Après avoir défini les concepts propres aux mouvements pentecôtistes et charismatiques puis retracé leur arrivée en Ethiopie, l'historien des religions S. Dewel analyse les raisons de leur essor au niveau régional, que l'affirmation d'un sentiment identitaire contribue à renforcer.
Cet article se centre sur les Jamaïcains qui ont formulé leur désir de rentrer en Afrique à leur gouvernement, en envoyant des lettres, des pétitions et en créant plusieurs organisations. L'auteure montre que le retour a joué un rôle particulier dans la naissance et le développement du mouvement rastafari jamaïcain, en catalysant leur critique sociale et politique...
Parcours des Rastafariens partis des Caraïbes, des Etats-Unis et du Royaume Uni. Confronés à des relations complexes avec les Ethiopiens, les Rastas, mystiques et obstiné, continuent d'arriver à Shashemene, leur terre promise (extrait de la quatrième de couverture).
Trois études de cas, réalisées sur des sites éthiopien, kurde et grec, mettent en lumière les effets de l'usage d'internet sur les diasporas. Des relations plus démocratiques s'établiraient car des individus habituellement marginalisés osent s'exprimer sur les sites de leur communauté et fonctionnent de manière plus autonome.
Avec le retour en nombre des juifs d'ex-URSS et d'Ethiopie, Israël a dû réapprendre à être un pays d'accueil. Mais leur intégration a été laborieuse avec une communautarisation croissante surtout visible dans la vie politique.
Alors que l'Etat somalien n'existe plus depuis 1991, la Somalie est sans doute l'Etat-nation le plus homogène d'Afrique sub-saharienne. Marqués par l'élevage nomade et la division en clans, les Somalis sont-ils condamnés à ne jamais former un Etat ? En dépit de leur tradition de mobilité et de migrations, ils ont fondé sur leur territoire actuel des cités-Etats, des émirats et des sultanats.
Une analyse de l'intégration sociale et économique des réfugiés somaliens dans les régions frontalières du nord-est du Kenya et de l'Ogaden en Ethiopie.
Cet article se penche sur les relations changeantes entre la société locale et l'Etat dans la Corne de l'Afrique. L'impact du processus de mondialisation politique et économique qui se répercute également sur les sociétés africaines transforme les conceptions et l'usage qui est fait de l'ethnicité, de l'identité de groupe et de la violence. (extrait de la quatrième de couverture)
Les déplacements forcés de population entraînent des changements identitaires profonds et durables. Ces derniers se traduisent par une transformation du rapport au territoire et relèvent de ce fait de l'approche géographique même si le déplacement "spatial" n'est pas le facteur principal de bouleversement. Le Sud-Soudan est un cas d'autant plus intéressant que les migrations forcées dues à l'esclavage, puis aux guerres civiles successives, y sont anciennes et massives. Elles ont entraîné, dans leur diversité, des bouleversements socioculturels considérables qui tendent à brasser les peuples de l'ensemble de ce vaste pays. Elles se conjuguent avec une urbanisation rapide dans le Nord, en particulier dans les périphéries de Khartoum, la capitale.
Cet article évoque les multiples facettes d'un sujet d'actualité encore trop peu exploré, i.e. la mobilité forcée. Cette question est abordée à travers les formes de mouvement et déplacement de population qui marquent l'histoire récente des migrations Sud-Sud. L'auteur souligne tout d'abord certains critères qui confèrent à la mobilité forcée une place à part dans le phénomène migratoire. De plus, il remet en question les catégories de migrant forcé, leur signification et leur reconnaissance au regard du droit international et des politiques migratoires. La construction d'une typologie des mobilités forcées en fonction des motifs de départ semble enfin témoigner de l'ampleur du champ d'étude.
Ce livre présente l'histoire des Falasha et se focalise sur leur arrivée en Israël. Leur passé est associé à la visite de la reine de Saba au roi Salomon et à l'arrivée en Ethiopie d'immigrés en provenance du Yémen, il y a environ deux mille ans. Les auteurs, qui avaient déjà recueilli des témoignages auprès de certains Falasha habitant la Corne de l'Afrique, sont allés les rejoindre en Israël et rendent compte ici de la condition de ces "exilés" juifs.
Cet extrait du rapport présenté lors de la soixante-cinquième session ordinaire du conseil des ministres de l'Organisation de l'Unité Africaine en février 1997 dresse un bilan de la situation des réfugiés en Afrique suite aux interventions de la mission de la Commission des Vingt dans les divers pays du continent. Des recommandations sont présentées pour inciter les gouvernements africains résoudre eux-mêmes le problème des populations déplacées et réfugiées.
Etude de 1) l'évolution du comportement électoral de la communauté italo-américaine de Philadelphie (la seconde des Etats-Unis en nombre), depuis la fin de la première guerre mondiale, en relation avec la politique extérieure américaine concernant l'Italie ; 2) l'intensification de la participation à la vie politique des immigrants italiens et de leurs enfants à partir des années 1930. Les causes du passage d'un vote démocrate à un vote républicain entre 1936 et 1948 sont examinées ainsi que les conséquences économiques et politiques d'une administation locale aux mains du parti républicain pour la communauté italienne.
L'auteur de cet article présente l'ouvrage de Friedmann (D.) et Santamaria (U.) intitulé "Les enfants de la reine de Sabat : les Juifs d'Ethiopie (Falachas), histoire, exode, intégration". Le livre propose d'abord un compte rendu de l'histoire des Falachas dans l'ensemble éthiopien, puis fait le point sur les hypothèses des chercheurs concernant leur origine et l'influence du judaïsme en Ethiopie. Dans une deuxième partie, les auteurs dressent une vaste fresque vivante des immigrants éthiopiens dans la société israélienne où ils tentent de s'intégrer après leur immigration massive au début des années 1980. Ils élaborent ensuite une réflexion autour de l'évolution identitaire de l'immigration au cours du processus d'intégration et tentent d'évaluer les pratiques ou les discours discriminatoires à connotation raciale à l'encontre des Juifs Ethiopiens. Enfin, ils s'efforcent de construire des problématiques concrètes propres à chacun des différents champs de la vie sociale pour envisager en fin d'ouvrage, à l'échelle de l'ensemble du processus d'intégration, l'orientation du "méta changement". Cette question universelle du devenir de la deuxième génération éthiopienne prend en Israël la forme d'une interrogation sur le passé : répétera-t-on avec les immigrants éthiopiens les erreurs des années cinquante, faites avec les immigrants orientaux ?