" L'alcool est utilisé dans de nombreux rituels pour aider à la construction du lien social, créer des alliances, favoriser la communication entre les groupes et les individus. Cette utilisation amène aussi à une consommation. " L'auteur s'est attachée " à savoir si l'utilisation de ce produit dans les rites comportait des risques d'alcoolisation excessive et ce à partir de l'étude d'une population ghanéenne de rite ewe au Ghana et en France. "
Si la notion de réfugiés n'est pas d'un usage habituel dans la langue peule, celle de migration forcée est nuancée en plusieurs variantes. Trois locutions servent à présenter les situations de migrations forcées vécues par les éleveurs. Pour tous les Peuls, le terme dogga exprime une fuite face à une menace, une crise, une catastrophe. Récemment les sécheresses sahéliennes ont déclenché des migrations forcées de ce genre avec une grande ampleur. Dans les rapports difficiles entre les éleveurs et les administrations, l'expression meeda (expulser, chasser) désigne une décision anti-pastorale, prise sous le couvert de l'intérêt public, souvent pour le développement. Les éleveurs doivent partir, sans réel dédommagement ni perspective de reconstitution d'un système pastoral performant. Dans le registre des fuites pastorales, la notion autochtone de "fera" exprime le caractère éperdu du sauve-qui-peut lorsqu'une guerre éclate. Autrefois, les éleveurs prévenaient les pillages de bétail par une véritable gestion de l'insécurité. De nos jours, la violence des conflits et la puissance des moyens de destruction les contraignent souvent à l'exil. Tant qu'ils réussissent à préserver un peu de bétail, les éleveurs émigrés de force ne se comportent pas en réfugiés comme les autres : ils gardent une certaine autonomie et restent attachés à leur activité.
Programme de rapatriement et d'aide à la réinsertion au pays d'origine : étude de cas des Ghanéens, immigrés de longue date au Libéria, de retour forcé dans leurs communautés rurales du fait de la guerre civile libérienne. L'auteur rend compte de son travail pour une organisation non gouvernementale : 1) la gestion d'un fond de prêts destinés à faciliter la réinstallation de familles de rapatriés; 2) l'évaluation de la réussite de cette action (1992-93). La dimension économique (utilisation des prêts, aptitude au remboursement, perte de biens, etc.) aussi bien que sociale et psychologique (relations intracommunautaires, statut social, conditions morales, désordres psychologiques, etc.) est dégagé des interviews menées auprès des rapatriés.
L'ouvrage est principalement un recueil de témoignages de réfugiés politiques. Il présente également des fiches synthétiques ayant le but d'éclaircir la notion de réfugié, la situation des réfugiés dans le monde, les pays "exporteurs" de demandeurs d'asile politique, l'histoire du droit d'asile ainsi que la démarche à suivre en France lorsqu'on demande l'asile. En 1994, dans l'Hexagone, la majorité des demandes sont venues d'Afrique (10 000 dossiers dont 90 réfusés), suivies par les Asiatiques (6 900 demandes dont un tiers a été accepté).
Le rapatriement volontaire des réfugiés, longtemps considéré comme la panacée, avait fait l'objet de peu d'études. Cet ouvrage bouscule les idées reçues et relate les expériences difficiles vécues par les exilés en Afrique. Il examine les raisons de retour au pays d'origine et les problèmes rencontrés par les rapatriés et leur famille et étudie, en particulier, la situation de groupes de réfugiés retournés chez eux au Soudan, en Ouganda, au Zimbabwe, en Namibie, au Mozambique, au Ghana et en Algérie.
Kwame Nkrumah est un des personnages les plus importants de l'histoire du nationalisme africain moderne. A son retour en Afrique en 1947, il créa le parti politique Convention People's Party (CPP) et mobilisa les habitants pour déstabiliser les règles du colonialisme britannique. En 10 ans le CPP de Nkrumah gagna trois élections et mena le nouvel Etat du Ghana à l'indépendance. Nkrumah avait passé deux ans et demi à Londres qui furent primordiaux pour le développement de son expérience politique. En dehors du témoignage partial dans son autobiographie, ses activités restent peu connues. Cet article, résumé d'une étude, examine les groupes politiques et les Noirs activistes avec qui Nkrumah a été en relation en Grande-Bretagne et analyse le rôle qu'ils ont joué dans le modelage des talents politiques qu'il devait déployer admirablement sur la Côte-de-l'Or.
