Ce rapport confirme l'existence d'une spécificité des difficultés d'accès au logement des familles franciliennes originaires d'Afrique noire. Il préconise l'accompagnement social, le développement d'une offre de grands logements et la permission aux représentants de l'Etat de jouer keur rôle de garant du droit au logement.
L'auteur s'interroge sur la place du religieux dans la construction communautaire de la minorité arménienne en France, considérant qu'une communauté forme des territoires intermédiaires d'adaptation obéissant à des logiques de proximité. Après une brève approche historique de la Grande Diaspora du XXe siècle, elle étudie la pertinence de la composante religieuse et du légendaire national dans l'élaboration du lien communautaire ainsi que l'impact de l'Eglise apostolique et des traditions religieuses dans l'exil.
Dès 1925, près de la moitié des Arméniens réfugiés habitaient à Issy-les-Moulineaux ou à Alfortville. La diaspora issue de la rupture connaissait ces deux lieux. Chaque exilé savait qu'il pourrait compter sur le réseau d'entraide de la communauté pour faire étape ou fonder un foyer. L'auteur a recueilli le témoignage de ceux qui ont vécu cette période de l'histoire de la communauté arménienne et de ses territoires.
Dans cet interview, André Santini, maire d'Issy-les-Moulineaux, et Marc Wolf, maire de Mons-en-Baroeul s'expriment sur leurs politiques en matière d'intégration des immigrés et de façon plus large, des populations défavorisées.
Analyse des formes de représentations de l'espace urbain et d'identification à un lieu élu (au début de l'immigration) chez les immigrés Arméniens, à partir du récit de la vie d'un réfugié apatride arménien, artisan-tailleur, installé en France (Hauts-de-Seine, Issy-les-Moulineaux) en 1928. La communauté villageoise d'origine transplantée dans l'univers culturel et industriel des grandes villes du pays d'accueil : interrogation sur un processus de construction symbolique de l'espace conduisant à l'analyse des enjeux, fondements, attente d'une identité privée d'histoire (du fait du génocide).
Etude de la communauté arménienne en France (Issy-les-Moulineaux). Après avoir connu la diaspora, le peuple tente d'établir une organisation sociale, des réseaux communautaires qui confortent son identité culturelle. Description plus particulière du mouvement associatif.
Cette étude porte sur l'ensemble des liens sociaux de la communauté arménienne à Issy-les-Moulineaux et à Clamart : modes d'inscription territoriale, organisation sociale, stratégies économiques et identitaires...
Comment interpréter la permanence d'une présence arménienne en France (Issy-les-Moulineaux), depuis son implantation dès les années 1922-23 et jusqu'à nos jours, avec l'arrivée d'Arméniens du Proche-Orient, essentiellement de Turquie. Les Français d'origine arménienne, que nous nommerons par commodité les Arméniens, s'imposent de nos jours comme minorités culturelles très actives; la vie associative y est intense. Cette permanence se justifie particulièrement par les caractéristiques propres à cette ancienne immigration. Le génocide de 1915, puis l'exil, surdéterminèrent une volonté de fixation et d'enracinement. Jusqu'aux années d'après-guerre styles de vie collectifs et vie de quartier étaient dominés par certaines valeurs traditionnelles trés ancrées dans la population. Analyse des stratégies économiques mises en place après la guerre : développement du petit commerce et de l'artisanat avec la création d'une industrie du tricot.