Cet article examine comment la mémoire de la migration est utilisée pour maintenir les frontières entre statuts sociaux en Gambie, notamment entre les personnes de condition libre et les descendants d'esclaves. Les recherches sur les communautés soninkés de la région de l'Upper River montrent que l'oubli des origines et des parcours migratoires des descendants d'esclaves participe à la reproduction de leur condition servile.
Panorama du flux migratoire des seize pays de la Communauté Economique de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) : Bénin, Burkina-Faso, Cap-Vert, Côte-d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone et Togo. Difficulté de comptage (clandestins, réfugiés). En 1990, cinq millions de réfugiés et une population déplacée évaluée à 12 millions de personnes. Etude des relations nord-sud, la France est le premier pays d'accueil pour la CEDEAO, suivie par l'Italie. Panorama des flux sud-sud, surtout de la migration temporaire due à la guerre, à la crise économique, à la sécheresse. Le Sénégal constitue le centre de gravité de ces migrations sud-sud.
Poids de la culture d'origine pour une communauté immigrée du Sahel, les Dyakhanké. La culture maintient la cohésion de la société immigrée; alors, qu'au pays de départ, l'unité de la société est menacée.
Résultat d'une enquête auprès de 30 femmes Maujaku sur leurs conditions de vie en France ou dans leur pays d'origine : le Sénégal, la Gambie et la Guinée Bissau.