Enquête réalisée à Bordeaux et Marseille, sur le développement de la culture hip-hop en France.
Catalogue de l'exposition « Les Arméniens de Marseille » 23 juin - 29 septembre 2007. Musée d'histoire de Marseille.
Ce livre comprend les résultats d'une enquête visant à étayer un diagnostic pour la création d'une maison de retraite adaptée aux immigrés dans le 1er arrondissement de Marseille. Il permet des éclairages sur deux questions essentielles : quelles sont les conditions de vie des migrants retraités en matière de revenus, de logement, de santé où d'accès aux droits sociaux ? quelles relations les migrants retraités entretiennent avec leurs pays d'origine ? Les principales réflexions s'inscrivent dans la lignée d'une série d'enquêtes et de travaux de recherche menés récemment sur les migrants vieillissants. En les recoupant pour l'essentiel, ils contribuent à poser les premiers jalons d'un diagnostic pour la création d'une maison de retraite adaptée aux immigrés dans le 1er arrondissement de Marseille.
Résultats et synthèse d'une enquête effectuée au printemps 2000 dans un choix de lycées de Marseille
En regroupant plusieurs séries de données, il apparaît qu'aujourd'hui à Marseille, une grande partie de la population algérienne est établie dans les logements sociaux de la ville. Les représentations communes font de cette situation la résultante d'une mutation interne au parc de logement (fuite des classes moyennes, précarisation, etc), ce qui entérine une vision substantialiste de la frontière ethnique ainsi marquée. En remontant l'histoire du logement social marseillais et les logiques politiques qui le travaillent, ce texte s'emploie au contraire à montrer que la frontière ethnique et les désignations qu'elle suppose sont présentes dès l'origine des dispositifs et procédures institutionnelles. Au coeur de l'arène politique qui s'organise autour de la gestion des cités, la frontière ethnique et les partages discriminants qu'elles effectuent peuvent être envisagés comme les opérateurs politiques à partir desquels s'organise la régulation des rapports entre l'Etat et les réseaux notabiliaires locaux, chacun concevant, pour des clientèles différenciées, le parc social à la fois comme une ressource, dont il organise la distribution, et un instrument de gestion urbaine. (résumé de la revue)
Observation de la pratique associative vietnamienne sous trois angles. En premier lieu est mise en évidence l'existence d'un pratique associative propre au monde sinisé en tant que mode de gestion communautaire. En second lieu, la pratique associative est étudiée en situation de migration, en tant qu'apprentissage de la démocratie. En dernier lieu, est étudié le rôle des associations vietnamiennes dans la communauté des années 1990.
Une enquête a cherché à identifier les représentations à l'oeuvre et leur impact lors de l'orientation scolaire et professionnelle de jeunes issus de l'immigration. Elle a été menée entre juillet 2002 et mars 2003. Ces représentations sont autant celles des jeunes et de leurs familles que des conseillers d'orientation. En tout, une centaine de personnes ont été interrogées : en région parisienne (pour les jeunes originaires de pays d'Afrique subsahélienne), dans l'agglomération marseillaise (pour les jeunes originaires des pays du Maghreb), en Alsace et en Lorraine (pour les jeunes d'origine turque).
La monoparentalité s'appréhende aujourd'hui autour des effets supposés que cette situation occasionne pour les enfants. La précarisation des populations et le développement de problèmes sociaux sont considérés comme étant le fruit de carences parentales. Cette recherche préconise la redynamisation des trajectoires des mères précarisées par le biais de cinq propositions : Réduire le processus de monoparentalisation sociale ; Stopper l'accentuation de la précarité lors de la monoparentalisation ; Favoriser l'insertion ; Résoudre les contradictions culturelles ; Optimiser le positionnement des acteurs.
Comparaison entre les Empowerment zones des Etats-Unis et les grands projets de ville en France, politiques qui s'apparentent à un traitement préférentiel des quartiers pauvres par un déploiement de moyens exceptionnels et ciblés afin de faciliter leur retour à une situation où ils ne relèveront plus que d'un traitement ordinaire.
Le présent dossier réunit quatre articles qui, lors du dernier congrès de l'ARIC tenu à Genève, en septembre 2001, ont donné lieu à communication au cours d'un symposium consacré à l'étude d'enfants et d'adolescents de la communauté commorienne de Marseille.
