Chargée d'un programme intitulé «santé de la famille africaine» à Mantes-La-Jolie de septembre 1990 à avril 1993, l'auteur a choisi comme entrée d'analyse de la population concernée la nutrition et la naissance. Plusieurs aspects sont ainsi présentés : l'organisation sociale des ethnies les plus représentées au Val-Fourré, la place des femmes dans les transformations de cette organisation.
Essai sur le racisme où l'auteur démontre que la peur et la haine sont les manifestations symptomatiques d'une maladie sociale. Elle propose un modèle de thérapie sociale visant à transformer l'individu, lui apprendre la démocratie avant de réformer la société. Ces actions de formation s'adressent aux acteurs sociaux et politiques de la banlieue. L'auteur rend compte de quelques expériences.
Les évènements qui ont enflammé le Val Fourré à Mantes la Jolie ont été trop médiatisés par la presse et les jeunes souffrent de l'image négative de leur banlieue. La communication dans le quartier à partir d'une expérience radiophonique, Radio Droit de Cité est un moyen pour lutter contre l'échec scolaire.
Dans le cadre d'une opération de développement social des quartiers en France (Yvelines, Mantes-la-Jolie, Quartier du Val-Fourré), une recherche-action a été menée afin de cerner la situation et de répondre aux besoins de la population en matière de santé. Les principaux axes de travail concernent les conditions d'habitat, les problèmes d'accès aux soins, les problèmes plus spécifiquement liés aux jeunes et aux migrants Africains.