Analyse des réactions des communautés chinoise et japonaise de la Colombie britannique (Canada) aux activités missionnaires de l'Eglise d'Angleterre : la décision d'adhérer aux missions chrétiennes était étroitement liée au changement démographique et au processus de formation de la famille. Ces missions constituaient une partie importante de la stratégie migratoire suivie par beaucoup de familles japonaises et chinoises de classe moyenne cherchant à satisfaire leurs besoins économiques et sociaux. Pour les Japonais et les Chinois convertis, l'adhésion à une Eglise chrétienne indiquait une adaptation à la société canadienne plutôt qu'un abandon complet ou un rejet de leur propre identité culturelle. Malgré le but assimilateur de l'Eglise, les missions son souvent devenues des ancres culturelles appuyant la préservation de l'identité ethnique.
Cet article traite des expériences de travail (rémunéré ou non) des femmes immigrées originaires de l'Asie du Sud en Colombie britannique et en Ontario, et fait une exploration théorique de leur relation avec les processus plus vastes de main-d'oeuvre capitaliste. Les discussions théoriques sont engagées pour clarifier les relations et les contradictions qui existent entre la classe sociale et l'immigration, entre les sexes et la classe sociale, entre la race et la classe sociale ainsi qu'entre les sexes, la race et les classes sociales.
La coopération et la collaboration entre la Bande Indienne Squamish et le district scolaire de Vancouver-Nord au Canada (Colombie Britannique) ont permis l'élaboration et la mise en oeuvre du programme d'immersion culturelle SK W'UNE-WAS. Des écoliers de la quatrième année ont vécu l'immersion culturelle auprès de la culture de la société squamish pré-européenne. L'évaluation de ce programme indique que les élèves, Canadiens participants ont un respect plus grand pour une culture autochtone valable et viable. Ils manifestent une capacité plus grande de comprendre l'apprentissage de la vie avec des points de vue multiples.
La formation d'une classe ouvrière dans les régions minières du Canada (Colombie Britannique) dans la seconde moitié du XIX ème siècle eut une influence certaine sur les conditions de vie et de travail des ouvriers chinois. Toutefois, ceux-ci eurent à se défendre contre la discrimination raciale qui les frappait. Sous l'égide des marchands qui formaient l'élite de leur groupe ethnique, ils tentèrent de se gagner le respect de la société blanche et de voir garantis leurs droits de résidents canadiens.
Dans les premières années de leur arrivée au Canada, les Chinois, ne jouissant d'aucun des droits politiques accordés aux personnes d'autres origines, durent recourir à des moyens d'influence et de lutte particuliers afin de redresser cette discrimination : boycotts, grèves, pétitions. L'auteur prend pour exemple l'enseignement au Canada (Colombie Britannique, Victoria), 1900-1923, et nous évoque le combat de la communauté chinoise pour contraindre la commission scolaire de la ville à revenir sur les mesures discriminatoires vis-à-vis des élèves d'origine asiatique.
Présentation d'une étude faite par l'Agence Juive d'Aide aux Familles au Canada (Colombie Britannique, Vancouver) sur les expériences d'intégration d'immigrés juifs d'origine Soviétiques arrivés entre 1975-1982. Résultats sur leur adaptation sociale et familiale, sur leur insertion professionnelle, leurs insatisfactions relatives à l'enseignement de la langue étrangère anglais et leur incapacité d'utiliser leurs connaissances professionnelles.