Cet ouvrage a été réalisé grâce à un partenariat entre le FASILD et l'INSEE. Actuellement , les populations immigrées, définies comme l'ensemble des personnes nées étrangères hors de France et entrées sur le territoire national au cours de leur vie, représentent près de 10
Terre d'émigration par excellence, la Corse attire historiquement les Marocains depuis l'arrivée des rapatriés d'Afrique du Nord après 1963. Leur intégration reste néanmoins particulièrement difficile, dans un contexte local de crispation identitaire. Il incombe aux immigrés ou à leurs descendants de faire l'effort d'abandonner leurs propres particularismes culturels pour se soumettre, puis parvenir enfin à s'assimiler aux autres populations de l'ïle de Beauté. (Résumé de la revue)
Cet article tente de rendre compte des changements organisationnels et politiques qu'a entraînés directement ou indirectement cette violence terroriste au coeur de système de représentation de l'organisation nationaliste.
Ce travail analyse une expérience menée dans une classe de CM1 en Corse. Composée d'enfants aux origines culturelles diverses (Corse, Marocains, Italiens...), cette classe coopérative adopte des principes de pédagogie active (pédagogie Freinet). L'objectif de l'expérience est d'utiliser la pratique du théâtre tant pour réconcilier certains élèves avec l'école que pour favoriser la connaissance de l'Autre par le biais des émotions et des sentiments.
L'auteur revisite la question corse qu'il considère comme miroir et lapsus du modèle républicain français et qu'il situe au coeur du malaise politique contemporain afin de proposer une certaine idée de la République - démocrate, plurielle et girondine.
Montre en quoi c'est sur l'engagement culturel que la Corse peut espérer faire valoir sa specificité identitaire.
En Corse, 30 ans après l'arrivée des Pieds-Noirs, le sujet est encore brûlant et les plaies mal refermées. L'auteur s'appuie sur les travaux d'un étudiant pour observer les réticences et la fermeture du milieu concerné dans les enquêtes sur le terrain.
Cet ouvrage offre un état des questions majeures liées à la décolonisation et à l'arrivée en France des différentes vagues de rapatriés en provenance d'Indochine, d'Egypte, du Maghreb, jusque et y compris au grand exode de 1962. Mais il recense aussi avec précision les multiples sources, écrites ou filmées, qui permettent d'approfondir et de construire cette histoire.
La Corse accueille plus de nouveaux habitants qu'elle n'en voit partir sur le continent. Toutes les micro-régions bénéficient de cet apport de population. En huit ans, la Corse a ainsi accueilli plus de 39 000 personnes, dont près de 7 000 en provenance de l'étranger et principalement du Maroc.
A l'aide de plusieurs exemples et d'approches différentes, les auteurs montrent comment la mobilisation régionale et les minorités ethniques défient l'espace stato-national au nom des particularismes, selon des modalités souvent analogues. Les dépendances françaises de la Caraïbe, la Bretagne, la Corse, le Pays basque espagnol ont en commun de revendiquer leurs spécificités. Les minorités caribéennes de France, du Royaume-Uni, des Pays-Bas et des Etats-Unis se transforment progressivement en groupes de pression, utilisant la citoyenneté comme ressource de l'affirmation identitaire.
Deuxième région d'immigration en France, la Corse présente une situation migratoire originale. L'émigration, vieille de plusieurs siècles, se conjugue, depuis le XIXe siècle, avec un flux migratoire composé d'immigrés italiens, puis aujourd'hui principalement marocains. Les immigrés forment une minorité sous tutelle face aux Corses qui se vivent eux-mêmes comme une minorité au sein de l'ensemble français. L'auteur s'attache à analyser l'influence de cette «corsitude» sur l'intégration des immigrés ainsi que l'attitude à l'égard des étrangers.
Brève analyse des conditions de la migration d'Italiens dans le Sud-Est de la France. Sont notamment examinés, les caractères particuliers de cette migration : l'ancienneté, la massivité et la diversité.
Relation des Corses avec le français et l'italien et, en particulier, description de la gestion du multilinguisme, dans la hiérarchie que s'est imposée un patient en situation de diglossie.
La Corse qui connaît une émigration séculaire est la première région française quant à la proportion d'étrangers dans la population régionale active. L'importance du salariat agricole, composé à 83 d'ouvriers immigrés, met en cause la relation exclusive généralement établie entre industrialisation et immigration. Cette île est aussi le théctre d'une revendication identitaire vivace. Les rapports de cohabitation entre immigrés et Corses sont appréhendés à travers l'étude de deux groupes immigrés, l'un urbain à Ajaccio et l'autre rural dans la plaine d'Aleria. Ces relations interethniques supposent aussi une interrogation sur ce qu'il en est de l'identité corse.
D'après le recensement de 1990, la population de la Corse se féminise : les femmes représentent maintenant 50,5 pour cent de la population, évolution liée notamment à la féminisation de la population étrangère qui comporte 18 pour cent d'hommes étrangers en moins et 36 pour cent de femmes en plus d'un recensement à l'autre.