Qu'est ce qu'une conduite de projet de rénovation urbaine dans le contexte d'une organisation élargie à l'ensemble des partenaires ? Comment concevoir des principes de fonctionnement, une organisation de travail et un partage des rôles et des compétences qui optimisent la conduite de ces projets ?
Les ateliers santé ville doivent relever plusieurs défis : établir un diagnostic de l'état de santé local des populations et développer des réponses adaptées ; recenser et analyser les ressources locales de santé ; promouvoir la participation des habitants aux actions de santé. A partir des spécificités de leur ville, des élus et des professionnels expliquent les raisons de leur engagement et les difficultés qu'ils rencontrent pour favoriser une démarche territoriale de santé publique.
Depuis son implantation dans le quartier de Montfort (Aubervilliers et La Courneuve) l'association Accueil-Convention accueille essentiellement des personnes jeunes, en grande difficulté sociale et psychologique, sans soutien familial. N'ayant plus de repère, livrées à elles-mêmes, elles ne peuvent que sombrer dans la délinquance et la violence. (introduction)
David Lepoutre a résidé deux années dans la cité des Quatre-Mille à La Courneuve et enseigné dix ans dans un collège voisin. La lecture qu'il livre ici des comportements adolescents tranche singulièrement avec ce qu'on peut entendre ailleurs. Puisqu'il n'est question ni de crise ni de vide social, mais de codes et d'honneur, de performances de langage et de « vannes » , de bagarres entre groupes rivaux, de boxe, de compétitions artistiques. Un livre majeur sur la culture des rues chez les jeunes des cités. (4e de couverture)
Au-delà de la dissymétrie et l'inégalité de position entre le chercheur et ceux qu'il étudie pesant non seulement sur les relations de terrain mais aussi sur la construction de l'objet même, se pose la question de la restitution et de la diffusion des connaissances et des effets qu'elles sont susceptibles de produire sur les populations concernées et sur le traitement politique et institutionnel dont elles font l'objet.
Le synthèse rend compte des résultats d'une étude menée en 1999 à la demande du Fas. L'étude s'est appuyée sur une recension et une analyse statistique du fichier des assistantes maternelles à La Courneuve et sur la sélection d'un panel composé de femmes étrangères ainsi que sur des entretiens. Elle s'est attachée à mettre en relief l'aptitude à faire valoir des savoirs relationnels et de socialisation, la double fonction de la maîtrise de la langue nationale et le rôle essentiel des actions de formation. (Voir l'étude 7B/80)
A la Courneuve, dans la cité des 4000, les premiers habitants de la barre Renoir vécurent leur installation comme une véritable chance. "Renoir" et ses 360 logements s'est, avec le temps, transformé en un lieu terrible où retentissaient toutes les contradictions et les difficultés de notre société. Pourtant, derrière sa façade ruinée, la vie était là, forte, avec ses bonheurs, ses douleurs aussi. A l'heure de la démolition, ces photographies, ces textes tissent ensemble les mémoires de la rue Renoir et rendent hommage à toutes celles et tous ceux qui ont vécu là.
Pendant deux années, un groupe de travail s'est réuni sur le thème de la banlieue, au sein du Centre d'études de la vie politique française (Cevipof). Tournant autour de la présence immigrée, de la xénophophobie et de l'implantation du Front national, ces réflexions qui pour certains sont aussi axés sur des recherches empiriques, essaient d'apporter un éclairage nouveau sur la exénophobie en banlieue. La dizaine de contributions teste les logiques sociales présupposées qui lient les opinions xénophobes et les comportements politiques dans un environnement donné. C'est aussi finalement un questionnement sur les catégories spécifiques qui sont usitées pour percer à jour ce phénomène.
Un historique du bidonville dans une France d'après guerre marqué par la crise du logement le boom démographique et l'afflux d'un nombre important de travailleurs étrangers.
Le thème de la démocratie locale soulève ces dernières années un renouveau d'intérêt, entre autres du fait d'évolutions législatives devant venir favoriser la participation et la consultation des citoyens. Mais les interrogations ayant présidé à la conception de cet ouvrage s'inscrivaient surtout dans le registre d'un intérêt pour un renouvellement de l'analyse de ce que d'aucuns appellent «la citoyenneté par le bas», c'est-à-dire les multiples manières dont les agents eux-mêmes définissent, pratiquent, perçoivent l'engagement dans l'espace public, mais aussi l'appartenance à un collectif, à une communauté politique, ainsi que les obstacles qu'ils rencontrent et les possibilités qu'ils se créent. Ces interrogations, et quelques autres, furent abordées et débattues lors d'une table ronde organisée à Roubaix en décembre 1997, et le présent ouvrage rassemble une partie des contributions qui y furent présentées.
Les auteurs se sont penchés sur la genèse de la politique de la ville en prenant en considération la procédure expérimentale «Habitat et Vie Sociale» (1977-80) qui introduisit la notion d'«équilibre social» dans le peuplement des grands ensembles. Ils mettent en évidence le déplacement très vite opéré du social à l'éthnique au travers des stratégies d'intervention négociées entre les collectivités locales et l'état.
Recherche portant sur les femmes exerçant le métier d'assistantes maternelles en France (Seine-Saint-Denis, La Courneuve) à partir d'un échantillon impliquant des étrangères et des générations issues de l'immigration afin de déterminer quel type de compétences sont mobilisées pour survivre à la précarité et à la concurrence propre au travail à domicile plus ou moins déclaré. Outre une approche historique de l'accueil familial, l'étude montre combien est floue la frontière entre nourrices agréées et maternage clandestin au profit de l'aptitude à faire valoir des savoirs relationnels et de socialisation dans lesquels la maîtrise de la langue nationale intervient en tant que maîtrise d'un code social, précieux dans l'exercice professionnel des relations enfants-parents, ou s'inscrit comme un capital symbolique distinctif que des actions de formation peuvent positivement renforcer.
La cité des 4000 doit son nom au nombre de logements qu'elle comptait à sa création. Occupant une surface d'environ 30 hectares, le quartier est limité au nord par l'autoroute A86. Il est composé du quartier sud, situé dans l'extrémité ouest de La Courneuve, limitrophe avec la commune de Saint-Denis, et du quariter nord, plus excentré, bordé par l'autoroute A1 et le parc paysager de La Courneuve. L'habitat aux 4000 est massivement de type collectif. La cité est composée de longues barres de quinze étages, de petites barres de quatre étages et d'un immeuble de grande hauteur de vingt-six étages. Sans négliger la place occupée aux 4000 par les personnes défavorisées et même en considérant que dans leur ensemble les habitants appartiennent pour l'essentiel aux milieux dits "populaires", cette recherche prend en compte la relative hétérogénéité économique et sociale de la population résidente.