Le droit au travail des réfugiés placés sous la protection du droit international est examiné à partir du cas du Costa Rica qui, entre 1979-1990 a été un pays d'asile et d'immigration clandestine. L'article montre que la présence des immigrés sans papiers a contribué à la restriction des droits à l'emploi des réfugiés reconnus, et l'étude comparative de leur accès au marché du travail révèle que l'insertion professionnelle des clandestins est - bien qu'illégale - meilleure que celle des réfugiés.
Profil socio-démographique des Espagnols d'origine selon les recensements de 1970-1980 en République Dominicaine, au Mexique, au Brésil, au Chili, au Costa Rica et au Guatemala. L'étude fait apparaître une stabilisation définitive des Espagnols dans le pays d'accueil. Les profils sont présentés par pays d'accueil.
Analyse des conclusions de l'évaluation finale d'un projet CEE-OIM (1984-1989) visant à encourager le retour et la réinsertion au pays d'origine, dans des secteurs vitaux, de cadres Centraméricains émigrés. A partir d'entretiens avec des rapatriés et employeurs locaux des trois pays d'Amérique Centrale, de République Dominicaine et de Panama, l'auteur examine : 1) les secteurs d'activité auxquels ces cadres ont été affectés; 2) la réussite de leur réinsertion sociale et économique; 3) le rapport coût-bénéfice du projet; 4) sa contribution aux politiques de développement régional, et son adéquation aux politiques multilatérales de développement ainsi qu'au contexte d'exode des cerveaux du tiers monde.
Au cours de la Conférence Internationale sur les Réfugiés Centraméricains (CIREFCA) qui s'est déroulée en Mai 1989 au Guatemala (Guatemala City), des améliorations ont été notées, notamment en ce qui concerne la situation des réfugiés Salvadoriens et Nicaraguayens, ainsi que pour celle des réfugiés Centraméricains présents au Mexique, au Honduras, au Costa-Rica et au Belize.
Le devenir des réfugiés Salvadoriens et Nicaraguayens après la fermeture en 1990 des camps de réfugiés de Colomoncagua au Honduras et de Pueblo Nuevo de Limon au Costa Rica.
Dans le but de permettre aux «personnes déplacées de l'extérieur», c'est-à-dire «des gens qui ont quitté leur pays pour des raisons similaires à celles des réfugiés mais qui ne répondent pas à la définition légale», de ne pas végéter dans des camps en survivant uniquement grâce à l'assistance, le HCR et un organisme local ont mis en place des programmes de réinsertion par le travail.
L'accueil du Costa Rica aux refugiés Cubains arrivés au cours des années 1980-1985 dénommé la migration Mariel a eu lieu dans un contexte négatif. Leur niveau d'éducation étant insuffisant pour être considérés comme un actif positif pour le Costa-Rica. Ce qui pose le problème de la dimension économique et sociale des droits de l'homme.
Les Noirs Antillais au Costa Rica. Historique des migrations antillaises vers les plantations de la United Fruit Company à partir de 1872. La résistance à l'exploitation économique et à la discrimination ethnique. L'importante promotion sociale et économique des Noirs établis aujourd'hui comme petits paysans et ses implications idéologiques : développement d'une orientation politique et idéologique conservatrice, aspect central de l'identité antillaise. Les relations interethniques des communautés noires et blanches : racisme des paysans Noirs à l'égard de la main-d'oeuvre immigrée blanche qu'ils emploient, des Hispaniques, et hostilité des Blancs Costaricains envers les paysans Noirs.