Les "déplacés" sont des personnes qui ont été forcées de fuir leurs foyers dans l'urgence. Les causes des déplacements sont liées à une situation de conflits ou de troubles ou à des catastrophes naturelles. Leur protection est du ressort de l'Etat sur le territoire duquel ils se trouvent. Il n'existe pas, en droit international, de règles de droit relatives à la protection des personnes déplacées en particulier. Cependant, les droits de l'homme et le droit humanitaire contiennent des droits utiles aux déplacés. Il s'agit principalement du droit à la vie, à l'intégrité physique et mentale et à la liberté, le principe de non-discrimination, le droit à des conditions de vie décentes et la protection contre les déplacements injustifiés au regard du droit humanitaire. En cas de défaillance de l'Etat à appliquer ces droits, les personnes déplacées peuvent donc avoir recours aux institutions internationales chargées des droits de l'homme, et compter sur l'action des organisations et associations impliquées dans l'humanitaire.
Cet exposé traite de la dynamique de l'interaction de l'accroissement démographique et du développement, comme facteur déterminant de l'émigration dans les pays arabes du bassin méditerranéen et de la Turquie vers l'Europe. L'accent est mis sur la perception des disparités de bien-être et l'évolution des niveaux de vie entre pays de départ et de destination, conditionnant le potentiel d'émigration. L'examen des aspects socio-économiques de la période étudiée (1970-1990) et des perspectives à moyen terme (1990-2005) conduit l'auteur à conclure à une accentuation future des écarts et à la nécessité d'élaborer des solutions.
L'auteur analyse la réaction de l'Angleterre - puissance étrangère dominante en Iraq à cette époque - face aux persécutions et expulsions des Juifs d'Iraq entre 1948 et 1951. Il étudie les raisons pour lesquelles le gouvernement anglais n'a pas saisi la Cour internationale de justice de cette affaire, relevant de la violation d'un des engagements de l'Iraq devant la Société des Nations (1932), relatif au traitement des minorités : la préservation des relations anglo-iraquiennes l'ayant emporté sur les revendications et intérêts d'une communauté religieuse minoritaire. Les répercussions, à long terme, de cette politique, sont évoquées.