L'attention portée à l'enseignement supérieur et au monde universitaire peut être soit strictement fonctionnelle, soit plus large avec un aspect animation urbaine. Dans le premier cas, l'attitude sera plutôt fermée vis-à-vis des relations à la ville, dans le second, plus ouverte. De ces deux modèles découlent des attitudes différentes de la part des enseignants et des directions universitaires, mais aussi, indirectement, de la part des étudiants. L'auteur montre ces deux attitudes à travers la description d'une confrontation entre habitants des quartiers et milieu universitaire dans les villes de Cergy et Saint-Denis. (Présentation de l'éditeur)
Etude sur la transformation de l'espace social à travers l'histoire d'une ville nouvelle du Val-d'Oise, Cergy-Saint-Christophe, et de l'usage qu'en ont fait les habitants. Si un esprit de participation sociale pionnier et militant a caractérisé la projection de la ville nouvelle comme un espace urbain différent, susceptible de créer un nouveau type de relations sociales refusant tout amalgame avec la banlieue dans les années 60, cette philosophie n'a pas résisté à l'extension de la ville et à une pratique urbaine de l'espace public qui se résume à la fréquentation de certains ilôts et du marché hebdomadaire.
Histoire du développement de la ville de Cergy-Saint-Christophe depuis les années 80. L'auteur relate les actions entreprises dans le cadre de la convention de quartier, signée en 1991.
L'Association des Femmes Africaines du Val d'Oise (AFAVO) et L'Association des Femmes Africaines de Sarcelles et des Environs (AFASE) sont deux associations de femmes d'Afrique Noire du Val-d'Oise, qui servent de relais entre la famille et l'école et organisent accueil, alphabétisation, information sur la polygamie, l'excision et même des colonies de vacances au pays d'origine, au Mali et au Sénégal.
A travers l'histoire de cinq villes de France dont une ville nouvelle, les auteurs cherchent à analyser comment se développe le racisme et la xénophobie chez les habitants. Particulièrement répandu dans la banlieue ou dans un quartier discriminé, le racisme devient un problème de politique urbaine particulièrement sensible dans le logement et l'habitat ainsi qu'à l'école. Pour la sociologie c'est avant tout un problème de cohabitation pluriethnique au sein d'une société en crise où la mobilité sociale se réduit alors même que se développe une réthorique sur l'identité nationale. Au coeur de ces contradictions l'action de la police, du travail social et de la municipalité est particulièrement abordée.
Réflexions issues d'une recherche menée avec des travailleurs sociaux, des acteurs institutionnels et des élus, à partir des préalables suivants. Le travail social a été secoué par une crise de ses modèles référentiels et, partant, de ses modes d'intervention. Il s'est trouvé confronté à la nécessaire gestion de problèmes de pauvreté-précarité aggravés par des tensions interethniques divisant la population qui est traditionnellement sa cible d'intervention. Comment résoud-il alors ce paradoxe, comment ses acteurs en détaillent-ils les problèmatiques sous-jacentes. Tel est l'objet de cette recherche, basée sur l'expression et l'auto-analyse d'un groupe d'acteurs engagés, à des degrés divers, dans un nécessaire quoique pas toujours abouti dépassement des effets d'une crise professionnelle.
A partir de l'observation de quatre zones d'éducation prioritaires à Roubaix, Mulhouse, Montfermeil et Cergy, l'étude essaie d'évaluer comment l'école s'articule à la ville et au développement social des quartiers ou comment s'interpénètre, de manière concurrentielle, une politique scolaire à finalité éducative et une politique urbaine supposant une logique de projets et de partenariat. Confrontés à l'éclatement du modèle républicain, les établissements scolaires ont du mal à coordonner ces deux logiques et privilégient tantôt le repli sur l'instruction, tantôt l'ouverture sur le quartier.