L'article rend compte d'une enquête réalisée auprès des acteurs en charge des politiques de l'habitat sur trois sites : Evry, Mantes-la-Jolie et Sainte-Eulalie. Il montre que les immigrés constituent un enjeu central des politiques locales de l'habitat. Pourtant, les acteurs ne parviennent pas à définir des critères objectifs pour appréhender cette question.
Dans le but de connaître le profil des jeunes qui fréquentent les écoles coraniques en France, l'auteur choisit d'examiner la plus grande école coranique d'Ile-de-France, celle de Mantes-la-Jolie : l'étude a été réalisée sur deux générations d'élèves qui s'y sont succédées à sept années d'intervalle (1989 et 1996) et porte sur l'identité religieuse, le profil scolaire, la pratique langagière, la pratique religieuse et les relations interethniques. L'enquête de 1989 portait sur un échantillon constitué de 135 enfants dont la moyenne d'âge était de 13 ans, tandis que l'enquête de 1996 portait sur un échantillon composé de 117 enfants dont la moyenne d'âge était de 11 ans. Ces enfants sont, pour la plupart, des enfants d'immigrés marocains travaillant dans l'industrie automobile.
A partir de l'observation de nouvelles associations de quartier se revendiquant d'un islam de France, l'étude montre comment se reformule la religion de ces jeunes musulmans maghrébins, très éloignés de la pratique religieuse de leurs pères et qui se construit comme une quête de spiritualité et de savoir autonome bien loin des représentations intégristes dans lesquelles on tente de les assigner.
Tous les problèmes relatifs à ce que l'on nomme de manière globale la "crise urbaine" sont aujourd'hui reconnus comme récurrents. La nouveauté réside dans leur appréhension médiatique, qui modifie sensiblement la forme et les enjeux de leur représentation publique. La "banlieue" en tant qu'objet médiatique s'impose en France au cours de l'année 1990-1991, par des explosions de violence dans trois villes. L'article s'appuie sur le quartier du Val Fourré dans l'une d'entre elles, Mantes-la-Jolie, pour tenter de trouver des réponses à une série de questions.
Paul Picard, maire de Mantes-la-Jolie, nous livre ici anecdotes et réflexions sur la gestion municipale, la décentralisation et la politique de la ville.
Cette étude est consacrée aux causes et modalités récentes des regroupements résidentiels de populations d'origine étrangère. A partir de l'exemple d'un habitat en copropriétés (sur trois sites), l'étude montre comment le fonctionnement du marché du logement et les pratiques de gestion d'un habitat dévalorisé, laissent de moins en moins de place aux filières et stratégies communautaires, de type classique, d'accès au logement.
Synthèse d'une étude consacré aux causes et modalités récentes des regroupements résidentiels de populations d'origine étrangère. A partir de l'exemple d'un habitat en copropriétés (sur trois sites), il est montré comment le fonctionnement du marché du logement et les pratiques de gestion d'un habitat défavorisé, laissent de moins en moins de place aux filières et stratégies communautairesde type classique, d'accès au logement.
La municipalité de Mantes-la-Jolie a mis en place un programme de santé publique destiné aux personnes défavorisées et particulièrement aux enfants originaires d'Afrique noire.
Etude de la situation des Portugais dans un grand ensemble de Mantes-la-Jolie, Val-Fourré, du double apprentissage de la langue français-portugais ainsi que des avantages et des limites de cet enseignement destiné aux enfants luso-descendants. A partir d'une longue pratique, à travers des recherches sur le terrain, enquêtes, études de cas, les auteurs présentent une sorte de bilan sur l'intérêt ou le désintérêt de l'enseignement de la langue d'origine : portugais aux enfants luso-français. Ce livre est une réflexion sur les résistance et les implications dans le vécu de l'enfant, et un questionnement sur les perspectives, les conditionnements et les mécanismes de l'enseignement du portugais en France.
Chargée d'un programme intitulé «santé de la famille africaine» à Mantes-La-Jolie de septembre 1990 à avril 1993, l'auteur a choisi comme entrée d'analyse de la population concernée la nutrition et la naissance. Plusieurs aspects sont ainsi présentés : l'organisation sociale des ethnies les plus représentées au Val-Fourré, la place des femmes dans les transformations de cette organisation.
Essai sur le racisme où l'auteur démontre que la peur et la haine sont les manifestations symptomatiques d'une maladie sociale. Elle propose un modèle de thérapie sociale visant à transformer l'individu, lui apprendre la démocratie avant de réformer la société. Ces actions de formation s'adressent aux acteurs sociaux et politiques de la banlieue. L'auteur rend compte de quelques expériences.
La prise en compte de la santé dans la politique de développement social urbain-naturelle puisqu'elle est dédiée à des groupes particulièrement précarisés-doit apporter une valeur ajoutée à l'existant en s'inspirant des principes essentiels de la politique de la ville, projet global et place des habitants notamment. Présentation de quelques expériences originales dans le Nord-Pas-de-Calais et en Seine-Saint-Denis.
Interview du maire de Mantes-la-Jolie qui compte 30
Les évènements qui ont enflammé le Val Fourré à Mantes la Jolie ont été trop médiatisés par la presse et les jeunes souffrent de l'image négative de leur banlieue. La communication dans le quartier à partir d'une expérience radiophonique, Radio Droit de Cité est un moyen pour lutter contre l'échec scolaire.
La commune de Mantes-la-Jolie, dans les années 60 s'est agrandie grâce à l'édification du quartier du Val-Fourré, grâce à une approche pragmatique de la municipalité des solutions ont été trouvées en ce qui concerne l'abbatage rituel, la création d'une mosquée, la réhabilitation de l'habitat, la mise en oeuvre de procédures d'attribution de logement social, l'action socio-éducative des femmes en direction de la santé (Femmes Relais) et diverses actions de sensibilisation des habitants en vue de leur participation politique à la vie de la cité.