Entre septembre et octobre 2005, des centaines de migrants ont pris d'assaut les barrières de sécurité des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla marquant l'entrée de la forteresse européenne. En réponse, les autorités marocaines décident de mettre en place une politique de rapatriement visant les migrants en situation irrégulière dans le royaume chérifien. Partagés entre la honte de leur échec et l'espoir de retenter leur chance, les rapatriés témoignent de la difficulté de se reconstruire.