Contribution à l'analyse de la postimmigration à travers des études de cas comparatives centrées sur les Marocains dans quatre villes européennes de taille moyenne.
1941 est l'année de la décision de la « Solution finale » comme celle de l'élaboration d'un génocide perpétré contre un peuple coupable d'être né. Avec d'autres villes d'Europe orientale envahies par la ruée allemande, Lemberg (ex - Lvov, aujourd'hui Lviv en Ukraine) offre en 1941 l'exemple emblématique de l'antichambre du meurtre de masse : le nationalisme antisémite et exterminateur d'une large partie du peuple ukrainien s'y déchaîne dans un pogrom populacier couvert par l'État. Mais la logique du pogrom est caduque. Durant l'été 1941, Himmler en tête, l'état-major de la destruction réfléchit à un mode de tuerie plus efficace et discret : le camion à gaz. L'euphémisation du crime bat son plein : les victimes sont « traitées », les camions deviennent des « véhicules d'épouillage ».L'année 1941 met aussi en lumière la notion de « non-assistance à peuple en danger ». Informé des tueries en cours dès 1941, le gouvernement britannique ferme pourtant aux Juifs les frontières du Royaume-Uni et celles de la Palestine mandataire. Cet assentiment par défaut à la catastrophe qui frappe les Juifs d'Europe semble aussi, souvent, la politique suivie par de nombreuses instances de pouvoir en Europe occupée. Ainsi en va-t-il de la ville de Liège, véritable cas d'école, où une municipalité hostile en temps de paix à toute discrimination s'accommode au pire jour après jour, y consent, et parfois même le devance. Si le « programme T4 » est le laboratoire de la « Solution finale », l'année 1941 où il s'achève « officiellement » est le moment décisif dans l'élaboration et la mise en ouvre du crime de masse.(4e de couverture)
Les marocains de Belgique sont entrés dans un processus de sédentarisation, comme en atteste les acquisitions de la nationalité belge, qui demeure supérieure à la moyenne des autres groupes d'étrangers. Pourtant, par ailleurs, ils vivent des formes de participation citoyenne aussi bien dans le pays d'origine qu'en Belgique.
Etude du racisme et des sentiments d'appartenance ethnique chez des enfants fréquentant l'école primaire de quartiers populaires de Liège.
Etude sur les représentations du racisme et de l'antiracisme développées par les victimes potentielles du racisme présentes chez les militants liégeois.
L'analyse effectuée rend compte du caractère de plus en plus hétérogène de l'offre de travail; Il s'agit ici d'abord d'analyser et d'illustrer les trajectoires d'insertion socio-professionnelle des générations issues de l'immigration en mettant en évidence les facteurs déterminants tels que les cursus scolaires, la formation professionnelle et l'influence du milieu familial; Ensuite, on détermine le rôle dévolu aux jeunes issus de l'immigration dans le processus de production et mutation, l'auteur analyse les phénomènes du dualisme et de flexibilité des emplois caractérisés par la montée des situations d'infra-droit.
Comment s'approprier l'espace. Jusqu'à quel point l'espace peut-il être un facteur déterminant de la transformation des pratiques sociales. Pour illustrer ces questions, l'auteur s'appuie sur une étude menée auprès de familles immigrés turques qui suite au tremblement de terre de 1983-11 en Belgique (Liège), ont été amenés à faire l'expérience du passage brutal d'un habitat ouvrier unifamilial au logement en immeuble à appartements multiples.
La loi italienne 205 du 8 mai 1985, qui institue les Comités de l'Emigration Italienne (COEMIT), peut être considérée comme le succès d'un procès entamé, en 1937, avec l'instauration des premiers Comités d'Assistance aux Italiens à l'étranger, alors appelés COASIT. Les COEMIT présentent une grande nouveauté par rapport aux précédentes dispositions : tout en contribuant au développement et à l'amélioration de la vie sociale et culturelle de la collectivité italienne à l'étranger, ils assument un caractère électif. Cet article cherche à analyser les premières élections des COEMIT tenues en novembre 1987 sur la base des données relatives à la communauté italienne résidente en Belgique (Liège).
L'enjeu de l'action menée par l'auteur (qui fait partie du Mouvement ATD Quart-Monde) a été de faire appel à la responsabilité des parents pour construire des solidarités autour du petit enfant très pauvre; elle a choisi un quartier en Belgique (Liège), quartier ghetto regroupant des immigrés surtout Italiens et des «sous-prolétaires». Le moyen utilisé : une pré-école à laquelle est annexé un club féminin; l'action ne dissocie jamais l'enfant de son contexte familial, ni les adultes du contexte relationnel et culturel qu'est le milieu dont ils sont issus, dont ils sont les témoins. L'auteur met en lumière les contradictions qui concernent l'école (l'immense espoir qu'elle peut être et l'immense échec qu'elle est) et le tissu social (très souvent hostile et qui oriente les enquêtes sociales sur la vie privée des sous-prolétaires, menant des luttes qui ne concernent pas directement le sous-prolétaire.
Enquête menée par un groupe d'universitaires en Belgique (Liège) pendant un an (1978-1979) auprès d'enfants espagnols et Belges de première et de sixième année primaires et de familles espagnoles afin de mesurer l'effet de variables de bilinguisme sur les performances scolaires et non scolaires de ces enfants.