En Asie du Sud-Est, de plus en plus de femmes migrent pour occuper des emplois domestiques notamment à Hong Kong et à Singapour. Au Japon, le poids des discriminations de genre tend plutôt à valoriser le modèle de la femme au foyer. Les métiers domestiques souffrent dans ce pays d'un vide juridique, malgré l'adoption récente d'une convention par l'Organisation internationale du travail.
Dossier photographique de la décolonisation, épisode majeur de l'histoire de la seconde moitié du 20e siècle.
Alors qu'a pris fin le régime des taliban en Afghanistan, que perdure la guerre en Tchétchénie, que le processus de paix israélo-palestinien est au plus mal, que la Géorgie est instable, et que Saddam Hussein a été chassé du pouvoir par les Anglo-Américains en Irak, l'Atlas des peuples d'Orient permet de comprendre l'origine et le destin des quatre grandes familles de peuples (arabe, caucasique, iranienne et turque), sans oublier les Juifs et les Arméniens, qui évoluent dans ce grand carrefour du monde.(4e de couverture)
Partant d'un contexte ethnographique très spécifique -le monde carnavalesque de la politique électorale au Sri Lanka rural au début des années 1980- cet article élargit ensuite la portée de sa réflexion pour proposer un nouvel objet d'enquête anthropologique dans l'Asie du sud postcoloniale.
Cet ouvrage collectif est issu du travail intensif d'une formation doctorale de trois mois (International Women's University - IFU) qui a eu lieu à Hanovre (Allemagne) pendant l'été 2000 et à laquelle ont participé de nombreux chercheurs reconnus sur le plan international. Il examine de façon critique la mobilité, la mondialisation et les politiques migratoires selon une perspective de genre. Il présente des études de cas qui traitent des processus migratoires internationaux et internes aux Etats-nations qui concernent l'Amérique Latine, l'Europe, l'Asie et l'Amérique du Nord. En outre ce volume offre une contribution sur le problème d'une agence gouvernementale et de l'augmentation du pouvoir des femmes immigrées. Non seulement les femmes représentent une grosse majorité sur le plan quantitatif parmi les réfugiés dans le monde, ont toujours fait partie des mouvements migratoires au niveau national et international mais leur participation subit des variations de pays à pays et d'un groupe migrant à l'autre.Dans la première section (globalisation et économies transnationales orientées selon les rapports de genre), les auteurs s'intéressent aux migrations féminines dans le contexte d'un monde de plus en plus connecté, où les frontières deviennent fondements pour la construction d'espaces sociaux transnationaux pour certains et des obstacles pour la mobilité d'autres. Dans la deuxième section (perspectives régionales sur les migrations internes aux nations et internationales) les auteurs illustrent les positionnements théoriques de la première, tout en se focalisant sur les différences régionales en Amérique Latine, en Asie et en Europe à partir de différents registres (histoire, politiques migratoires, démographie et marché du travail).La troisième section aborde des aspects qui paraissaient négligés jusque-là dans le domaine des migrations. Les auteurs montrent que les femmes court-circuitent l'opposition entre sphère publique et sphère privée à partir de leur place dans les ONG et dans les mouvements sociaux (T. Lisboa), en prenant place dans les conflits dans des lieux publics où émergent les relations de domination - classe, race, genre - (K. Yamanaka), en essayant de percer le marché du travail par une spécialisation professionnelle (U. Erel) ou par le travail indépendant (H. Alberts).
Les mouvements migratoires en Asie et leur rôle dans la propagation du sida. L'impact de la maladie sur les qui emploient les migrants et les stratégies de prévention.
L'auteur dresse un panorama des situations de mineurs isolés ou non accompagnés qui fuient la misère de leurs différents pays d'origine.
Hier confinées essentiellement aux espaces nationaux, les migrations constituent aujourd'hui un phénomène de dimension globale, politique, économique, social et culturel, qui entraîne l'érosion du cadre étatique et l'apparitions ou la recomposition d'autres réseaux multipolaires, régionaux, transnationaux ou transcontinentaux. Elles constituent un des grands enjeux contemporains au niveau géostratégique et pour les pays d'accueil.
L'auteur définit les problèmes essentiels des migrations asiatiques, dans la région Asie-Pacifique, sur une planète en voie de mondialisation et prédit que les migrations internationales demeureront l'une des principales forces de transformation dans cette région au XXIe siècle.
Les Chinois implantés en Asie du Sud-Ouest font preuve d'un dynamisme entrepreneurial et d'une organisation en réseaux qui leur assurent dans la plupart des pays le contrôle de l'agriculture commerciale, de l'industrie et de la finance. Le présent ouvrage examine les raisons profondes, mais aussi les modalités et les conséquences sur le plan socio-politique, d'une telle domination dans le cas de la Thaïlande. (4e de couverture)
Analyse des tendances contemporaines majeures des migrations internationales en Asie. La diversité des types de mobilité est l'une des caractéristiques de cette migration et les développements de chacun des principaux types de mobilité sont évoqués. L'auteur affirme qu'il existe des éléments au sein du système des migrations asiatiques qui donnent à ce dernier un élan qui opère hors de l'influence des tendances politiques et économiques. Enfin, certains aspects majeurs sont considérés tels que les conséquences des transferts de fonds, la féminisation de la migration, l'immigration clandestine, l'implication croissante des gouvernements et l'exode des cerveaux.
Conférence faite le 14-15 mai 1998 à Manille aux Philippines. Analyse de l'impact de la crise financière asiatique sur les migrations dans les pays de départ et dans les pays d'accueil en Asie. Cette crise, qui a une incidence sur l'économie des pays d'accueil, notamment sur la Thaïlande, la Corée, la Malaisie et Hong Kong, a comme corollaire le chômage dans cette région du globe, les perspectives d'emploi étant très incertaines. Cette crise a aussi une incidence sur les pays de départ (notamment sur l'Indonésie, les Philippines et le Bangladesh), car les pays d'accueil privilégient leurs propres intérêts. De ce fait, ces derniers ont mis en place des politiques migratoires restrictives.