Afin d'éclairer les débats actuels autour de l'immigration et de l'intégration, il est nécessaire de disposer d'informations statistiques claires et accessibles sur la place de la population immigrée dans la région. Ce préalable est une étape indispensable pour décliner localement les actions du gouvernement. BR/Dans ce documents, la population du Poitou-Charentes est décrite à travers plusieurs thèmes : les pays d'origine, les migrations récentes, les lieux de vie, les caractéristiques des logements, les familles et leurs enfants, les emplois. En outre, un regard particulier est porté sur cette population dans les principales villes du Poitou-Charentes.
Cette recherche porte sur l'étude des pratiques spatiales des femmes immigrées marocaines installées dans la commune de Gennevilliers et de Poitiers. Elle analyse en particulier leur espace vécu (espace domestique et espace public) et leur circulation migratoire entre leur société d'accueil (la France) et leur terre natale (le Maroc). Il s'avère que les Marocaines ont réussi à s'approprier leur foyer en y faisant cohabiter deux cultures : le maintien des valeurs et des normes du pays d'origine, et l'intégration de celles du pays d'installation. Leurs relations avec les membres de leur famille ont aussi enregistré des changements. Ces transformations sont à mettre en relation avec les différents rapports qu'elles entretiennent avec l'espace public. Elles sont parvenues à sortir de leur espace domestique, en s'ouvrant sur leur entourage (voisinage), en participant à la vie collective de leur quartier (associations) et en fréquentant divers lieux. Elles ont élargi leur cadre de vie et se sont familiarisées avec l'espace urbain qui, à leur arrivée en France, leur était méconnu et par conséquent difficile à pratiquer. On peut désormais affirmer que leur participation au monde extérieur témoigne d'une grande volonté d'intégration et du dynamisme de leur nouvelle vie. La vie que les femmes ont réussi à élaborer et à mener en France, elles l'ont construite en rapport avec leur pays d'origine. Celui-ci est toujours présent dans leur esprit. Son emprise sur les Marocaines se mesure par l'ampleur des appels téléphoniques, des transferts monétaires ainsi que par les retours estivaux et les produits introduits dans le but d'être offerts ou revendus. En rejoignant leurs maris en terre d'immigration, les femmes ont non seulement modifié le mode de vie de ceux-ci mais également leur projet du retour définitif. Elles ont transformé le temporaire en permanent. (Résumé de l'auteur).
Histoire romancée de Français d'origine poitevine installés en Acadie et qui furent chassés en 1755 par les Anglais, puis déportés. Certains s'installèrent au Québec, d'autres vers l'Angleterre ou la France, d'autres enfin dans des provinces américaines, dont la Louisiane.
Si les zones de très forte immigration ont été étudiées de nombreuses fois, celles où l'immigration est moins massive ont été laissées de côté. Ce travail étudie une de ces zone avec comme question centrale : est-ce que les zones de faible immigration présentent une certaine originalité quant à l'implantation et à l'organisation de leurs immigrés, ou bien, est-ce qu'elles ne font que reproduire, à plus petite échelle, ce qui se passe dans les espaces de forte immigration ?
Enquête menée dans quatre régions en France (Lorraine, Haute-Normandie, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées) auprès de 100 ludothèques dont 42 favorisent l'accueil d'assistantes maternelles afin de déterminer les conditions dans lesquelles ces structures peuvent s'ouvrir à des problématiques tournées vers la petite enfance. L'étude conclut à la nécessité de former les ludothécaires à ce type d'accueil de manière à accroître l'implication et la qualification de ces assistantes.
Présentation de la région Aquitaine et Poitou-Charentes et de l'activité du FAS en faveur de l'intégration des populations immigrées. Outre l'implication de la délégation régionale dans la politique urbaine et les contrats de ville, font partie des priorités d'accueil des primo-arrivants, la petite enfance, l'activité péri-scolaire, l'insertion professionnelle, l'accompagnement social dans l'habitat et le foyer, en partenariat avec les plans départementaux pour le logement des plus démunis, enfin l'action culturelle en direction des jeunes.