Le rapatriement volontaire des réfugiés, longtemps considéré comme la panacée, avait fait l'objet de peu d'études. Cet ouvrage bouscule les idées reçues et relate les expériences difficiles vécues par les exilés en Afrique. Il examine les raisons de retour au pays d'origine et les problèmes rencontrés par les rapatriés et leur famille et étudie, en particulier, la situation de groupes de réfugiés retournés chez eux au Soudan, en Ouganda, au Zimbabwe, en Namibie, au Mozambique, au Ghana et en Algérie.
A partir du 12 Juin 1989, des milliers de Namibiens exilés depuis des années sont rentrés dans leur pays d'origine, dans le cadre de l'accord de New York sur un processus de règlement en Afrique Australe concernant, notamment, l'indépendance de la Namibie. A cette occasion, ces articles rappellent les efforts fournis par les deux principaux pays d'accueil de la région, l'Angola et la Zambie.
«L'exil est toujours, inévitablement, une expérience douloureuse pour la famille. Des parents sont séparés de leurs enfants, des maris de leur femmes, les célibataires eux-mêmes sont confrontés à une situation nouvelle car ils sont arrachés à ceux qui les entouraient». Ce dossier fait l'examen de certains de ces problèmes en les illustrant de récits et témoignage de réfugiés et demandeurs d'asile racontant leur propre expérience à travers le Monde.
Analyse de l'ampleur et des caractéristiques des migrations de travailleurs migrants entre l'Afrique du Sud et la Namibie. Après avoir estimé le nombre de migrants et l'origine historique de cette migration, l'auteur fait une analyse critique des théories de la migration et du rôle que joue le système de la migration de travailleurs ainsi que des dispositions institutionnelles destinées à préserver ce système. Enfin, il tente d'étudier les contradictions inhérentes aux migrations de travailleurs et leur signification pour la construction des stratégies alternatives au mouvement de libération.