires, d'anciens habitants des sites sélectionnés pour l'étude.
Analyse d'un processus d'acculturation, cherchant à montrer comment quatre familles immigrées ont pu participer ensemble, dans un quartier neuf, à la construction d'un univers convivial, et quelles methodes d'accompagnement ont été utilisées.
Première étape de la recherche théorique présentée ci-après, ce récit d'histoires familiales est construit à partir d'interview autour de trois grandes parties : l'histoire des parents au pays et les conditions de l'émigration, les valeurs et le fonctionnement familial, la participation à la vie sociale se propose de chercher ce qui a pu progressivement installer ces familles dans les rôles fondamentaux qu'elles tiennent à présent dans ce quartier de 1 500 habitants.