L'auteur a recueilli les propos d'un jeune étudiant, qui a voyagé en Asie (Thaïlande, Laos, Vietnam, Chine) durant trois mois, pendant l'été 2002, sur sa manière de percevoir les Asiatiques, aussi bien dans leurs pays, qu'en France.
Depuis le début des années 1990, 29 villages ont été aménagés par le HCR pour les réfugiés rapatriés au Laos. Les rapatriés ont reproduit des formes de construction et d'organisation apatride propres à leurs cultures. Ils ont rapporté de leur exil des éléments de modernité comme les activités économiques en réseau international et réinvestissements productifs.
Si l'identité se construit moins dans le rapport à soi que dans le rapport à l'autre, l'auteur essaie de cerner le processus identitaire des jeunes de la « seconde génération ». Il s'intéresse plus particulièrement aux jeunes français d'origine hmong (Laos) et analyse leur façon de gérer au quotidien leur double appartenance culturelle.
Installation dans les années 70 d'une centaine de familles hmong dans le Maine-et-Loire. Reconstitution de lignées claniques dispersées par l'exil. Habitat HLM, reprenant les structures des villages laotiens, persistance du sens de la collectivité dans la vie quotidienne comme dans les cérémonies festives. Un témoignage personnel. (résumé de la revue)
Après avoir présenté les deux grands types de nomination en vigueur dans la société hmong au Laos («nom d'enfant» et «nom de maturité»), l'auteur expose les résultats d'une enquête qui a permis de collecter 147 prénoms donnés à des enfants nés en France dans les quinze dernières années. Il en ressort une diversité de choix sous la forme de cinq principaux types de prénomination (nom hmong traditionnel, prénom français, nom hmong et prénom français, nom hmong «nouveau» ou «nom de maturité» donné à la place du «nom d'enfant» traditionnel, nom d'enfant «traditionnel", enfin, nom créé d'inspiration pluriculturelle). Cette diversité et ces changements peuvent également être lus à travers le prisme du changement social tel qu'il s'amorçait au Laos, juste avant la migration, et surtout tel qu'il s'est poursuivi en France. Changement social et processus d'acculturation, tous deux régis par une tension entre aspiration à la ressemblance et souci de la distinction, seraient mutuellement liés.
Peu abordée dans les recherches sur la fin de la colonisation, l'histoire du rapatriement des Français d'Outre-Mer ou d'Algérie durant la période 1950-1961 montre le début d'une prise en compte politique des rapatriés qui se traduira en 1970-1987 par des indemnisations. Parallèlement, les changements successifs de tutelle laquelle est passée du Ministère de l'Intérieur à un Secrétariat d'Etat en 1976 révèle la complexité d'une gestion ministérielle vis-à-vis d'une population spécifique, aujourd'hui frappée de malaise identitaire, au niveau d'une deuxième génération qui n'a pas pris en main son expression citoyenne, y compris au niveau du vote.
Un ensemble de textes présente des fêtes ou explicite des coutumes telles qu'elles sont pratiquées dans les pays d'origine, ou, les évolutions qu'elles ont connues au sein de la population immigrée. On découvre la Vallja, danse traditionnelle d'une communauté albanaise du sud de l'Italie et les rites funéraires au Tchad. On s'initie à la gestuelle de politesse de Turquie. Le lecteur participe à la traditionnelle fête du Baci du Laos, l'art de la cour dans ce pays avant d'être invité à un mariage cambodgien traditionnel. Des récits traditionnels du monde arabe sur le célibat des jeunes filles et les récits fondateurs de la fête hindoue «Maha Shivaratri» concluent le dossier.
Les réfugiés du Laos sont arrivés en France vers le milieu des années 70 et ont rapidement réorganisé leur pratique religieuse, le bouddhisme. Les Laotiens s'y retrouvent et leur religion apparaît surtout comme l'empreinte de leur identité. Ils établissent des contacts et avec le pays de départ, et avec des responsables religieux d'autres groupes émigrés à travers le monde.
Depuis leur arrivée au Canada (Ontario) à la fin des années 70, les réfugiés hmong du Laos, un groupe traditionnellement animiste, se sont convertis à la foi mennonite. Pour les Hmong, le processus de changement de pratique religieuse a été moins caractérisé par le désir de plaire à leurs hôtes mennonites que par les transformations complexes de la structure sociale et de l'identité de groupe. Bien que les chercheurs aient isolé de nombreux indicateurs dans l'analyse de l'adaptation des réfugiés, les facteurs tels que l'appartenance religieuse sont restés inabordés. Cette étude correspond à un essai de compréhension du processus de changement religieux, plus précisément les conséquences de la conversion au christianisme sur la dynamique de la direction de groupe, du rang social et des systèmes de croyance originaire.
Historique des migrations à partir du XVIème siècle en France des travailleurs migrants chinois. Recrutés pendant la première guerre mondiale, puis étudiants au début du siècle, cette vague migratoire débute en 1920 et ne s'intensifie qu'à partir de la mort de Mao en 1976. Le principal flux d'exilés provient de l'Asie du Sud-Est et comprend de nombreux indochinois fuyant le Vietnam à partir de 1954. Le second volume est consacré à l'activité économique des Chinois à Paris. Ouvriers, colporteurs, commerçants, maroquiniers, restaurateurs, ébénistes, cette communauté ethnique investit dans le quartier conserve sa pratique culturelle mais perd peu à peu sa pratique religieuse.
Au cours de l'année 1990, une amélioration importante des problèmes que connaissent les réfugiés Asiatiques du Sud-Est s'est produite. En effet, une diminution notable des arrivées de boat-people dans les pays d'accueil d'Asie du Sud-Est est à noter, ainsi qu'une vague de rapatriement volontaire vers le Vietnam et vers le Laos. De plus, le règlement du conflit au Cambodge permettrait d'envisager un retour des Cambodgiens réfugiés en Thaïlande.
Jeu de fiches consacrées au Laos : données géographiques et démographiques; chronologie historique; contexte actuel; indicateurs économiques; relations internationales; groupes et aspects culturels et sociaux; institutions et pouvoirs; partis politiques et contre-pouvoirs; relations et appartenances internationales; engagements internationaux; les droits de l'homme dans le pays; les réfugiés Laotiens dans le Monde; l'accueil des réfugiés au Laos.
Ouvrage divisé en cinq parties, donnant une approche de l'histoire du Cambodge et du Laos et expliquant, au travers de divers témoignages, la vie des Cambodgiens et des Laotiens dans leur pays puis en France où ils se sont réfugiés.
Après avoir rappelé dans une première partie, les objectifs de l'organisation et fait un tour d'horizon, succinct, de la situation des réfugiés Asiatiques du Sud-Est dans le Monde, le document retrace, dans une deuxième partie, dix années de travail d'Ecole sans frontière auprès des réfugiés dans sept pays Guatemala, Hong-Kong, Laos, Malaisie, Philippines, Thäilande et Vietnam. On trouvera dans ce rapport toutes les données concernant les pays d'accueil et les camps de réfugiés, les langues d'alphabétisation retenues, les programmes et les objectifs pour l'avenir, les modifications qu'il conviendrait d'apporter maintenant, compte tenu des transformations actuelles dans le monde.
Descriptif de la langue Lao parlée au Laos et en Thaïlande. Analyse du bilinguisme spécifique choisi par les Laotiens réfugiés en France. Accomodation de la langue maternelle au français selon les circonstances.