A partir de l'expérience de mixité sociale vécue par des enfants gitans sédentaires ou en migration (Perpignan, Toulouse, Barcelone) et des enfants marocains de familles ayant récemment immigré en France, l'auteur cherche à identifier les processus de déscolarisation de ces enfants dans des contextes communautaires où l'école ne peut leur assurer seule la transmission des compétences culturelles et sociales requises dans la société française pour acquérir l'autonomie adulte et citoyenne.
Alors que les mémoires de l'immigration suscitent de multiples formes d'action culturelles ou pédagogiques, l'audiovisuel apparaît comme un outil permettant de travailler ces questions en favorisant l'implication et le débat. C'est ce que confirme un exemple de dispositif, le concours "Notre histoire vraie", organisé à destination de collégiens et lycéens, dont le principe est de s'appuyer sur un témoignage et d'écrire un scénario ayant pour thème l'immigration.
La région Midi-Pyrénées est depuis longtemps une terre d'immigration : entre Piémont pyrénéen et Méditerranée, elle a ainsi accueilli tout au long du XXe siècle des populations venues de différents pays. Aujourd'hui les personnes immigrées de la région sont issues de pays toujours plus nombreux, parfois très proches, comme le Royaume-Uni ou les Pays-Bas, parfois plus lointains, comme les pays d'Asie du sud-est. La région attire par ses emplois de haute technologie et sa qualité de vie, comme hier y conduisaient l'aspiration à une vie plus libre ou la perspective d'emplois agricoles en terre de cocagne. Ce sont ainsi près de 174 000 immigrés qui, à l'aube du siècle nouveau, vivaient dans la région Midi-Pyrénées en 1999. Qui sont ces personnes ? D'où viennent-elles ? Quand sont-elles arrivées en France ? Comment vivent-elles ? Autant de questions auxquelles la direction régionale du FASILD et l' INSEE Midi-Pyrénées ont souhaité apporter des réponses précises et statistiques, fondées sur l'analyse des données du recensement de la population de 1999.
A partir de l'observation de deux régions de France, les Midi-Pyrénées et l'Alsace, l'étude analyse deux domaines d'intervention du FAS pour mesurer la part d'emploi créée par les associations au regard du travail social. Cette perspective donne une valeur ajoutée à l'emploi associatif en charge de l'intégration plus dynamique en nombre même s'il s'inscrit dans des structurations variables où les salariés et les précaires sont distribués inégalement. On notera la sur-représentation des femmes dans les emplois précaires et les différences de tissu associatif entre les deux régions en fonction de leur date de création.