Cet essai fait le point sur les études consacrées aux Tsiganes et rassemble plusieurs enquêtes menées sur différents groupes tsiganes en Hongrie, en France et en Espagne.
Les migrations sont étroitement associées à l'histoire des populations tsiganes. Les articles font le point sur ces migrations dans plusieurs pays européens, les situent dans l'histoire, proposent des analyses, adoptent un point de vue économique, politique, sociologique ou ethnographique.
Cette contribution entend mettre en perspective quelques chantiers et interrogations contemporaines en Hongrie, proches de l'anthropologie urbaine.
Recueil d'articles sur la question du religieux chez les Tsiganes apportant un éclairage sur les pratiques actuelles en la matière et les changements sociaux, économiques et politiques qu'elles révèlent.
Cette thèse étudie l'émergence contemporaine et multiforme d'un mouvement politique cherchant à représenter les intérêts des personnes et des groupes tsiganes. L'analyse comparative porte sur les actions individuelles et collectives de ces nouveaux militants, et la mise en place actuelle d'une représentation institutionnalisée, en France et en Hongrie. Elle interroge donc la question des modèles de citoyenneté, universaliste pour la France, différentialiste pour la Hongrie où prévaut un dispositif de droits collectifs et d'élection d'"auto-gouvernements" des minorités. Cette thèse aborde, au-delà, des problématiques plus générales : la redéfinition des politiques publiques en Europe ; la rédéfinition des frontières entre membres et non-membres des collectivités locales ; ainsi que la redéfinition des figures de "l'étranger" dans l'espace européen. La naissance d'une parole collective tsigane est grandement influencée par les directives européennes en matières de participation des "minorités" et de redéfinition des modalités de consultation des administrés. En continuité d'une comparaison transnationale, la thèse s'achève par une réflexion à propos des enjeux européens traversant la question du statut des Tsiganes en Europe. (Résumé de l'auteure)
Les exemples de la Belgique et de la Hongrie montrent qu'ils protègent leurs minorités avec plus ou moins d'enthousiasme. Ils agissent dans des objectifs diversifiés : faut-il protéger les minorités de l'intérieur, celles des l'extérieur ou les deux? Ils consacrent des droits individuels et collectifs diversement mesurés. D'autres efforts ne mériteraient-ils pas d'être accomplis au niveau de l'UE? Les droits des minorités ne devraient-ils pas trouver place dans une "Constitution européenne"? (4e de couverture)
La migration chinoise en Europe de l'Est s'est constituée au cours de ces 15 dernières années. Contrairement à l'Europe occidentale et méridionale, cette migration est majoritairement composée d'entrepreneurs. Dans cet article, l'auteur montre comment la niche économique occupée par les Chinois, leurs réseaux transnationaux et leur exclusion des institutions sociales ont donné naissance à une "minorité d'intermédiaires" semblable aux communautés chinoises du Sud-Est colonial, mais possédant à la fois plus de marge de manoeuvre sous certains aspects et moins sous d'autres.
Mise en lumière des effets de la construction communautaire et plus particulièrement de l'émergence d'un espace sans frontières sur le développement d'une politique d'asile européenne. L'auteur s'interroge sur la maturité politique de l'Europe et sur la viabilité du modèle d'intégration communautaire dans une Europe élargie. Une analyse critique de l'acquis communautaire montre que l'européanisation de la politique d'asile a été jusqu'à présent fortement inspirée des pratiques restrictives des pays membres. Cet ouvrage explore également les difficultés suscitées par le processus d'élargissement de l'Union européenne aux pays de l'Europe centrale et orientale, et plus particulièrement à la Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovénie.
Etude portant sur le statut des membres de famille à la suite de l'admission au regroupement familial pour les 10 Etats membres du Conseil de l'Europe
Sur le génocide des Tsiganes entre 1938 et 1945 en Europe
Ce rapport présente et analyse les grandes tendances des politiques et flux migratoires dans les pays de l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) et quelques pays non membres. Il met en lumière les modifications législatives importantes intervenues dans certains pays d'accueil, et dresse un inventaire des politiques menées en matière d'intégration des immigrés et de coopération internationale. On trouve également dans cet ouvrage des notes détaillées présentant les principales caractéristiques de chaque pays, ainsi qu'une annexe statistique rassemblant les données les plus récentes sur les populations étrangères ou immigrées, les travailleurs, les flux migratoires, et les naturalisations.
Au cours de la présente décennie, une oeuvre importante a été accomplie au sein du Conseil de l'Europe en vue de la reconnaissance des droits politiques, juridiques, socio-économiques et culturels de certains groupes minoritaires générés par les nombreux déplacements de frontières et de populations que l'Europe a connus au fil des siècles. Ces efforts ont abouti à l'adoption de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires (1992) et de la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales (1995). L'ouvrage examine les caractéristiques démographiques des principales minorités nationales en Hongrie, Roumanie et République slovaque et des deux communautés en Irlande du Nord et contient une analyse des sources d'information en matière de religion, langue, groupe national-groupe ethnique.
Une étude complète de l'OIM sur les tendances migratoires fait entrevoir de nouveaux mouvements potentiels de populations depuis l'Europe centrale et orientale à destination des pays occidentaux. Cette étude, qui a été menée dans 11 pays depuis la République tchèque jusqu'en Ukraine, révèle que, selon toute probabilité, ce n'est pas à des mouvements d'émigration définitive qu'il faut s'attendre, mais plutôt à une augmentation du nombre de migrants quittant leur pays en quête d'un travail temporaire. On lit ainsi dans le rapport des enquêteurs que « l'adhésion de certains pays - la République tchèque, la Hongrie, la Pologne et la Slovénie - à l'Union européenne a peu de chances d'occasionner à terme une vague d'immigration comme beaucoup le craignent. En effet, la plupart des nationaux de ces pays souhaitent seulement pouvoir travailler temporairement dans un pays étranger pour accroître leurs revenus ». Les auteurs du rapport constatent en outre que, plutôt que la situation économique, ce sont les tensions ethniques régnant dans ces pays qui constituent le principal facteur de pression à l'émigration. Pas moins de deux tiers des ressortissants de Croatie et de République fédérale de Yougoslavie se sont déclarés disposés à partir si l'occasion s'offrait à eux. « Dans ces deux pays, tant les hommes que les femmes dans toutes les tranches d'âges sous la barre des 50 ans souhaiteraient partir à l'étranger, mais plus spécialement les jeunes, qui ne voient aucun avenir pour eux-mêmes » lit-on encore dans le rapport. Toutefois, les enquêteurs ont voulu dépasser les simples déclarations d'intention des personnes interrogées et ont tenté de déterminer quelle proportion d'entre elles avaient vraiment fait des plans de départ. On voit ainsi se dessiner différents scénarios possibles.