Contributions sur la recomposition et la restructuration de cette ville surdimensionnée marquée par la permanence d'un désordre urbain. Les auteurs alimentent l'hypothèse selon laquelle une énergie sociale importante et de longue durée offre les opportunités d'une rapide reconstruction et fonde une géographie conviviale de la capitale.
Dans le Congo de l'époque coloniale, aller faire ses études en France constituait le parcours idéal pour l'élite colonisée. Le parcours scolaire ouvrait ainsi à cette élite des trajectoires migratoires par lesquelles elle acheva de se constituer. Surtout, comme le montre le parcours de monsieur Mbanza (anonyme) présenté ici, cette possibilité de migrer donna aux membres de ce groupe le moyen de faire primer la volonté d'éviter un déclassement social sur un engagement militant au Congo, lorsque les luttes de pouvoir s'y durcirent ou devinrent meurtrières après l'indépendance de ce pays en 1960.
Evolution de l'histoire de l'immigration en Belgique après la colonisation. Les pays d'émigration sont de plus en plus diversifiés. Les Africains les plus nombreux en Belgique proviennent d'une ex-colonie (le Congo) et de deux territoires sous tutelle belge, le Rwanda et le Burundi.
Histoires de vie de commerçants entre le Congo et la France et aux limites de la légalité.
Analyse de la littérature africaine concernant l'histoire coloniale, davantage axée sur les faits historiques que sur la mémoire.
Lors de la construction du chemin de fer au Congo, durant l'époque coloniale, la France a dû recruter outre les populations locales, des travailleurs d'autres pays d'Afrique.
Depuis la fin des années 70, on constate un flux migratoire des jeunes Zaïrois et Congolais vers la France. Nombre d'entre eux demandent l'asile, mais beaucoup d'observateurs les considèrent comme des réfugiés économiques. Pour l'auteur, la motivation de départ n'est pas qu'économique, mais elle doit être relayée par la quête du statut socio-juridique dans la société d'origine. Après avoir analysé le statut dans les champs socio-juridiques au Zaïre et au Congo, l'auteur examine le statut social conféré par la France à ces jeunes lorsqu'ils rentrent à leur pays d'origine. Les enjeux pour ces jeunes sont d'abord ceux du statut à conquérir et à valider par un ensemble de rôles sociaux qu'ils doivent assumer et gérer.
Sont examinées ici les images diffusées sur le Congo belge et les fonctions remplies par les "beaux livres" du début du siècle à la fin des années 50. Les "beaux livres", objets à valeur esthétique ajoutée, magnifient et neutralisent, selon l'auteur, la réalité pesante du système colonial. Loin de parler des désordres de ce type de système et de s'intéresser véritablement aux peuples représentés, ils confortent les stéréotypes qui perdurent encore dans les "beaux-livres" publiés aujourd'hui.
Cet article traite de la façon dont les artistes belges ont regardé les peuples du Congo entre 1880 et 1940. Sont examinées quelques oeuvres graphiques produites par ces artistes ainsi que leurs écrits. Ces artistes sont tous aussi porteurs de stéréotypes et valident les visions hiérarchisantes des "races" et des cultures du système colonial.
Cet ouvrage rassemble les contributions faites lors d'une table-ronde sur les sociétés pluriculturelles, au cours de laquelle les sociologues ont réfléchi aux problématiques, enjeux et perspectives des sociétés pluriculturelles, à travers des exemples précis : l'Algérie, le Brésil, le Congo, la France, la Roumanie.
Dès 1846, la Belgique possède des recensements de population fiables. Il y avait en 1958, 86 700 Belges au Congo et on estime à 15 000 le nombre de rapatriés entre 1960 et 1965. A partir de 1962 on possède des données quant au reclassement des colons rapatriés du Congo, à l'étranger, notamment au Zaïre dans le cadre de la coopération internationale. Enfin, la présence d'africains venus recevoir une formation de cadres s'est intensifiée, à partir de 1960, et les Zaïrois ont leur quartier à Ixelles.
Flux migratoire de migrants du Sénégal représentant plus du quart de la population, en Afrique de l'ouest, la destination première est la Côte-d'Ivoire, et vers l'Afrique de l'Est, les Sénégalais vont plutôt au Gabon ou au Congo. L'auteur décrit le circuit d'un certain nombre de migrants, les réseaux d'entraide, les motifs avant tout économiques, et les destinations plus lointaines et moins saisonnières.
Analyse du problème des minorités en Afrique qui se constitue sur un plan culturel et ethnique, relayée ensuite éventuellement par l'idéologie. Les raisons du séparatisme et la gravité des conflits : guerre civile qui tourne souvent au génocide de certaines ethnies.