La République de Malte, située à mi-chemin entre le continent européen et l'Afrique, est depuis toujours à la croisée des circuits migratoires. Avec l'élargissement du 1er mai 2004, Malte est devenue une des portes d'entrée de l'Union européenne pour des centaines de personnes qui échouent par choix ou plus souvent par hasard sur ses plages. Pour faire face à ce phénomène, les autorités maltaises ont mis en oeuvre une politique d'enfermement systématique des étrangers qui arrivent irrégulièrement, y compris lorsqu'il s'agit de demandeurs d'asile. Les conditions matérielles de détention ne répondent pas aux standards minimums en matière d'hygiène et de respect de la vie privée. Ceux qui sollicitent l'asile sont soumis à un régime incompatible avec les normes internationales. Par ailleurs, même si Malte accorde un certain nombre de permis de séjour à caractère humanitaire, la sortie des "camps" ne se traduit pas par une intégration du pays, où aucune politique d'accueil des réfugiés n'est organisée. La plupart d'entre eux rejoignent donc d'autres pays de l'UE où ils ont vocation à devenir sans-papiers. Mais c'est bien de l'Union européenne que dépendent les solutions pour éviter que Malte ne transforme sa politique de contrôle des frontières en machine répressive aux seules fins de dissuader les réfugiés. (résumé de la revue)
Etat des lieux du cosmopolitisme à Malte, entre les XVIe et XVIIe siècles, moments d'intenses mouvements de populations en direction de l'île et de son port. Cosmopolite et assimilatrice, la société portuaire maltaise existe autant par l'enrichissement culturel né de l'acceptation de l'autre, que par la crispation identitaire consécutive à la clôture religieuse intransigeante.
Le volume analyse les interactions entre l'évolution démographique et les marchés du travail dans les pays suivants : Autriche, Bulgarie, France, Irlande, Malte, Pays Bas, Pologne, Portugal, Fédération de Russie, Royaume-Uni
Le phénomène migratoire est un des aspects les plus importants de l'écologie humaine de Malte (Gozo). Entre les années 1954 et 1976, 12 469 émigrés ont été «exportés» de l'île ce qui représente la moitié de la population globale de Gozo en 1967. La méthodologie de cette étude met en relief la série de causes, d'effets et de différents facteurs de conditionnement qui interviennent sur le phénomène migratoire. Les données publiées sur les villages de Gozo permettent d'établir une liaison entre les variations du phénomène migratoire et les causes et les effets supposés; cette liaison est faite moyennant l'analyse de corrélation linéaire et la régression multiple. On voit ainsi se détacher avec un certain nombre de modèles très précis de trés grandes anomalies.
Synthèse des travaux préparatoires et compte-rendu des conclusions de la conférence sur la migration en Méditerranée occidentale qui a réuni à Paris, les 9 et 19 novembre 2005, les Ministres et représentants des Etats membres du cadre de Dialogue 5+5 (Algérie, Espagne, France, Italie, Libye, Malte, Maroc, Mauritanie, Portugal et Tunisie). Les grands axes de travail ont porté sur la gestion des flux et des compétences (migration de travail et mobilité), l'accueil et l'intégration dans les pays du Nord, la coopération et le co-developpement.