Après avoir exercé une certaine influence en faveur du fascisme au sein des entrepreneurs italiens installés à Saõ Paulo, le consul fasciste italien Serafino Mazzolini arrive à Montevideo où il développe une action politique intense tant dans la reconversion des institutions italiennes d'enseignement que dans les centres d'adoctrinement fascistes, ainsi qu'une action diplomatique en vue d'éviter l'adhésion de l'Uruguay aux sanctions prises contre l'Italie suite à la campagne italienne en Ethiopie. L'existence d'un groupe de notables de tradition maçonique et libérale parmi la communauté italienne de Montevideo ne lui a pas permis, comme à Saõ Paulo, de compter avec l'appui d'une élite entrepreneuriale.
L'étude de l'immigration des Espagnols en provenance de l'Espagne (Galice) vers l'Uruguay (Montevideo) est rendue difficile par le caractère fragmentaire des sources disponibles, par l'incompatibilité de critères entre sources d'origines diverses, par l'inaccessibilité pas toujours justifiée d'autres sources et par la rareté de sources qui proportionnent une information sur des bases régionales. Malgré ces restrictions, on a pu décéler l'existence de quelques chaînes migratoires basées sur la relation avec la région d'origine qui ont influencé dans le choix du secteur d'implantation et dans le choix de la profession de ces immigrés en Uruguay.