A partir de l'expérience de mixité sociale vécue par des enfants gitans sédentaires ou en migration (Perpignan, Toulouse, Barcelone) et des enfants marocains de familles ayant récemment immigré en France, l'auteur cherche à identifier les processus de déscolarisation de ces enfants dans des contextes communautaires où l'école ne peut leur assurer seule la transmission des compétences culturelles et sociales requises dans la société française pour acquérir l'autonomie adulte et citoyenne.
Une analyse comparée de quartiers " difficiles " de six villes d'Europe - d'Est comme de l'Ouest - ainsi que l'étude d'un projet particulier mené dans les quartiers espagnols de Naples révèlent que seul un effort coordonné de plusieurs intervenants et des approches novatrices et adaptées au contexte peuvent rendre à ces jeunes habitants une dignité et la capacité de se bâtir un projet de vie.
Analyse le sens du lieu et le sentiment d'appartenance à ce lieu des femmes dans un espace public du Raval, quartier du centre historique de Barcelone. Cherche à découvrir à quel point les espaces publics de qualité renforcent la création de lieux significatifs, c'est-à-dire contribuent à la construction du sens du lieu et des identités urbaines des femmes. Une approche qualitative, fondée sur l'observation directe et des entretiens approfondis avec des femmes qui habitent dans le quartier, a permis de saisir le sens du lieu et le sentiment d'appartenance au lieu de ces femmes. (Résumé de la revue).
Enquête dans la quartier barcelonais de La Mina perçu comme un repaire de Gitans et un lieu de perdition.
L'ouvrage est un témoignage. L'auteur raconte son exode, son séjour dans les camps d'Argelès et d'Agde, sa vie en Compagnie de Travail, sa fuite devant l'envahisseur allemand, ses déboires avec le maquis et enfin son activité de passeur de documents et d'hommes à travers la frontière.
L'ouvrage porte sur un thème d'actualité locale et internationale à partir d'une recherche menée en 1998 pour le compte de L'observatoire Français des Drogues et Toxicomanies en liaison avec le Groupement de Recherche CNRS Psychotropes, Politiques et Sociétés.
Réflexion sur l'éventuelle apparition d'une forme de pouvoir des "exclus" sur la ville, générée par la pauvreté, à partir de trois recherches menées de Perpignan à Barcelone au sein des communautés gitane et maghrébine et de groupes de jeunes.
Qu'apprennent les enfants à l'école. Des «contenus et des techniques»... ou quelque chose d'autre. Comment influe l'école sur l'acquisition des valeurs et des préjugés, des modes d'agir et des habitudes. Ce livre révèle les processus de socialisation à l'école, et tout spécialement ceux qui deviennent pratiquement «invisibles» du fait qu'ils sont tellement incrustés dans les routines quotidiennes. En s'appuyant sur un solide travail de terrain, les auteurs analysent la portée et l'importance de l'école pour l'intégration des enfants des minorités. Pendant plus de dix ans, à Barcelone et à Paris, les auteurs ont coordonné une recherche ethnographique comparée, en développant ainsi un des premiers travaux de ce genre réalisé en Europe.
Cet article a pour but d'identifier et analyser les relations paradoxales que l'on peut observer entre le nationalisme et les différents flux d'immigration qui se sont installés en Catalogne, région à l'identité très marquée. La première partie présente rapidement le système migratoire catalan, replacé dans son contexte historique et social, les flux d'immigration venus d'autres régions d'Espagne, dévéloppés surtout dans les années cinquante à soixante-dix, et les flux étrangers (du Premier et Tiers Monde), qui apparaissent dans la décennie quatre-vingt. L'article présente ensuite quelques traits représentatifs de l'évolution du discours catalaniste face à l'immigration, à travers l'opinion de différents auteurs. La dernière partie est consacrée à la perception de cette idéologie par les immigrés eux-mêmes, telle qu'elle ressort des entretiens menés par l'auteur.
L'immigration n'est pas un phénomène nouveau ni en Catalogne, ni dans la Région Métropolitaine de Barcelone. En effet l'immigration a fortement influencé le profil démographique de la région comme de la ville pendant le siècle dernier. L'immigration venue des autres régions d'Espagne, massive dans les années soixante, s'est ralentie à partir de 1975. Depuis, alors que la situation économique se détériore, on a enregistré un accroissement de la population étrangère. Les flux les plus importants viennent d'Afrique et d'Amérique Latine. Cet article propose une réflexion sur les indicateurs d'intégration à partir d'une enquête d'origine africaine dans la région métropolitaine de Barcelone, réalisée en 1994 par l'Institut d'Etudes Métropolitaine de Barcelone.
Après un bref examen de la situation migratoire en Catalogne, l'auteur traite des caractéristiques de l'emploi des immigrés marocains à Barcelone. Il analyse ensuite la logique de distribution territoriale de ces travailleurs.
Cette étude traite des problèmes d'intégration auxquels se trouvent confrontés les migrants en Espagne (Barcelone), dans la période post-franquiste. L'auteur propose une analyse à la fois de l'attitude des migrants à l'égard de la société d'accueil et de l'attitude à l'égard des étrangers de la part des Catalans. L'identité catalane est considérée comme fluctuante, en modification continue au gré des évènements historiques. L'intégration, culturelle et linguistique d'une part, structurelle de l'autre, est considérée comme les deux aspects d'un même processus, où le catalan a retrouvé une place reconnue.
Les associations d'immigrés en tant que représentation au pays de résidence du pouvoir politique du pays d'origine. Genèse des associations, types de relation entre Ètat d'origine et communauté migrante, rôle dévolu aux associations, leur fonctionnement, leur influence. exemple : les Français en Espagne (Barcelone) au 19ème siècle entre 1830-1870 et la Société de Bienfaisance.