Ces trente dernières années, la Norvège a vu progressivement sa culture et religion se diversifier. Au début de l'année 2004, 7,6 pour cent de la population étaient des immigrés
Les pays nordiques accueillent aujourd'hui une importante population migrante aux statuts et origines divers. Demandeurs d'asile, réfugiés statutaires, migrants économiques ou élites migrantes, tous trouveront leur place dans ce dossier qui contient des contributions écrites par des auteurs originaires de différents pays, institutions et disciplines académiques.
Entre 1998 et 2001, le Comité européen sur la population a mené, en collaboration avec les instituts de recherche spécialisés de huit pays européens, une série d'études sur les caractéristiques démographiques des populations immigrées. Chacune donne un aperçu de la situation actuelle des groupes de migrants en Europe : l'origine, les entrées et sorties, la fécondité, la constitution des familles, les mariages mixtes, la mortalité et la répartition géographique dans les pays d'installation. Ces études estiment également l'impact démographique de l'immigration sur les populations d'accueil depuis la seconde guerre mondiale.
Le but de l'anthologie est de faire apparaître les textes qui dans seize pays d'Europe ont contribué à enraciner l'idée des droits de l'homme et à la faire croître dans les esprits.
La question du rôle dévolu au christianisme par les Européens est traitée à partir d'enquêtes européennes par sondage, dans le cadre de la théorie de la différenciation fonctionnelle de Luhmann. Une comparaison avec les pays de l'Est y révèle une assez forte demande d'un rôle social de la religion.
Etude portant sur le statut des membres de famille à la suite de l'admission au regroupement familial pour les 10 Etats membres du Conseil de l'Europe
les propositions des églises tiennent compte de la diversité des situations au sein des pays, nécessitant une diversité d'approches. Il y aura en particulier toujours des approches de type individualiste et universaliste à la française et des approches de type communautariste à la britannique. Les églises et la Commission des églises pour les migrants en Europe ont pris clairement position en faveur du droit d'asile et demandent aux pouvoirs publics de respecter leurs engagements internationaux. Les églises agissent aussi en faveur du droit de vote des immigrés régulièrement installés ou en matière scolaire.
Le traité de Rome de 1957 a fait de la libre circulation un des principes de la construction économique de l'Europe, mais s'agissant des personnes, il a fallu attendre les accords de Schengen de 1985 et la convention d'application de 1990, étendue à l'Islande et à la Norvège depuis 1997 pour supprimer le contrôle aux frontières communes. Le droit communautaire concerne en fait les ressortissants des états tiers et situe le contrôle des frontières à l'extérieur du territoire commun, subordonné à l'attribution du visa, cependant il sert de laboratoire à un traitement harmonisé de la politique migratoire européenne. Plus adapté que le cadre intergouvernemental, le cadre communautaire du droit de l'immigration a encore des étapes à franchir comme en témoigne le rôle encore restreint ou facultatif de la cour européenne de justice.
Ce rapport présente et analyse les grandes tendances des politiques et flux migratoires dans les pays de l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) et quelques pays non membres. Il met en lumière les modifications législatives importantes intervenues dans certains pays d'accueil, et dresse un inventaire des politiques menées en matière d'intégration des immigrés et de coopération internationale. On trouve également dans cet ouvrage des notes détaillées présentant les principales caractéristiques de chaque pays, ainsi qu'une annexe statistique rassemblant les données les plus récentes sur les populations étrangères ou immigrées, les travailleurs, les flux migratoires, et les naturalisations.
Dans tous les pays industrialisés existent des quartiers en difficultés qui cumulent chômage, insécurité, faible niveau de scolarité pour les jeunes, taux de familles monoparentales élevé, recours massif à l'aide sociale, pauvreté. Les mêmes indicateurs caractérisent ces zones parfois situées en centre ville, parfois en banlieue ou à la périphérie. Le panorama de la politique urbaine et des expériences de développement social des quartiers menées dans chaque pays répond à la nécessité de collecter les données statistiques et d'instaurer un système d'échange à l'échelle internationale pour améliorer les politiques locales.
Réactualisation de la brochure incluant les dispositions issues du décret du 11 mars 1994, de la circulaire du 7 juin 1994 et de l'arrêté du 6 avril 1995.
L'auteur s'est efforcé de montrer comment les communautés ethniques peuvent être manipulées par les Etats afin de justifier leurs politiques de domination ou en situation de contestation du découpage étatique qui leur est imposé. A cet effet Roland Breton mène un double état des lieux. Il expose une "hiérarchie" de peuples plus ou moins reconnue et inspirée de leurs traditions politiques : les peuples disposant d'un Etat-nation, les peuples sans Etat, les nations émergentes, les ethnies "minorisées" ou non reconnues. De plus, la création des territoires politiques, des Etats ou des entités subétatiques est présentée sur le plan historique. La dynamique croisée des Etats, des peuples, de leurs cultures propres et de leurs civilisations communes aide alors à dessiner les configurations humaines et territoriales distictes à l'origine de nombreux tensions et conflits.
L'auteur concentre son étude sur les facteurs spécifiques de l'offre et de la demande de travail dans les pays européens d'immigration. Son objectif est d'évaluer la réalité d'un déclin démographique et d'un éventuel futur déficit de main-d'oeuvre, susceptibles d'accroître les migrations originaires des pays du sud. La structure et l'évolution des populations européennes sont étudiées ainsi que les perspectives prévisibles de transformation du marché du travail (flexibilité de la main-d'oeuvre, restructuration des emplois, mondialisation de l'économie, poids des réseaux migratoires).
Victimes de génocide et d'ethnocide depuis leur colonisation par les puissances européennes, les peuples autochtones ont souvent représenté les groupes les plus défavorisés dans la plupart des pays concernés, avec une diversité de situations d'un pays à l'autre ainsi qu'à l'intérieur d'un même pays. Dans les années soixante-dix, à l'époque de la première conférence internationale consacrée aux peuples autochtones, les politiques nationales visaient encore à l'assimilation par l'intermédiaire de l'école et des Eglises. En s'appuyant sur la déclaration du 23 septembre 1977, l'auteur rappelle une question cruciale toujours non résolue : les peuples autochtones ont-ils (ou avaient-ils à un certain moment) une personnalité juridique internationale ? Le thème de la revendication d'autodétermination exprimée à maintes reprises par les autochtones sur la scène internationale est ici abordé. Le sens du terme autodétermination chez les autochtones mêmes ne coïncide nullement avec le type de droits que les Etats sont prêts à leur concéder. Dans le meilleurs des cas les autochtones bénéficient de droits similaires à ceux des minoritaires, option souvent rejetée par un certain nombre d'entre eux. En se considérant comme des peuples, les autochtones réclament leurs droits à la libre disposition. Ils demandent une définition précise de leur personnalité juridique dans l'actuel contexte international.
Etude du phénomène particulier de l'accueil des Bosniaques en Norvège.