Etude du flux migratoire des populations du Togo, Bénin, Ghana et Nigéria par l'observation sur le terrain des espaces-frontières. La carte d'identité suffit pour franchir la frontière mais une alphabétisation très faible et la marginalisation des migrants en font un titre encore rare. Les passages aux frontières sont devenus une source de corruption (racket des personnes sans documents administratifs) mais aussi source d'information non négligeable sur le nombre et la fréquence des passages aux espaces-frontières, qui complètent les informations provenant du recensement ou d'études scientifiques.
Panorama du flux migratoire des seize pays de la Communauté Economique de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) : Bénin, Burkina-Faso, Cap-Vert, Côte-d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone et Togo. Difficulté de comptage (clandestins, réfugiés). En 1990, cinq millions de réfugiés et une population déplacée évaluée à 12 millions de personnes. Etude des relations nord-sud, la France est le premier pays d'accueil pour la CEDEAO, suivie par l'Italie. Panorama des flux sud-sud, surtout de la migration temporaire due à la guerre, à la crise économique, à la sécheresse. Le Sénégal constitue le centre de gravité de ces migrations sud-sud.
Le mouvement migratoire des Burkinabé a été impulsé sous la colonisation, principalement vers le Ghana, puis ensuite vers la Côte-d'Ivoire. Actuellement, quatre émigrés burkinabé sur cinq résident en Côte-d'Ivoire. Les jeunes Mossi peuvent ainsi acquérir une indépendance financière qu'ils n'auraient pas avant 35-40 ans en restant chez eux. Mais la Côte-d'Ivoire subit une crise économique et a généralisé une politique d'ivoirisation (non-embauche d'un étranger après un licenciement, établissement de titres de séjour obligatoire). Les itinéraires migratoires sont entrecoupés de trois retours au village en moyenne (mariage, décès) et sont de plus en plus des retours définitifs.
Mise à jour, en janvier 1990, des Jeux de fiches consacrées à l'Angola, au Cambodge, au Chili, à l'Espagne, au Ghana, au Guatemala, à l'Irak, à l'Iran, à la Pologne, à la Roumanie, au Sri Lanka, à la Turquie, au Vietnam et au Zaïre : données géographiques et démographiques; bibliographie; institutions et pouvoirs; partis politiques et contre-pouvoirs; relations et appartenances internationales; engagements internationaux; les droits de l'homme dans le pays; les réfugiés des différents pays dans le monde; l'accueil des réfugiés dans les pays; aspects culturels et sociaux.
Jeu de fiches consacrées au Ghana : données géographiques et démographiques; bibliographie; institutions et pouvoirs; partis politiques et contre-pouvoirs; relations et appartenances internationales; engagements internationaux; les droits de l'homme dans le pays; les réfugiés Ghanéens dans le monde; l'accueil des réfugiés aux Ghana; aspects culturels et sociaux.
Rôles des femmes dans les récents changements démographiques et économiques du Ghana : approche du phénomène au niveau microscopique. Résultats d'une monographie réalisée entre 1979-1981 portant sur 60 femmes, migrantes et non migrantes de l'ethnie Ga et de l'ethnie Dagomba résidant à Accoa et Tamale. Impact de l'éducation, de la participation à la force de travail, de la migration, dans un pays à forte natalité, sur le comportement des femmes, en particulier face à la fécondité. Les résultats obtenus concernant l'emploi, la régulation des naissances, la migration, etc... sont reliés aux sept rôles des femmes : maternel, professionnel, conjugual, domestique, familial, communautaire, individuel. La migration et le maintien du modéle traditionnel de maternage.