Les Karipuna établis dans le Brésil frontalier qui viennent travailler en Guyanne française. Ces populations sont passées du statut d'Indiens véritablement « trans-frontaliers » bénéficiant de privilèges d'accès au territoire français, à celui de « migrants brésiliens » auxquels l'Etat applique des règles renforcées de limitation des mobilités et ils endossent malgré eux le stéréotype dépréciatif aujourd'hui appliqué aux autres migrants brésiliens en Guyanne.