Cette étude réalisée à la Commanderie à Marseille a pour vocation d'évoquer quelques histoires de vie et d'alimenter une réflexion sur les parcours, les besoins et les satisfactions des résidents de la Sonacotra aujourd'hui.
A partir de l'ethnicité, l'enjeu que l'auteur a voulu souligner est ici la construction des populations de l'immigration, en tant que minorités. La spécificité de la recherche par rapport à l'étude de la violence en milieu scolaire se propose de saisir cette ethnicisation dans une approche locale des phénomènes dans laquelle elle prend sens. C'est-à-dire que l'attention a été portée uniquement sur deux zones géographiques : les quartiers nord de Marseille et Arles (Paris servant de comparatif). Au-delà de la seule unité "établissement scolaire", l'auteur a cherché à mieux comprendre la relation école-quartier en étendant son analyse aux quartiers environnants, par une étude du sentiment d'insécurité des habitants, un état des lieux du partenariat et l'observation des réseaux de délinquance des mineurs. L'auteur s'est ensuite interrogé sur l'évolution des modes de socialisation entre pairs et les formes de construction identitaire des jeunes, en étudiant les conditions d'apparition des thèmes ethniques sous l'éclairage de la question des délinquances juvéniles à travers deux axes : l'axe structurel, modes de traitement et de production institutionnelle de l'ethnicité et l'agir ethnique, modes individuels et groupaux des construits ethniques. Enfin il a observé les modes de socialisation juvéniles à l'aide de trois indicateurs : l'école, le quartier et le hip-hop.
Notre recherche s'inscrit dans le cadre d'une sociolinguistique qualitative. Elle porte sur 18 locuteurs (dix familles rencontrées), migrants d'origine malienne, vivant en France depuis vingt à trente ans, et pratiquant en France deux langues : le Bambara et le Français. Pour certains de ces locuteurs, le Bambara (langue véhiculaire au Mali) n'est pas la langue première. C'est la langue cependant qu'ils pratiquent en France avec leurs compatriotes et qu'ils ont transmise à leurs enfants. Notre objet a été de comprendre l'expérience langagière en migration de ces migrants et de déterminer notamment tous les facteurs qui peuvent influer sur les " choix " (le terme pose problème) faits en matière de transmission des langues. Pour ce faire, l'un de nos objectifs a été une mise au point méthodologique et théorique, à la fois linguistique et sociologique.Elle a fait l'objet de notre première partie. Une connaissance préalable du parcours migratoire et de la biographie linguistique des migrants rencontrés est nécessaire à la compréhension, ainsi qu'une mise en perspective avec d'autres migrations originaires d'Afrique sub-saharienne. Cette présentation descriptive fait l'objet de notre deuxième partie. Il nous a été alors possible d'analyser les discours recueillis auprès de migrants, rendant compte de leur expérience migratoire et de leur expérience langagière en migration. C'est l'objet de notre troisième partie. L'analyse des entretiens nous fait utiliser les outils mis au point par l'analyse de discours d'une part, et la praxematique d'autre part, et utiliser des éléments de la théorie de renonciation, de la pragmatique. Dans la mesure ou nous considérons ces entretiens comme de véritables interactions ce qui pourrait sembler de l'éclectisme méthodologique est en fait conditionné par le type d'approche choisi : une approche socio-linguistique (sociologie et linguistique).(Présentation de l'auteur)
L'émigration corse dans le quartier du Panier à Marseille, véritable diaspora qui se développe fortement dans les années 20. La seconde guerre mondiale entraine la destruction d'une partie du quartier entrainant une deuxième déracinement pour les populations corses.
Parmi les douze grands projets urbains (GPU) de France conduits par l'Etat et par les collectivités territoriales dans les quartiers défavorisés, celui de Marseille est le plus étendu et le plus peuplé. Les données quantitatives et qualitatives ici recueillies permettent de prendre la mesure des limites que doivent surmonter les habitants du GPU de Marseille. Ce texte met en perspective la notion de "misère de position" et la vie dans le "quartier ghetto". De plus, à la lumière des résultats de terrain, il examine la question de l'intériorisation subjective du discrédit attaché au quartier de résidence et les effets de la pesanteur des formes architecturales dans l'existence du stigmate. Enfin, des portraits d'habitants de ce quartier sont présentés avec des extraits d'entretiens.