L'ouvrage recherche à travers l'histoire de la construction de l'Etat espagnol et du nationalisme basque surgi au 19e siècle les explications d'une brûlante actualité.
Mode de vie d'un Français expatrié au Canada durant une vingtaine d'années.
Analyse critique d'une oeuvre en euskera (basque) centrée sur une réflexion autour de la perception du monde que la littérature basque a de l'émigration outre-Atlantique (notamment en Amérique) au cours du XIXe et du XXe siècles. L'auteur, fort de ses connaissances en la matière, a élaboré un discours bipartite où il utilise l'aspect poétique pour illustrer les divers aspects de l'émigration qu'il décrit.
Pour l'auteur les critères justificateurs de l'identité et de l'émancipation d'une nation ont tendance à se constituer idéologiquement avant de prendre forme réelle. Même si la sémantique du mot "natio" varie au cours des âges, la société désignée n'en connote pas moins des attaches linguistiques et religieuses. Nation et religion peuvent en fait devenir les deux seules justifications du sacrifice suprême, dans la croisade comme dans le combat pour la patrie. Toute construction nationale s'opère à partir d'un processus de mythification du passé et des dites oppressions, où la religion joue un rôle dans les processus de militance, de ritualisation, de culte des reliques, de baptême d'une société régénérée, de glorification d'un héros du cru. L'article traite en outre les contradictions entre recherche de supranationalité et revendications d'autonomie régionale. Si les idéologies nationales "fusionnelles" sont parfois des reviviscences religieuses face à des sécularisations, les idéologies nationales "sécessionistes" modernes risquent d'entraîner des divisions politico-religieuses ayant pour effet pervers de discréditer l'Eglise et d'accéler l'abandon des pratiques religieuses.
L'auteur étudie l'impact des conflits ethniques sur la société internationale depuis la Deuxième Guerre mondiale. Il replace les conflits ethniques dans la théorie sociologique des conflits et dresse une typologie des groupes ethniques en conflit ainsi que des formes de conflit. Il examine le cas de l'Irlande du Nord, du Sri Lanka, du Nicaragua et du Pays basque espagnol. Il dégage les tendances générales des mouvements ethniques, l'internationalisation des conflits, les soutiens idéologiques qu'ils reçoivent, l'action des Etats, des organisations non-gouvernementales (ONG) et des Nations-Unies sur ces conflits.