Cet article traite de la politique des migrations internes et internationales, spécialement de ses déterminants, instruments et facteurs. Les auteurs démontrent qu'elle a été un moyen de procurer des travailleurs à l'agriculture ivoirienne. Ils identifient des facteurs démographiques, économiques et historiques. Puis ils analysent la migration interne en mettant l'accent sur les instruments utilisés, la politique régionale de l'emploi et la législation foncière et domaniale. Quant à la migration internationale, elle repose sur les conventions liant la Côte-d'Ivoire et la Haute-Volta ou la Côte-d'Ivoire et la France. Enfin, les tendances les plus récentes sont examinées : les politiques migratoires interne et internationale ont évolué sous la contrainte de la crise économique et politique des années 1980. Les auteurs concluent que la politique est inefficace dans la mesure où elle a été incapable de réguler les flux migratoires.
Enquête réalisée en 1976 en Haute-Volta (Sud-Ouest) sur la migration temporaire vers le Ghana et la Côte-d'Ivoire des hommes de plus de 15 ans des ethnies Lobi et Dagara. Flux migratoire entre 1961-1976 et caractèristiques générales des migrants. Les lieux ou pays d'immigration et les emplois exerces, étudiés en fonction de quelques variables. Aspects de la vie migratoire : âge au départ, nombre et durée des déplacements, relations familiales dans la migration.
Cet ouvrage est une étude du phénomène migratoire dans le contexte socio-politique de l'Afrique. Quelques études de cas permettent d'effectuer une analyse détaillée des migrations (volume, direction, structure) et de déterminer dans quelles mesures les gouvernements parviennent à maîtriser la trajectoire migratoire des Africains.
A l'intérieur d'un espace immense qui s'étend sur l'Algérie, le Niger, la Libye, le Mali, la Haute-Volta et le Nigéria, comment peut-on parler d'un «pays» Touareg La seule communauté linguistique, que l'on peut vérifier dans la toponymie, suffit-elle à justifier cette notion. Quels sont les traits communs de ce monde touareg, qui permettent de retrouver à plus de deux mille kilomètres de distance des traits familiers qui trahissent l'appartenance à une même communauté. Comment un groupe original a-t-il pu mettre en valeur des régions si diverses en conservant sa personnalité et en imprimant sa marque. Quelles ont été les adaptations rendues nécessaires par l'immensité et l'extension en latitude de ce pays. Autant de questions auxquelles l'auteur tente de répondre dans une étude centrée plus particulièrement sur la portion nigérienne du pays touareg et sur ses différenciations régionales. Pour cela, il étudie : 1) Le pays touareg nigérien : l'homme et le milieu, l'homme et la société; 2) La civilisation pastorale : le campement et la vie quotidienne, les techniques de la vie pastorale, les ressources non liées à l'élevage; 3) Les différenciations régionales : les purs nomades, les Touaregs à économie diversifiée; 4) L'évolution et la mise en valeur de la zone sahélienne.
Description des structures sociales et économiques en pays Lobi de Haute-Volta (zones de départ) et tentative de reconstitution historique des mouvements qui ont abouti à la mise en place du peuplement Lobi en Côte d'Ivoire. Analyse des causes et des modalités des migrations ainsi que des conséquences économiques de celles-ci sur les deux régions concernées. Enfin, comparaison entre les organisations sociales dans les régions de départ et d'arrivée.