Témoignage de Damira Titonel Asperti, femme d'origine italienne partie d'Italie avec sa famille en 1925 et arrivée à Monclar, Lot-et-Garonne. Le récit se compose de deux parties distinctes : dans la première l'auteur relate son engagement dans la Résistance, sa déportation, la fuite exténuante hors d'une Allemagne en débâcle et le difficile retour à une vie normale. Elle livre ainsi une approche historique de l'engagement des Italiens antifascistes et communistes dans la Résistance, ici en Agenais, engagement qui bien que non négligeable n'en demeurait pas moins méconnu. Dans la seconde partie, ce sont les souvenirs de la petite italienne. Ces récits répètent des caractéristiques de l'immigration déjà décrites par d'autres témoignages mais en révèlent également des facettes plus particulières qui permettent de porter un regard plus nuancé sur la communauté concernée.
Ce texte est issu d'une recherche dans une petite ville du Sud-Ouest de la France, Sainte-Livrade sur Lot. A l'écart des grandes axes routiers et des grands centres industriels, la diversité des populations allogènes de cette commune permet la comparaison avec les cités industrielles ou les banlieues des grandes villes auxquelles sont associés les problèmes liés à l'immigration. En s'attachant aux concepts d'identification ethnique et de "société majoritaire", l'étude rend compte de la manière dont les descendants de migrants d'origines diverses prennent part à la vie sociale de leur ville. L'auteur montre que les rapports de domination ne se réduisent pas uniquement à des formes dichotomiques de type colonisateur-colonisé, mais ils peuvent se fragmenter selon les situations. C'est en partie par un jeu d'identification que se met en place un niveau d'acculturation profond chez les descendants des populations immigrées, tandis que les parents s'acculturent principalement "matériellement".
L'article traite de l'émergence d'élites locales dans la population immigrée italienne de la seconde et troisième générations pour les départements du Lot-et-Garonne et de la Gironde.
Des prêtres appartenant au diocèse d'Agen, italiens d'origine racontent leur immigration.
Historique du camp de Bias, en France (Lot-et-Garonne). Comment les Français musulmans y vivent depuis leur arrivée en 1963. Précarité des conditions de vie, tutelle administrative, pauvreté, inactivité, tout concordait à engendrer des inadaptés et des assistés.
Cet ouvrage donne la parole aux paysans Italiens immigrés dans l'entre-deux-guerres et installés dans le Lot et Garonne. Les récits de la première génération qui a subi le plus fortement le choc de la transplantation mais également ceux de la deuxième et de la troisième génération permettent de reconstituer le vécu de cette communauté.